• Jeff Lindsay, Ce cher Dexter

    483 pages

    Résumé :
    Il est lui-même serial-killer quand il ne s'emploie pas à les traquer. Lui, c'est Dexter, expert au service médico-légal de Miami. Un homme tout à fait moral : il ne tue que ceux qui le méritent. Mais aussi très méticuleux : il efface toute trace de sang après avoir découpé les corps... Un jour, il est appelé sur les lieux d'un crime perpétré selon des méthodes très semblables aux siennes. Dexter aurait-t-il rencontré son alter ego ? Ou serait-ce lui qui... Impossible...


    Critique :
    Ce tout petit livre a eu l'honneur de rejoindre ma modeste bibliothèque !
    J'avais entendu parler de ces nouvelles éditions Point 2 qui propose des romans en mini format. Il m'en fallait un ! Je dois avouer que c'est très pratique ! Le livre se glisse partout, une poche, un sac... Un livre au format poche se transporte aussi facilement mais avec Point 2 on peut en avoir plusieurs à la fois ! Et ça ne pèse pas très lourd, autre point pratique !
    En revanche à lire c'est plutôt pénible, et là toute ma joie retombe... C'est écrit petit sur une toute petite page donc on est obligé d'avoir le livre sous le nez pour ne pas se fatiguer les yeux. On a pas toujours des accoudoirs sous la main pour être à l'aise ! De plus quand on a un bon rythme de lecture on doit tourner les pages très rapidement, ça casse la lecture ! Du coup, comme on est pressé de lire la suite, on a tendance a abimé les pages. En effet, c'est du papier bible et c'est très très fragile ! On ne peut pas non plus mouiller les pages au risque de les percer.
    C'est donc un format que j'utiliserai uniquement si je pars en voyage (si je ne décide pas d'investir dans une liseuse !) parce qu'à ce niveau là il est bien pratique, mais pour la vie courante format poche ou grand format me satisfont amplement !

    Venons-en au contenu ce de livre ! Je l'ai choisi parce que je regarde la série Dexter que j'apprécie beaucoup. Et malheureusement ou heureusement, ça dépend du point de vue où on se place, c'est exactement la même chose ! La série a repris très fidèlement l'histoire. Les caractères des personnages sont identiques, les lieux également et il en va de même pour l'intrigue ! Ca correspond à la première saison pour être exact.
    Il n'y a que quelques menus détails qui changent (comme certaines relations entre les personnages) et le dénouement qui est plus glauque dans le livre.
    C'est un très bon roman mais c'est vrai que cette lecture ne m'a rien apporté puisque je connaissais déjà tout ! Je suis donc déçue d'avoir perdu mon temps à lire ce livre mais d'un autre côté je suis contente que le scénario soit aussi fidèle au roman !
    Je vous encourage à regarder la série ou découvrir le bouquin mais peut-être pas les deux !


    La phrase de la fin :
    "La merveilleuse, la musicale lune ronde et rousse."

    B.


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  • Hugh Laurie, Tout est sous contrôle

    382 pages

    Résumé :
    On connaît rarement la tête des auteurs de polars. Mais lui, c’est différent : Hugh Laurie est le Dr House sur le petit écran. Ce roman franchement réussi, mettant en scène un ancien militaire d’élite refusant de tuer un homme d’affaires malgré une grosse récompense, avant d’aller le prévenir du danger, ressemble comme deux gouttes de sang à l’ambiance des aventures de notre héros télévisé. Même humour décapant, même mauvais esprit jubilatoire, même soin porté à des intrigues soignées et imprévisibles. So British !


    Critique :
    Je suis une grande fan de la série Dr House que je vous encourage à la regarder quoique les dernières saisons, et surtout la toute dernière, soient assez décevantes.

    C'est l'acteur du célèbre Dr House qui a écrit ce roman et je voulais voir s'il avait autant de talent en tant qu'écrivain. La réponse est nuancée, mais dans l'ensemble négative. Ce livre est exactement dans le même ton que la série : cynisme mais avec humour !

    C'est le protagoniste, Thomas Lang, en fait qui a beaucoup d'humour. En tout circonstance il aura la petite remarque qui fait sourire. C'est vraiment le point fort du bouquin.

    L'histoire, elle, est originale mais part un peu dans tout les sens. J'ai eu un peu de mal à suivre par moment. Il a eu plusieurs évenements dont je n'ai pas compris l'intérêt. S'ils n'avaient pas eu lieu la situation aurait été la même mais avec l'avantage d'être moins compliquée ! On a parfois l'impression que l'auteur cherche à rajouter des chapitres histoire d'avoir plus de pages...

    Pour autant on s'accroche rapidement à l'intrigue et les pages défilent. Seulement quand survient le dénouement, la déception pointe le bout de son nez. Quel est l'intérêt du récit au final ? Je cherche toujours... Thomas Lang s'est lancé dans une entreprise frauduleuse, alors qu'il se dit un gars droit, tout ça pour une femme qui va se révéler être totalement différente de ce qu'on pensait. Enfin là-dessus aucune explication !

    On m'avait prévenu que ce roman était très décevant mais je voulais me faire mon opinion. J'ai eu une lecture agréable mais je n'en garderai aucun souvenir d'ici quelques temps. Dommage !

    En revanche, Hugh Laurie est aussi doué en tant qu'acteur qu'en tant que musicien ! Je vous recommande d'écouter son album Let them talk où les adeptes de Dr House version originale seront ravis de retrouver la si belle voix de notre bon vieux docteur !


    La phrase de la fin :
    "Dans les six mois qui ont suivi, les ventes à l'étranger du missile sol-air Javelin ont progressé d'un peu plus de quarante pour cent."

    B.


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  • Agatha Christie, Dix petits nègres

    311 pages

    Résumé :
    Dix personnes apparemment sans point commun se retrouvent sur l'île du Nègre, invités par un mystérieux M. Owen, malheureusement absent. Un couple de domestiques, récemment engagé, veille au confort des invités. Sur une table du salon, dix statuettes de nègres. Dans les chambres, une comptine racontant l'élimination minutieuse de dix petits nègres. Après le premier repas, une voix mystérieuse s'élève dans la maison, reprochant à chacun un ou plusieurs crimes. Un des convives s'étrangle et meurt, comme la première victime de la comptine. Une statuette disparaît. Et les morts se succèdent, suivant le texte à la lettre. La psychose monte. Le coupable se cache-t-il dans l'île, parmi les convives ?
    Une poignée de personnages admirablement campés, une ambiance tendue, un suspense à couper le souffle et une fin complètement inattendue... La reine de crime nous livre ici un classique de la littérature policière !


    Critique :
    Je ne crois pas avoir besoin de présenter ce roman. C'était une évidence que je le lirais un jour et c'est chose faite ! Ce n'est pas la première fois que je lis un roman d'Agatha Christie et une nouvelle fois j'ai totalement accroché avec son style ! C'est bien écrit et c'est drôle. C'est sûrement le plus amusant des policiers que j'ai pu lire jusqu'à maintenant. L'histoire est tragique mais Christie la raconte d'une façon tellement originale !
    Il est impossible de deviner qui est le coupable. Vous le soupçonnerez sûrement parce que tout les personnages vous paraîtront suspect à un moment ou un autre ! Ils sont tous uniques et possèdent une part sombre, celle qui nous fait douter d'eux.
    L'histoire se déroule sur une île et c'est plutôt sympa. Ca rend l'intrigue encore plus compliqué !
    En tout cas c'est sûr que si vous commencez à lire ce livre, vous aurez envie d'en connaître la fin le plus vite possible !

    B.



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  • Marie-France Pisier, Le bal du gouverneur

    216 pages

    Résumé :
    Au collège de Nouméa, Théa Forestier n'est pas une élève comme les autres. Elle a quinze ans à peine. Mais sous sa robe à smocks, son visage lisse et sa frange bien nette se cache un petit carnassier cruel. Son frère et elle s'aiment à la vie, à la mort. Avec Isabelle Demur, sa meilleure amie, elles veulent tout partager. Tout, tout de suite. Ivre de sensations nouvelles, elle joue la passion, la haine, la souffrance, la peur, le plaisir. Elle humilie son amoureux, terrorise Isabelle. Cachée derrière les bougainvillées, elle espionne sa mère qui, tous les matins, disparaît pour d'étranges promenades à cheval.
    Chronique tumultueuse du monde des colonies à l'heure où la IVe République agonise, le Bal du Gouverneur en restitue la violence, la sensualité et les sortilèges.
    Vous y apprendrez les mille et une manières d'utiliser une bicyclette, la valeur inestimable des cagous - ces oiseaux qui aboient -, comment les cornes de nacre repoussent les requins-marteaux, comment une adolescente peut, seule, neutraliser un phare, comment on tue des bagnards avant l'arrivée du ministre...et comment on peut - presque - mourir d'amour.


    Critique :
    Je voulais le lire depuis un bon moment à cause du lieu où se déroule le récit : La Nouvelle-Calédonie. De ce point de vue là, je n'ai pas été déçu. On voyage à l'autre bout du monde le temps d'une histoire et c'est bien agréable ! L'auteur décrit extrêmement bien les paysages mais également les populations et leurs us et coutumes. Elle a vécu là-bas et on peut ressentir cette expérience dans sa façon de raconter les choses.
    Cependant j'ai moins apprécié le caractère des personnages. Ils sont crédibles, ce n'est pas le problème, c'est juste qu'ils ont des comportements très agaçants, en particulier Théa et Isabelle. Elles ont un fond très méchant toute les deux (même si elles s'aiment quand même). Ca fait parti du roman de Pisier mais j'avoue que c'est ce qui m'a empêché d'avoir un coup de coeur pour ce bouquin ! De plus l'auteur a un style bien particulier mais auquel je n'ai pas spécialement adhéré...
    Ce livre est donc globalement une déception mais je le relirai peut-être un jour pour voir si mon opinion a changé.

    En relisant cet article je me rends compte que mon avis ne donne pas envie de découvrir ce livre alors qu'au contraire il mérite d'être lu. Il est original et des romans qui ont un décor comme celui-ci il n'y en a pas beaucoup !


    La phrase de la fin :
    "Elle trouve le moyen de se réveiller, quelques heures plus tard, au bruit des pages qui tournent."

    B.


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  • Paulo Coelho, Le zahir

    364 pages

    Résumé :
    Le livre, écrit à la première personne par un auteur célèbre, se présente comme un récit autobiographique et commence à la façon d'un roman policier. Esther, sa femme, correspondante de guerre qui a couvert tous les conflits de la planète, disparaît sans laisser ni traces ni information. Cette disparition ne l'oblige pas seulement à remettre en cause son couple et toutes ses certitudes concernant cette femme qu'il a toujours considérée comme sa source d'inspiration. C'est sa vie tout entière et les principes qui l'ont guidée qui se trouvent profondément bouleversés. Esther devient son Zahir, son idée fixe, son obsession, sa seule raison de vivre. Avec l'aide de Mikhail qui fut l'interprète d'Esther lors de sa dernière mission, l'auteur rejoint Almaty, au Kazakhstan au fil d'un périple qui les conduira à traverser la steppe, son désert, sa magie et ses légendes.


    Critique :
    C'est un roman que j'ai lu dans le cadre du challenge ABC. Je voulais lire L'alchimiste de cet auteur à la base mais ce n'est que partie remise !

    (Parenthèse) Ca fait un petit moment que j'ai fait cette lecture et elle n'est plus très fraiche dans mon esprit. J'avoue que depuis quelques temps j'ai tendance à les entasser sans rédiger de critiques... Il faut dire que depuis quelques temps aussi je n'ai plus aucun coup de coeur et écrire des avis sur des romans qu'on n'a ni particulièrement aimé ni détesté, c'est pas évident. Bref, j'espère que le tome 1 de Night World que je viens d'emprunter (et qui sera ma prochaine lecture) va me faire passer une nuit blanche, sinon je désespère !

    Revenons à Zahir, un roman que j'aurais dû adorer puisqu'il est ô combien philosophique ! J'ai beaucoup aimé ceci dit mais la magie n'était pas au rendez-vous.
    Le résumé m'a pourtant plu : l'histoire d'un homme pour qui sa femme devient le Zahir, c'est-à-dire son obsession. Le début est également promettereur car on a affaire à un couple plutôt ordinaire, avec ses hauts et ses bas. On suit leur amour et leurs querelles. Et puis la femme disparaît et le personnage principal en devient presque fou. On comprend sa détresse et on tente de répondre avec lui aux milles et une questions qu'il se pose. C'est cette partie qui est la plus longue. Le protagoniste n'en finit pas de se remettre en question ! Ce n'est que quand il décide de partir en quête de réponse à travers sa ville et le Kazakhstan que j'ai réembarqué dans le récit. L'histoire redevient intéressante et surtout on est accompagné par un personnage un peu hors-norme, Mikhail. On met du temps à comprendre qui il est et quel rôle il joue, si seulement on le comprend à un moment. Il m'a paru un peu fou aux premiers abords.
    Le dénouement est magnifique. Il y a au moins un gros point positif dans ce roman, c'est que sa fin vaut le coup d'oeil.
    L'écriture est parfois un peu répétitive et j'ai eu plusieurs fois l'impression que l'auteur a voulu en faire trop. C'est un peu démesuré par moment...
    Ca reste une bonne découverte mais seulement quelques semaines après cette lecture je me rends compte que je l'ai déjà presque oubliée...


    La phrase de la fin :
    "Je me suis levé, je l'ai prise par les épaules, et je l'ai bénie, comme j'avais été béni."

    B.


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