• Patricia Cornwell, La ville des frelons
    444 pages
    Résumé :
    Charlotte, en Caroline du Nord. Une cité depuis longtemps surnommée «le nid de frelons de l'Amérique». La violence y est quotidienne. Virginia West, chef de la police, enquête sur une série de meurtres visant exclusivement des hommes d'affaires. C'est dire si elle est ravie lorsque sa supérieure hiérarchique lui confie pour mission de patrouiller dans la ville avec Andy, un jeune journaliste désireux de vivre la vie des flics au quotidien. Mais Andy, d'abord maladroit, se révélera assez vite un coéquipier hors pair. Chaque nouveau livre de Patricia Cornwell est désormais un événement. Elle délaisse ici provisoirement Kay Scarpetta, pour nous entraîner dans l'enfer quotidien d'une Amérique au bord du chaos social : drogue, prostitution, violence, dérives multiples, au gré d'un suspense qui n'exclut pas l'humour. Décidément, Patricia Cornwell a plus d'un tour dans son sac !
     

    Critique :
    J'ai beaucoup apprécié cette lecture ! Cornwell a une très belle plume. J'ai immédiatement accroché à l'histoire. Je m'attendais à ce qu'elle soit plus centrée sur la série de meurtres. L'auteur réussit à enrober l'enquête de pleins d'autres affaires sans que cela devienne incohérent. J'avoue quand même avoir été déçu qu'il n'y est pas plus de suspens autour du tueur en série. On l'apprend assez simplement au fil du récit, sans rebondissements inattendus.
    Les personnages sont sympathiques. On suit leurs évolutions au fur et à mesure. J'aime quand on découvre les personnages petit à petit. L'auteur a vécu la plupart des scènes du romans qui s'apparentent donc un peu à des anecdotes.
    Bref, une auteur que je suis contente d'avoir découverte avec un roman très accrocheur !

    B.

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  • Malorie Blackman, La couleur de la peur
    315 pages

    Résumé :
    Comment avais-je fait ça ? Comment avais-je pu arrêter d'être moi pour me glisser dans la vie de Steve ? Comment était-ce possible ? J'ai regardé mes mains. Elles tremblaient. C'était dingue ! Le rêve de Steve était si réel. Car ce ne pouvait être que ça : un rêve. Mais d'où venait-il ? J'avais mes propres cauchemars. Mais aucun ne ressemblait à ça. Aucun n'était si intense et aucun ne m'avait fait pénétrer dans la tête de quelqu'un d'autre. Chacun de nous a son cauchemar. Une histoire de créatures monstrueuses, de poursuites infernales ou d'effroyables tortures, qui revient inlassablement, dans nos nuits les plus noires... Un seul cauchemar, toujours le même, qui n'appartient qu'à nous. Lors d'un accident de train, Kyle, lui, se découvre l'étrange pouvoir de vivre les cauchemars des autres. De l'intérieur. Comme s'il y était. En attendant les secours, tandis que, la mort rôde parmi les victimes inconscientes, Kyle plonge ainsi au coeur de l'horreur...


    Critique :
    Rien que la couverture nous donne une idée de l'ambiance du roman. L'ambiance est noire, peut-être un peu stressante. J'avais lu sur internet que ce livre était composé de nouvelles mais je trouve qu'il existe une suite logique entre elles. Sincèrement ce bouquin ne m'a pas fait "flipper" ! Certains cauchemars sont vraiment originaux mais jamais je n'aurais rêver de ça ! Etant donné qu'ils sont tirés de l'auteur, elle doit faire des rêves de folies ! J'ai bien aimé en définitive. C'est un roman qui change de l'ordinaire. On garde un certain suspens à cause du secret de Kyle. Donc à lire si vous en avez l'occasion, sinon la trilogie de Blackman est génial (Entre chiens et loups, La couleur de la haine, Le choix d'aimer) !


    La phrase de la fin :
    "Je voudrais appeler ma mère."

    B.

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  • Agatha Christie, Mister Brown
    251 pages
     

    Résumé :
    Tuppence et Tommy sont deux jeunes gens, amis depuis l'enfance. Désoeuvrés, après la guerre, ils décident, en plaisantant de créer une société d'aventuriers. Par hasard, et en étant très curieux, ils vont se retrouver embauchés par Mr Carter, un espion britannique pour rechercher une certaine Jane Finn. Tuppence et Tommy vont risquer leur vie mais résoudre l'énigme qui engage la paix en Angleterre...


    Critique :
    C'est le premier roman d'Agatha Christie que je lis et le premier livre policier qui m'a vraiment tenu en haleine ! J'ai hésité jusqu'au bout sur l'identité du coupable. C'est extrêmement bien ficellé. L'écriture est très agréable, juste ce qu'il faut de dialogues, de descriptions et d'actions. Les personnages sont sympathiques. Ils m'ont bien fait rire. Ils possèdent une bonne personnalité, originale et pleine d'humour. Ce livre me donne envie de me lancer dans Dix petits nègres. En tout cas j'ai réellement apprécié cette lecture. J'ai passé un moment très agréable.


    La phrase de la fin :
    "- La plus belle des aventures, dit Tommy."

    B.

    2 commentaires
  • Guillaume Musso, Seras-tu là ?
    303 pages


    Résumé :
    Un seul geste aurait suffi pour tout changer. Qui n'a jamais rêvé de revenir à cet instant décisif où le bonheur était possible ? San Francisco. Elliott, médecin passionné, ne s'est jamais consolé de la disparition d'Ilena, la femme qu'il aimait, morte il y a trente ans. Un jour, par une circonstance extraordinaire, il est ramené en arrière et rencontre le jeune homme qu'il était, trente ans plus tôt. Il est revenu à l'instant décisif où un geste de lui peut sauver Ilena. Et modifier l'implacable destin qui a figé son sort à jamais. Un stupéfiant face-à-face, Une histoire d'amour bouleversante, un suspense à couper le souffle.


    Critique :
    Je crois que c'est le roman de Musso que j'ai le plus aimé pour le moment. Je trouve son écriture toujours aussi agréable à lire. C'est fluide, les mots glissent et les pages défilent à toutes vitesses. Les personnages sont tout mignons, toujours complémentaires et plein d'amour. L'histoire est belle, intriguante et finie bien. Mais non, je ne suis toujours pas adepte du style. Trop cliché à mon goût. Tout est préfabriqué. On cerne les personnages au bout de deux lignes et l'histoire ne connait aucun rebondissement auquel on ne s'attendait pas déjà. Le livre est bondé de formules toute faites et de bonnes paroles pour les gamins de dix ans. Pour autant c'est une lecture qui détend beaucoup. Oublié les prises de têtes. Enfin je ne voudrais pas donner une image négative de ce roman parce que j'en ai bien apprécié la lecture ! Après, c'est vite lu et assez vite oublié. Donc du Musso, oui, mais à petite dose.


    La phrase de la fin :
    "Il était là."

    B.

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  • Jean Giono, Le hussard sur le toit
    499 pages
    Résumé :
    Le hussard sur le toit : avec son allure de comptine, ce titre intrigue. Pourquoi sur le toit ? Qu'a-t-il fallu pour l'amener là ? Rien moins qu'une épidémie de choléra, qui ravage la Provence vers 1830, et les menées révolutionnaires des carbonari piémontais.
    Le Hussard est d'abord un roman d'aventures : Angelo Pardi, jeune colonel de hussards exilé en France, est chargé d'une mission mystérieuse. Il veut retrouver Giuseppe, carbonaro comme lui, qui vit à Manosque. Mais le choléra sévit : les routes sont barrées, les villes barricadées, on met les voyageurs en quarantaine, on soupçonne Angelo d'avoir empoisonné les fontaines ! Seul refuge découvert par hasard, les toits de Manosque ! Entre ciel et terre, il observe les agitations funèbres des humains, contemple la splendeur des paysages et devient ami avec un chat. Une nuit, au cours d'une expédition, il rencontre une étonnante et merveilleuse jeune femme. Tous deux feront route ensemble, connaîtront l'amour et le renoncement.


    Critique :
    La couverture m'a tout de suite attiré. Comme d'habitude, je n'avais aucune idée de l'histoire avant de me lancer dans la lecture. C'est sublimement écrit ! J'ai eu du mal à tenir le livre dans mes mains par peur d'attraper le choléra. On ressent bien cette peur de la contagion. La description des cadavres est exquise mais répugnante !
    Avec le titre du roman, on s'attend assez à ce que le personnage passe la majorité du roman sur les toits et il n'en n'est rien. C'est en effet un moment crucial dans l'histoire mais qui ne dure pas beaucoup de chapitres. Je n'ai pas spécialement apprécié le personnage bien qu'il soit courageux et généreux. Il n'a rien d'attachant.
    Enfin je ne peux pas parler de ce roman sans évoquer La peste de Camus. Il y a la même peur de la maladie, la fuite, le rejet de ses semblables. La grande différence réside quand même dans le fait qu'Angelo dans le roman de Giono n'est pas cloitré dans une ville mais va justement se déplacer de ville en ville. En tout cas cette lecture m'a rappelé beaucoup de passage du livre de Camus.


    La phrase de la fin :
    "Il était au comble du bonheur."

    B.

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