• Michael Blake, Danse avec les loups
    315 pages
     
    Résumé :
    Fort Sedgewick. Un avant-poste au fin fond de l'Ouest sauvage. Trois ou quatre baraques délabrées, une poignée d'hommes épuisés. C'est là qu'est affecté le lieutenant Dunbar. Il rêvait de grands espaces, de batailles glorieuses. A son arrivée, une surprise l'attend : le fort est abandonné, il se retrouve seul. Seul... jusqu'au jour où il découvre une femme blessée qu'il ramène chez les Comanches. Au fil des jours, il gagne leur amitié, apprend leur langue... et tombe amoureux de cette étrange squaw aux yeux couleur de feu, cette Blanche que les Indiens ont enlevée quand elle était enfant. Comme elle, il deviendra un Comanche. Désormais, le lieutenant Dunbar n'existe plus. Il est celui qui "danse avec les loups". Mais la guerre n'est pas finie. Pour l'armée des Etats-Unis d'Amérique, John Dunbar est un déserteur...
     
     
    Critique :
    On m'a offert ce roman et heureusement ! Je ne pense pas que je l'aurais lu autrement. Tout le monde connait vaguement le film, et le livre reste assez discret. C'est bien dommage ! Ce livre est génial. Je dirais même parfait. Je n'en retire aucun défaut. L'écriture est sublime. Pendant cette lecture j'ai toujours ressenti un grand calme et une paix intérieure, comme si j'étais réellement en train de chevaucher dans la grande prairie. C'est magique.
    De plus ce livre montre la confrontation entre indiens et blancs. C'est très intéressant de voir les différentes psychologies et la façon dont elles interagissent.
    Bref, ce roman est un grand moment de bonheur ! Le film est peut-être également à voir, je ne sais pas, pourquoi pas bientôt !
     
     
    La phrase de la fin :
    "Leur temps était compté et serait bientôt terminé pour l'éternité."


    Adaptation cinématographique :
    J'ai enfin vu le film. Je ne m'attendais pas du tout à ce qu'il soit aussi long ! 3h40 qui passe à toute vitesse ! La trame du roman est parfaitement respectée. Au niveau de l'action c'est quasiment la même chose. Les personnages eux aussi sont retranscrits à merveille. C'est impressionant. Cosner a vraiment fait du bon boulot. Forcément les décors ne correspondent pas à ce que j'avais imaginé lors de ma lecture, mais les paysages du film sont beaux tout de même. Le seul point qui m'a gêné, c'est l'apparence de Celle qui se dresse avec un poing fermé. On dirait une mendiante pendant tout le film ! C'est un peu décevant de la voir comme ça. D'accord c'est une blanche dans une tribu indienne mais rien que son physique le prouve, pas besoin d'en rajouter. Bref c'est un film magnifique ! Mais qui ne remplace pas du tout le livre. Pour moi, c'est complétement différent. On ne ressent pas la même chose.
    Egalement à noter, la fin est différente dans le film et elle est beaucoup moins bien !
    B.

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  • Anna Gavalda, Je l'aimais
    154 pages
     
    Résumé :
    On biaise, on s'arrange, on a notre petite lâcheté dans les pattes comme un animal familier. On la caresse, on la dresse, on s'y attache. C'est la vie. II y a les courageux et puis ceux qui s'accommodent. C'est tellement moins fatigant de s'accommoder... " A-t-on le droit de tout quitter, femme et enfants, simplement parce que l'on se rend compte - un peu tard - que l'on s'est peut-être trompé ? Adrien est parti. Chloé et leurs deux filles sont sous le choc. Le père d'Adrien apporte à la jeune femme son réconfort. À sa manière : plutôt que d'accabler son fils, il semble lui porter une certaine admiration. Son geste est égoïste, certes, mais courageux. Lui n'en a pas été capable. Tout au long d'une émouvante confidence, il raconte à sa belle-fille comment, jadis, en voulant lâchement préserver sa vie, il a tout gâché.
     
     
    Critique :
    Extrêmement court ! C'est la première chose qui me vient à l'esprit en pensant à ce livre. Tout est dit mais c'est trop court. Gavalda n'a écrit que le minimum. Pas de descriptions, de mises en bouche ou de narration, elle dit juste ce qu'il faut. Je ne sais pas trop si j'ai aimé du coup. Je ne peux baser mon avis que sur le contenu du roman, or il amène à réflexion, pas à un avis tranché. C'est intéressant. Je ne suis pas sûr que le beau-père sache vraiment trouver les bons mots aux bons moments. Son histoire est assez triste et c'est assez difficile de le juger sur son choix. Je n'ai donc qu'une chose à dire : lisez le parce qu'il n'y a pas réellement d'avis à donner sur ce livre.
     
    B.

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