• Jules Verne, De la Terre à la Lune
    290 pages


    Résumé :
    Lorsque, aux Etats-Unis, le président Barbicane annonça son intention d'envoyer un projectile sur la Lune, l'enthousiasme fut général dans le monde entier. Mais lorsque le français Michel Ardan émit l'idée que le projectile pouvait être habité, l'enthousiasme se transforma en délire. Et c'est ainsi qu'après avoir résolu les problèmes techniques les plus ardus, trois hommes s'embarquèrent le 1er décembre 186 à bord d'un énorme obus qui allait être tiré par un gigantesque canon. Destination : Lune !


    Critique :
    Absolument génial ! J'ai complètement adhérer. C'est superbement écrit : impossible de relâcher la lecture. Jules Verne a une imagination débordante. C'est vrai que les moyens mis en oeuvre dans son roman pour envoyé un projectile sur la Lune paraissent ridicules aujourd'hui, mais ça n'en reste pas moins un roman d'anticipation formidable. Tout au long du récit l'auteur explique tout en détail, en donnant les moindres chiffres et en justifiant en permanence ses choix. Les personnages sont très attachants et possèdent des caractères bien définis. En revanche je ne savais pas que ce roman se ciblait uniquement sur la préparation au voyage sur la Lune. Le récit se coupe à un moment clé de l'histoire ce qui est assez frustrant, surtout quand on a pas la suite sous la main. Donc du coup je pense qu'il peut paraître assez long pour certain. Je sais que personnellement j'ai attendu tout le long du roman que le projectile s'envole enfin et en fait ça ne dure que quelques lignes, tout à la fin. Mais sinon un livre vraiment excellent !

    B.

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  • Antoine de Saint-Exupéry, Courrier Sud
    228 pages


    Résumé :
    A l'escale de Cap Juby sur la route aérienne reliant Toulouse à Dakar au Sénégal en passant par l'Espagne, le Maroc et la Mauritanie, le narrateur attend l'avion de son ami d'enfance et pilote Jacques Bernis. Ce dernier est pilote de l'aéropostale sur les lignes de Latécoère. En homme solitaire il se réfugie dans son monoplace et voit sous lui le monde défiler, un monde toujours semblable. Un jour il rencontre Geneviève, une femme mariée. Bernis décide de partir avec elle à l'aventure, mais l'existence de femme de pilote ne plait guère à Geneviève, habituée à vivre dans un ménage stable. Ainsi Jacques Bernis continue sa route en solitude alors que les tempêtes se lèvent.


    Critique :
    C'est un bon roman mais qui n'a pas été un coup de coeur. L'écriture est spécial, je n'avais encore jamais lu quelque chose approchant. Tout est en métaphores, dont certaines sont franchement difficile à comprendre. Pour autant cette écriture est magnifique et envoutante. L'histoire est basée sur une histoire d'amour malgré le fait que les sentiments soient très réservés. Les dialogues sont lointains et les personnages difficiles à cerner. En fait ce roman dégage une atmosphère très particulière que j'aurais bien du mal à expliquer. Personnellement je ne l'ai lu que parce que j'admire le Saint-Exupéry aviateur et que le personnage principal en est un également. D'ailleurs celui-ci correspond sur beaucoup de point à l'auteur.

    B.

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  • Alyson Noël, Eternels
    341 pages


    Résumé :
    Avant l'accident, Ever Boom était une adolescente comme les autres. Elle a perdu toute sa famille dans cet épisode tragique, et reçoit soudain un terrible don : celui de lire dans les pensées des gens, de voir leur aura et de connaître leur vie en les touchant. Elle se renferme alors sur elle-même et évite le contact. Les élèves du lycée la regardent comme une bizarrerie, la pointent du doigt... jusqu'au jour où elle rencontre Damen Auguste. Damen est mystérieux, plein de charme et terriblement beau. Toutes les filles du lycée se le disputent mais c'est à Ever qu'il s'intéresse. Or c'est le seul être dont elle ne peut pas découvrir les pensées. Et personne ne sait réellement qui il est ni d'où il vient. La seule chose dont Ever est sûre, c'est qu'elle est profondément et irrémédiablement amoureuse de lui.


    Critique :
    Au risque d'en surprendre, je n'ai franchement pas aimé. Après avoir lu pas mal de critiques, j'avais cru comprendre que le résumé ressemblait à Twilight mais le roman absolument pas. Euh on remplace les vampires et après ? Le personnage de Damen m'a exaspéré à un point inimaginable, si c'est ça que l'auteur appelle de l'amour faudra qu'elle m'explique. Seule la relation entre Ever et sa soeur est intéressante et touchante. Ever aussi est un personnage bizarre, vous réagiriez comme ça si vous pouviez lire dans les pensées ? Et alors ne parlons pas de Haven qui est totalement insupportable. Bref, les personnages sont légèrement caricaturés... L'histoire est longue à se mettre en place et quand enfin elle démarre j'avais déjà décroché depuis un moment. Puis vient la fin qui est complètement déjantée et incohérente ? Sincèrement j'ai pas compris d'où ça sortait. On est au coeur de l'action (est-ce que Ever va s'en sortir ?) et, pouf la magie de la narration, elle se retrouve dans un endroit idyllique avec l'homme de sa vie.
    Enfin bref, vous avez compris, c'est nul. Ce roman plairait à la limite aux fans de littérature surnaturel "c'est nouveau ça vient de sortir" qui ne s'en sont pas encore lassés.

    B.

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  • Patrick Poivre d'Arvor, Petit homme
    130 pages


    Résumé :
    Le narrateur de ce livre a quatre ans. Ce dimanche-là, son père ne l'a pas ramené chez sa mère en fin de journée, comme d'habitude : ils partent tous les deux en voyage. Serait-ce que sa mère est morte, et que son père n'ose pas le lui dire ? L'enfant écoute, observe, devine. Se souvient. Et vit une aventure magique. Un départ en avion. Une île à l'autre bout du monde, un lagon où les baleines viennent faire naître leurs petits... Une fuite, une longue fugue.Ces jours de rêve finiront. Les questions trouveront des réponses. Mais le père et l'enfant sauront pour toujours qu'ils s'aiment.


    Critique :
    J'ai pas tellement accroché. L'histoire est narrée par un petit garçon, mais il a en fait la maturité d'un vieillard. C'est sûrement voulu mais ça ne colle pas je trouve. L'écriture et les dialogues se veulent enfantin mais ne le sont pas. Tout au long du récit on se demande ce qui est réellement arrivé à la mère. Je pense avoir compris, puisque cela parait assez logique mais rien ne le confirme. C'est troublant, je n'aime pas tellement que la fin reste en suspens. Le décor de l'histoire en revanche est bien, j'aime la vie que les personnages mènent. Sinon ce roman est sympa. Il montre l'amour d'un père envers son fils et tout les sacrifices qu'il est prêt à faire.

    B.

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  • Eric-Emmanuel Schmitt, La Secte des égoïstes
    125 pages

    Résumé :
    A la bibliothèque nationale, un chercheur découvre la trace d'un inconnu, Gaspard Languenhaert, homme du XVIIIème siècle, qui soutint la philosophie "égoïste". Selon lui, le monde extérieur n'a aucune réalité et la vie n'est qu'un songe. Intrigué, le chercheur part à la découverte d'éventuels documents. Mystérieusement, toutes les pistes tournent cour.
    Conspiration ? Malédiction ?
    La logique devient folle, cette enquête l'emmène au fond de lui-même, emportant le lecteur avec lui dans des vertiges hallucinants.


    Critique :
    L'idée de départ me plaisait et j'aime beaucoup Schmitt mais finalement j'ai pas tellement accroché. En fait la philosophie égoïste m'a parut complètement absurde. Il suffit d'y réfléchir un temps soit peu pour se rendre compte que c'est impossible. Le livre se termine dans cette idée que je trouve fausse. C'est vrai qu'il existe un certain mystère sur cette philosophie, mais c'est son seul intérêt. L'intrigue est accrocheuse et donne difficilement envie de lâcher le roman. Donc mon avis est partagé : l'intrigue et le style sont sympa mais l'histoire en elle-même me laisse perplexe. Le personnage est aussi intéressant à suivre. J'aime bien son évolution au fil des pages.

    B.

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