• Catherine Kalengula, Obsession

    256 pages

    Résumé :
    Gisèle, une jeune danseuse française de dix-neuf ans, débarque à New York dans le but de faire carrière dans l’un des théâtres de la mythique Broadway. Mais elle rate son audition et voit ses rêves s’envoler. Pourtant, elle est remarquée par le propriétaire du théâtre, qui lui propose un poste de femme de ménage dans son établissement : elle pourra ainsi assister discrètement aux répétitions en attendant de trouver un rôle dans un spectacle. Mais bientôt, des phénomènes étranges se manifestent autour de Gisèle. Elle apprend alors qu’un jeune danseur s’est suicidé dans ce théâtre, quatre décennies auparavant. Gisèle est-elle devenue folle, ou est-il possible que la présence qui semble l’enlacer lorsqu’elle s’entraîne en cachette sur la scène du théâtre soit un fantôme ?


    Critique :
    Mon avis est relativement le même que le précédent (cf 16 lunes) si ce n'est qu'ici je n'ai même pas apprécié la lecture.

    Je me demande donc pourquoi ces deux romans semblables dans le fond sont de qualité sensiblement opposée ! Sûrement le fait qu'Obsession soit un roman français ! C'est une blague qui n'en est malheureusement pas vraiment une... Autant je considère que parmi les plus grands auteurs on compte beaucoup de français, autant je pense que la littérature contemporaine française compte très peu de perles rares. Les talents sont toujours découverts trop tard !

    Revenons-en à Obsession, petit livre qui se laisse lire mais qui est très loin d'atteindre des sommets, faute au manque de dynamisme et de crédibilité, à la légèreté des personnages, aux dialogues sans réalisme, bref je pourrai continuer sur ma lancée mais je crois que vous avez compris l'essentiel. (Choses dont 16 lunes réussit quand même à s'approcher, voire atteindre.) Les 10-15 ans aimeront peut-être...

    B.

     


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  • Kami Garcia & Margaret Stohl, 16 lunes

    640 pages

    Résumé :
    J’ai longtemps rêvé de cette fille. Elle apparaissait dans un cauchemar où, malgré tous mes efforts, elle tombait sans que je ne puisse la sauver. Je me savais lié à elle d’une façon particulière. Et puis un jour, elle est arrivée en chair et en os au lycée de Gatlin, notre petite bourgade du Sud des Etats-Unis. Elle était belle et mystérieuse. Si j'avais su qu'en même temps que cette fille surgirait aussi une malédiction... J'étais éperdument amoureux, mais cet amour était perdu d'avance.


    Critique :
    J'écris mes ressentis sur mes lectures depuis un bout de temps maintenant et de plus en plus souvent j'ai l'impression de dire la même chose. C'est encore plus vrai avec ce genre de roman. Donc je vous préviens, je vais radoter !

    Comme d'habitude je l'ai lu très rapidement et j'ai pris énormément de plaisir à le faire. Comme d'habitude je ne sais absolument pas comment j'ai pu aimé un tel roman, si ce n'est que la part niaise en moi prend le dessus. Parce que il faut l'avouer c'est un peu crétin, romantique à l'écoeurement et stéréotypé à en mourir ! Et pourtant le charme est bel et bien là, j'adhère, j'accroche et il me tarde de lire le second tome...
    Ca détend tellement ce genre de lecture ! Un évènement surviendra toujours au moment où on si attend le moins (ou pas, puisqu'on sait qu'il va se passer quelque chose mais bon...). Il y aura toujours une magnifique histoire d'amour torturée avec des personnages si mystérieux et charismatiques. On aura toujours à faire à de la magie ou des faits inexpliqués (avec des explications qui tiennent rarement la route mais, oui, on y croit !).

    Bref les auteurs et les éditeurs ont bien compris le filon et l'exploitent jusqu'au jour où les lecteurs finiront par s'en lasser... Ce qui n'est pas vraiment près d'arriver pour ma part !
    Lisez 16 lunes (sans oublier de débranchez votre cerveau) mais par pitié n'allez pas voir l'adaptation cinématrographique Sublimes créatures sous peine d'irréversibles dommages...

    (Prochainement un commentaire du film.)

    B.


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  • Tracy Chevalier, La jeune fille à la perle

    313 pages

    Résumé :
    La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. Nous sommes à Delft, au dix-septième siècle, l'âge d'or de la peinture hollandaise. Griet s'occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s'efforçant d'amadouer l'épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune très jalouse de ses prérogatives. Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l'introduit dans son univers. À mesure que s'affirme leur intimité, le scandale se propage dans la ville...


    Critique :
    Suite à la révélation qu'à été Prodigieuses créatures de Tracy Chevalier, je ne pouvais que lire La jeune fille à la perle et ce fut un deuxième coup de coeur !

    Effectivement je suis de nouveau tombée sous le charme de sa magnifique plume. Du début à la fin j'ai été transporté dans la maison du grand peintre Vermeer ! Les décors sont extrêmement bien plantés et bien décrits, c'est plus vrai que nature...

    Le personnage de Griet est plein de candeur, de timidité et d'intelligence, bref c'est un régale que de suivre son histoire. Les autres personnages ne sont pas en reste d'ailleurs. Rien à redire.

    Le roman m'a souvent fait pensé au livre Le parfum de 
    Süskind mais au lieu d'aiguiser le sens de l'odorat, ici c'est la vue, ce qui rend ces deux romans formidables puisque ce sont des sens qui ne devraient pas être utilisé pendant une lecture ! 

    Surtout c'est l'histoire qui est génial. J'adore le thème et Tracy Chevalier le développe avec brio. Malgré tout les problèmes que va rencontrer Griet, l'ambiance du roman reste très douce et calme. C'est une lecture apaisante, idéal avant d'aller se coucher.

    Quel roman de cette auteur vais-je lire maintenant ?

    B.


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  • Alain Bodel, Espoir l'enfant prodige

     

    Espoir l'enfant prodige, aux pays des rêves et le méchant sorcier :
    Espoir est une petite fille rêveuse. Une nuit, une fée décide de l’envoyer trois jours et trois nuits durant au pays des rêves magiques : une mission l’attend. Une nouvelle fois, elle aura à sauver le village. Car ce n’est pas la première fois qu’elle vient ici. Après tout, n’était-ce pas elle qui avait stoppé Apocalypse ? Mais qui était vraiment ce méchant sorcier ?
    À cheval entre deux mondes qui n’en forment peut-être qu’un, les aventures d’Espoir jouent avec l’imaginaire pour donner vie à une réalité multiple. Car tout problème a sa solution, Alain Bodel propose aux enfants de suivre la voie d’Espoir. Alors, qu’attendez-vous pour rejoindre notre héroïne et son village magique ?

    Espoir l'enfant prodige et le grimoire enchanté et le monde marin et la cité des rêves perdus :
    Espoir n'est pas une fillette comme les autres. Elle se voit confier de délicates missions. Les Bristaud volent la lumière magique du grimoire enchanté, tandis que les Bagourras saccagent le monde marin pour y puiser du pétrole: elle doit intervenir. Mais dans la cité des rêves perdus, c'est son propre destin qu'elle devra prendre en main...
    Trois contes, trois univers, où le rêve et l'espoir sont rois. Au fil des aventures de son héroïne prodige, Alain Bodel emmène les jeunes lecteurs en voyage tout en les sensibilisant à l'écologie. Espoir ? Un monde peuplé de fables pour s'émerveiller et réfléchir.



    Critique :
    Cela faisait bien longtemps que je ne m'étais pas plongée dans un livre jeunesse et retrouver le genre de ma toute petite enfance m'a fait très plaisir !

    On trouve en effet des petites histoires très traditionnelles : un méchant contre qui va se battre un gentil héros. On ne peut pas dire qu'il y ait de l'originalité mais le charme des contes fonctionne pour autant très bien. On s'attache à cette petite fille toute mignonne au prénom si évocateur. Je suis sûr que les enfants vont s'y identifier rapidement et seront curieux de savoir comment elle va sauver les différentes populations qu'elle rencontre !

    Les deux recueils sont complémentaires puisque les contes sont liés par le même personnage qui grandit au fur et à mesure. J'ai beaucoup apprécié cette unité. On a d'autant plus envie de lire la "suite". (Les contes peuvent être lus totalement dans le désordre, ça ne gêne pas la compréhension, mais il y a à travers les deux livres un début et une fin.) De plus, ils sont construits selon le même schéma ce qui crée un certain attachement.

    J'ai moins apprécié en revanche l'écriture. J'ai constaté énormément de fautes d'orthographes et de coquilles dans le texte, c'est d'autant plus moyen que le livre est destiné à des enfants... Au-delà de ces quelques problèmes de relecture, le style est très répétitif ! C'est presque s'il n'y a pas un "puis" à chaque phrase. Je suis consciente qu'en s'adressant à des enfants l'écriture doit être adaptée mais elle est peut-être un peu trop simple ici.

    La taille de l'écriture, elle, est parfaite. Suffisamment grosse pour des gamins qui commencent tout juste à lire. La taille du conte aussi est bien choisie : ni trop court pour être frustré ni trop long pour être ennuyé. Cependant il manque des illustrations à mon goût ! Pour être honnête je ne pense pas que se soit le format qui captiverait le plus les enfants.

    Dans l'ensemble ce fut une jolie découverte malgré les très nombreuses fautes. Il manque pour ma part encore pas mal d'aspect (énergie, émotion, humour...) pour que ces deux petits bouquins passent en roman à partager.

    Un grand merci à Janyce Wang et les éditions Société des écrivains !

    B.


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  • Jean Anouilh, Antigone

    136 pages

    Résumé :
    Après Sophocle, Jean Anouilh reprend le mythe d'Antigone. Fille d'Oedipe et de Jocaste, la jeune Antigone est en révolte contre la loi humaine qui interdit d'enterrer le corps de son frère Polynice. Présentée sous l'Occupation, en 1944, l'Antigone d'Anouilh met en scène l'absolu d'un personnage en révolte face au pouvoir, à l'injustice et à la médiocrité.


    Critique :
    Cela fait des mois que je me demande comment écrire cette critique et je n'y arrive toujours pas !

    Je vais donc commencer par vous rappelez le fameux mythe d'où cette pièce est tirée (résumé trouvé sur Wikipédia) :
    Antigone est la fille d'Œdipe et de Jocaste, souverains de Thèbes. Après le suicide de Jocaste et l'exil d'Œdipe, les deux frères d'Antigone, Étéocle et Polynice se sont entretués pour le trône de Thèbes. Créon, frère de Jocaste est – à ce titre – le nouveau roi et a décidé de n'offrir de sépulture qu'à Étéocle et non à Polynice, qualifié de voyou et de traître. Il avertit par un édit que quiconque osera enterrer le corps du renégat sera puni de mort. Personne n'ose braver l'interdit et le cadavre de Polynice est abandonné à la chaleur et aux charognards.
    Seule Antigone refuse cette situation. Malgré l'interdiction de son oncle, elle se rend plusieurs fois auprès du corps de son frère et tente de le recouvrir avec de la terre. Elle empêche Ismène, sa sœur, de l'accompagner, évitant ainsi que toutes deux ne meurent.

    Voilà pour le rappel historique, mais maintenant qu'en ai-je pensé ? J'ai envie de dire rien de plus ni de moins que ce qui en a déjà été dit... C'est un peu succint je reconnais.
    C'est une pièce ô combien dramatique, qui finit effectivement très tragiquement et qui soulève de nombreuses questions d'ordre philosophiques telles que le pouvoir, l'honneur, la révolte...
    Pour les commentaires approfondis, vous les trouverez abondamment sur internet.
    Vu mon avis je me rends compte que l'Antigone d'Anouilh ne m'a pas percuté plus que ça, l'aurais-je lu trop vite ?

    B.


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