• George Orwell, 1984
    391 pages

    Résumé :
    De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. Big Brother vous regarde, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.


    Critique :
    Ce livre, après avoir été refermé, nous laisse une impression d'incompréhension. Qui a raison ? On ne peut s'empêcher de trouver le système du Parti ridicule et complètement absurde. Mais quand on réfléchit à tout ce que dit O'Brien, on se rend compte qu'il n'a pas tort sur tout. 1984 m'a sincèrement bouleversé ! Il est tordu et déroutant, mais pour autant j'ai adoré. Je ne me suis pas attachée aux personnages qui me paraissaient lointains. Aussi, je ne pensais pas qu'Orwell parlait autant de politique ! Plusieurs chapitres traitent de ce sujet.


    La phrase de la fin :
    "IL AIMAIT BIG BROTHER."

    B.

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  • Marie-Aude Murail, Simple
    206 pages


    Résumé :
    Simple dit " oh, oh, vilain mot " quand Kléber, son frère, jure et peste. Il dit " j'aime personne, ici " quand il n'aime personne, ici. Il sait compter à toute vitesse : 7, 9, 12, B, mille, cent. Il joue avec des Playmobil, et les beaud'hommes cachés dans les téphélones, les réveils et les feux rouges. Il a trois ans et vingt-deux ans. Vingt-deux d'âge civil. Trois d'âge mental. Kléber, lui, est en terminale, il est très très courageux et très très fatigué de s'occuper de Simple. Simple a un autre ami que son frère. C'est Monsieur Pinpin, un lapin en peluche. Monsieur Pinpin est son allié, à la vie à la mort. Il va tuer Malicroix, l'institution pour débiles où le père de Simple a voulu l'enfermer, où Simple a failli mourir de chagrin. Monsieur Pinpin, dans ces cas-là, il pète la gueule. Rien n'est simple, non, dans la vie de Simple et Kléber. Mais le jour où Kléber a l'idée d'habiter en colocation avec des étudiants, trois garçons et une fille, pour sauver Simple de Malicroix, alors là, tout devient compliqué.


    Critique :
    Absolument génial ! Ce petit bouquin m'a fait mourir de rire, mais rendue triste aussi à certains passages. Les personnages sont super attachants ; j'ai craqué pour Simple. L'histoire est super bien menée, avec quelques quiproquos excellents. Il est fait pour tout les âges. J'espère pouvoir lire d'autre romans de Murail.


    La phrase de la fin :
    "- Non, répondit monsieur Pinpin, c'est pas obligé."

    B.

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  • Markus Zusak, La voleuse de livres
    560 pages


    Résumé :
    Si vous doutez encore de l'étrange pouvoir des livres et du rapport intime qu'ils entretiennent avec leurs lecteur, ce roman sombre et mystérieux est pour vous ! Au début de la Seconde Guerre Mondiale, dans l'Allemagne nazie, une petite orpheline qui ne sait, au départ, ni lire ni écrire ramasse un curieux livre noir, lors de l'enterrement de son jeune frère. Petit à petit, elle découvre alors au fil des pages la magie des mots et s'ouvre au monde, face à la mort qui rôde et qui n'en finit plus de lui donner rendez-vous. Sublime.


    Critique :
    Quel livre triste ... J'ai beaucoup de mal à accrocher avec tout ce qui touche à la Seconde Guerre Mondiale. Il n'a pas fait exception. J'ai eu du mal à me mettre dans l'histoire, et à ne pas décrocher à chaque instant. Pour autant c'est vraiment un bouquin formidable. Il est juste magnifique. J'aime le style de Zusak et les thèmes qu'ils abordent, au delà du fait qu'ils touchent à la guerre. J'avais entendu énormément de bonnes critiques sur ce livre ; elles sont méritées. Par contre, je l'ai trouvé très long ! C'est sûrement dû au fait que je n'avais pas une lecture fluide mais c'est quand même un pavé. A essayer !


    La phrase de la fin :
    "Je suis hantée par les humains.

    B.

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  • Anna Gavalda, Je voudrais que quelqu'un m'attende quelque part
    157 pages

    Résumé :
    Les personnages de ces douze nouvelles sont pleins d'espoirs futiles, ou de désespoir grave. Ils ne cherchent pas à changer le monde. Quoi qu'il leur arrive, ils n'ont rien à prouver. Ils ne sont pas héroïques. Simplement humains. On les croise tous les jours sans leur prêter attention, sans se rendre compte de la charge d'émotion qu'ils transportent et que révèle tout à coup la plume si juste d'Anna Gavalda.
    En pointant sur eux ce projecteur, elle éclaire par ricochet nos propres existences.


    Critique :
    En démarrant ce livre je savais à quoi m'attendre. Je n'avais pas entendu de bonnes critiques à son sujet. Et c'est vrai que c'est loin d'être le meilleur bouquin de Gavalda. Pourtant il y a toujours son style, assez particulier, que j'aime beaucoup. Mais les petites nouvelles ne sont pas passionnantes. Certaines sont pas mal et d'autres sont déjà oubliées. Donc ce n'est pas un livre que je conseillerai mais à l'occasion, pourquoi pas. L'avantage c'est quand même qu'il se lit vite.

    B.

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  • Malorie Blackman, Le choix d'aimer
    474 pages

    Résumé :
    Imaginez un monde. Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé.
    Dans ce monde, une enfant métisse est pourtant née, Callie Rose. Une vie entre le blanc et le noir. Entre l'amour et la haine. Entre des adultes prisonniers de leurs propres vies, de leurs propres destins.
    Viendra alors son tour de faire un choix.
    Le choix d'aimer, malgré tous, malgré tout ...


    Critique :
    A la hauteur des deux premiers tomes. Donc toujours un avis positif sur les personnages, les sentiments et l'histoire.
    C'est une belle saga, qui se lit assez vite et où on rentre vraiment dans l'histoire. En plus l'idée est original, c'est bizarre de mettre le monde à l'envers. J'aurais juste aimé avoir plus d'explications à la fin, moins de "pensez ce que vous voulez". Je vous la recommande.
    Il me semble qu'il existe un quatrième tome, mais je n'en sais pas plus.


    La phrase de la fin :
    "Et dans mon coeur, Papa souriait."

    B.

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