158 pages

Résumé :
Après trois ans de procédures, Yann obtient enfin le droit de revoir son fils Pierrig et de l'emmener en vacances. Meurtri, celui-ci doit quitter sa mère, sa cité et partir avec son père. Voyage initiatique qui le conduira du Havre à l'ïle Drének, en passant par Vannes. Sur cette île du golfe du Morbihan, il découvre un microcosme insulaire pittoresque et attachant. Mais, dans ce décor enchanteur pourtant si paisible, Pierrig va être mêlé à de bien mystérieuses aventures. Des évènements tragiques et sanglants surviennent au cours desquels il apprendra à connaître et à aimer ce père qui lui était devenu étranger.

Critique :
Voici un roman assez sympa qui nous emmène sur une petite île de bretagne. L'histoire se déroule donc dans un joli cadre. C'est plaisant de s'imaginer les scènes. L'histoire se laisse deviner facilement même on ignore comment les personnages vont s'en sortir. Le livre est court et les éléments clés pour deviner l'intrigue sont gros comme une maison. Cela n'empêche pas d'apprécier.
Le seul bémol de ce livre est le personnage principal, Yann. L'auteur a mal choisi son âge. Il a voulu en faire quelqu'un de trop mature pour un enfant. J'ai trouvé que ça ne collait pas tellement. Les enfants peuvent parfois plus facilement toucher les lecteurs, mais cela devient incohérent si on ne respecte pas leur façon de voir. Un personnage plus âgé aurait été mieux approprié.
Je pense que ce roman est plus apte à toucher les bretons ou les insulaires, mais peut-être qu'il pourrait vous plaire.

La phrase de la fin :
"Et j'espère que ce sera un beau moulin !"

B.

47 pages

Résumé :
Quelque part en Bretagne, Louise est une petite fille qui se trouve bien solitaire dans sa rude famille paysanne. Elle, la dernière-née au milieu de ses grands frères et soeurs. Cette mélancolie ne guérit qu'aux moments où elle retrouve le beau cheval blanc nommé Gwall-Amzer. Réconfort de l'hiver; il l'emmène à travers le mauvais temps vers la lointaine école du village.
Mais ce cheval existe-t-il vraiment ? Ou bien est-ce seulement son imagination, son désir d'une vie plus belle, celui de se confier à quelqu'un, elle qui ne parle jamais à personne ?
Éloignée de son mystérieux ami, forcée de partir travailler comme bonne chez des bourgeois de la ville voisine, elle fera tout, jusqu'au bout, pour le retrouver...

Critique :
J'ai eu un petit coup de coeur pour cet album !
Il a une particularité : les textes sont très longs par rapport aux autres albums. On a en général quelques lignes sur une page et donc le livre se finit très rapidement. Ici on peut trouver une page remplie uniquement de textes. Cependant les illustrations sont loin de faire défauts. Les tons des dessins restent dans l'idée de la couverture. C'est très doux et agréable à l'oeil. L'histoire est assez longue à lire, bon point pour un album où on a souvent l'impression de se faire arnaquer sur le nombre de mots ! Elle est aussi très mignonne. La petite fille est touchante, on a envie de la protéger. Est-ce qu'elle a une imagination débordande ou est-ce qu'elle est juste très chanceuce ? C'est en le lisant que vous pourrez le décider !

B.

227 pages

Résumé :
Au bord de la lagune, Garin rencontre un homme mystérieux, tout habillé de bleu, et qui voyage avec sa fille de six ans, Lucia. Visiblement, l'homme ment sur son nom et sur les raisons qui l'amènent à Venise. Pourquoi tant de précautions ? Que craint-il donc ? Et surtout, d'où lui vient cette passion pour la couleur bleue ? Il n'en faut pas plus pour intriguer Garin.

Critique :
J'ai beau me dire que j'ai passé l'âge, je n'arrive pas à me décrocher de la plume de Brisou-Pellen. Je me suis attachée au personnage de Garin. Ce livre a une petite touche d'humour que j'adore et qui fait tout son charme. Dans ce roman on parle beaucoup en bien de la ville de Venise. L'auteur en fait l'éloge durant tout le récit, ce qui donne très envie d'y partir en vacances ! Les coutumes de l'époque où se déroule le roman sont bien décrites. On voit qu'il y a eu un travail de recherches. L'histoire en elle-même n'est pas tellement originale comparée aux autres romans de Brisou-Pellen. Ce n'est pas pour autant qu'on s'ennuit à sa lecture.
Bref c'est une merveille de la littérature jeunesse !

La phrase de la fin :
"Vieux proverbe allemand traduit du vénitien par saint Garin."

B.

56 pages

Résumé :
Poèmes sous forme de courtes fables animalières dans la lignée de Prévert, Queneau, Cadou ou Maurice Carême, illustrés par des tableaux en relief, véritables saynètes poétiques, qui ont subi un traitement scénographique et photographique d’exception, afin de leur rendre toutes les nuances et les ombres.
Grand succès critique et médiatique.

Critique :
Je ne suis décidement pas fan des poèmes... Pourtant j'en ai quand même apprécié certains. Pas vraiment pour leur musicalité mais plutôt pour la petite histoire qu'ils racontent. La plupart des poèmes de cet album sont sur les animaux. L'ambiance que dégage ce livre est très agréable, un peu comme une promenade en automne dans les bois.
En revanche j'ai adoré les illustrations ! Tout en papier maché, c'est juste sublime ! Les décors prennent vie ! J'ai donc une immense admiration pour la personne qui a réaliser toutes ces scènes et pour tout le temps qu'il y a passé ! Jusque dans les moindre détails, c'est parfait.
A déguster avec lenteur pour apprécier !

B.

405 pages

Résumé :
Un cadavre, horriblement mutilé, suspendu entre ciel et terre dans les montagnes de la région grenobloise. Une tombe, celle d'un petit garçon, mystérieusement « visitée » pendant la nuit, cependant que les dossiers le concernant disparaissaient de son école. Deux énigmes, que vont s'attacher à résoudre deux flics hors normes : Pierre Niémans, policier génial, dont les méthodes peu orthodoxes ont compromis la carrière. Et Karim Abdouf, l'ancien délinquant devenu flic, dont la couleur de peau et les dreadlocks suscitent plutôt la défiance dans le trou de province où on l'a nommé... Les deux affaires vont se rejoindre, et les deux hommes se reconnaître. Ensemble, ils vont remonter vers le terrifiant secret des rivières pourpres. Un secret qui ne nous sera livré qu'aux dernières pages de ce thriller exceptionnel.

Critique :
Du grand roman ! Dès le premier mot on embarque complétement dans cette histoire folle ! J'avais vu le film que j'avais déjà bien aimé mais alors le livre est mille fois mieux ! Ca faisait longtemps que je n'avais pas été envouté au point de ne pas pouvoir décrocher d'un livre. C'est un pari réussi pour Les rivières pourpres. On est en suspens jusqu'à la dernière page, impossible de deviner le dénouement, même en ayant beaucoup d'éléments en main ou en suspectant certains personnages. Vous risquez d'être surpris !
Le livre démarre sur deux intrigue bien distinctes qui vont finir par n'en faire plus qu'une. Les deux policiers se complétent parfaitement je trouve. Malgré leurs défauts et leurs violences, je les aime bien. Le cadre université perdue dans la campagne et les grandes montagnes de neige éternelle est très sympa aussi.
Bref si vous cherchez une lecture pour mettre en éveil votre logique et votre curiosité ce livre est fait pour vous !

La phrase de la fin :
"Il ne voyait pas quel genre de soleil pouvait éclairer les ténèbres qui emprisonnaient son coeur."

B.