• Céline Minard, Faillir être flingué

    326 pages

    Résumé :
    Un souffle parcourt l'espace inhospitalier des prairies vierges du Far-West, aux abords d'une ville naissante vers laquelle toutes les pistes convergent. C'est celui d'Eau-qui-court-sur-la plaine, une jeune Indienne dont tout le clan a été décimé, et qui, depuis, déploie ses talents de guérisseuse aussi bien au bénéfice des Blancs que des Indiens. Elle rencontrera les frères Brad et Jeff traversant les grands espaces avec leur vieille mère mourante dans un chariot brinquebalant tiré par deux boeufs opiniâtres ; Gifford qui manque de mourir de la variole et qu'elle sauve in extremis ; Zébulon poursuivi par Elie dont il a dérobé la monture, Arcadia, la musicienne itinérante, qui s'est fait voler son archet par la bande de Quibble. Et tant d'autres personnages, dont les destins singuliers, tels les fils entretissés d'une même pelote multicolore, composent une fresque sauvage où le mythe de l'Ouest américain, revisité avec audace et brio, s'offre comme un espace de partage encore poreux, ouvert à tous les trafics, à tous les transits, à toutes les itinérances. Car ce western des origines, véritable épopée fondatrice, tantôt lyrique, dramatique ou burlesque, est d'abord une vibrante célébration des frontières mouvantes de l'imaginaire.


    Critique :
    Nous voilà en plein coeur d'un western. Indiens, cow-boys, saloon, diligences, aucun doute l'auteur nous plonge entièrement dans son univers. Sa plume est vive et sait retranscrire à la perfection l'ambiance du far west.

    On suit plusieurs personnages différents qui vont évidemment finir par tous se rencontrer. Ils construisent petit à petit leurs nouvelles vies le long de cette rue sortie de terre au milieu de nul part. Ils vivent les premiers rêves américains, en partant de rien.

    J'ai pour ma part adoré l'histoire. L'envie de voyage et d'aventure est omniprésente dans ce livre. On voyage autant dans le temps que dans l'espace.

    Je vous recommande chaudement ce merveilleux récit !

    B.


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  • Guillaume Musso, L'appel de l'ange

    Résumé :
    Dans leur téléphone, il y avait toute leur vie...

    New York. Aéroport Kennedy.
    Dans la salle d’embarquement bondée, un homme et une femme se télescopent. Madeline et Jonathan ne s’étaient jamais rencontrés, ils n’auraient jamais dû se revoir. Mais en ramassant leurs affaires, ils ont échangé leurs téléphones portables. Lorsqu’ils s’aperçoivent de leur méprise, ils sont séparés par 10 000 kilomètres : elle est fleuriste à Paris, il tient un restaurant à San Francisco.
    Cédant à la curiosité, chacun explore le contenu du téléphone de l’autre. Une double indiscrétion et une révélation : leurs vies sont liées par un secret qu’ils pensaient enterré à jamais...


    Critique :
    Je dois bien avouer que j'ai été surprise. Pour la première fois j'ai vraiment apprécié la lecture d'un roman de Musso. Et pourtant si je me suis décidée à ouvrir ce livre c'est bien parce que le papier me manquait. En effet je ne lis que sur liseuse en ce moment et n'ayant que Musso sous la main je n'ai pas eu le choix. Mais très agréablement surprise donc !

    Je ne vois pas ce que je pourrai redire. J'ai été complètement plongé dans cette intrigue au allure policière. L'histoire est bien ficelée et c'est difficile de lâcher prise.

    Je reprochais à Musso des histoires certes sympathique mais fades, des personnages stéréotypés, un plume commerciale. C'est peut-être facile à lire mais c'est prendre le lecteur pour un demeuré. Cependant ici je n'ai absolument pas ressenti ça. Ca aurait été mon 1er roman de Musso que j'aurais été emballé par la plume de l'auteur. Est-ce dû à mon humeur ? Est-ce dû à un réel changement dans le style de Musso ?

    On est d'accord l'histoire n'est pas crédible une seule seconde mais quelle importance ? On lit une fiction pas un narration journalistique. Le tout n'est pas que ça soit plausible mais qu'on y croit. Et là c'est la cas !

    Conclusion : continuez sur les romans de Musso sortis après 2011, on fera bien si la tendance continue.

    B.


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  • Eric-Emmanuel Schmitt, Ulysse from Bagdad # Mes évangiles

    320 pages                                                172 pages


    Ulysse from Bagdad
    Je m'appelle Saad Saad, ce qui signifie en arabe Espoir Espoir et en anglais Triste, Triste.
    Saad veut quitter Bagdad, son chaos, pour gagner l'Europe, la liberté, un avenir. Mais comment franchir les frontières sans un dinar en poche ? Comment, tel Ulysse, affronter les tempêtes, survivre aux naufrages, échapper aux trafiquants d'opium, ignorer le  chant des sirènes devenues rockeuses, se soustraire à la cruauté d'un geôlier cyclopéen ou s'arracher aux enchantements amoureux d'une Calypso sicilienne ?
    Tour à tour violent, bouffon, tragique, le voyage sans retour de Saad commence. D'aventures en tribulations, rythmé par les conversations avec un père tendre et inoubliable, ce roman narre l'exode d'un de ces millions d'hommes qui, aujourd'hui, cherchent une place sur la terre: un clandestin.Conteur captivant, témoin fraternel, Eric-Emmanuel Schmitt livre une épopée picaresque de notre temps et interroge la condition humaine. Les frontières sont-elles le bastion de nos identités ou le dernier rempart de nos illusions ?


    Mes évangiles
    Sur la colline des oliviers, quelques heures avant son arrestation, Jésus se demande comment il en est venu là. Est-il bien le Messie ? Trois jours plus tard, de son palais, Ponce Pilate mène l'enquête sur le cadavre qui a disparu de son tombeau. Même quand celui-ci réapparaît, vivant, Pilate tient à trouver une explication rationnelle des événements. Deux héros saisis par le doute. Deux héros dépassés par ce qui leur arrive.
    En réécrivant mon roman L'Évangile selon Pilate pour la scène, j'ai taillé une version forte, brutale, urgente de ce récit. Si je l'ai appelé Mes Évangiles, c'est pour signifier que je n'y délivre aucune vérité, seulement ma vision très subjective des choses... N'avons-nous pas, tous, croyants ou incroyants, fabriqué un cinquième évangile ? Je préfère épaissir les mystères que les résoudre.


    Critique :
    Ah Schmitt ! Comment ne pas adorer tes romans ? Je crois que personne se sera surpris si je dis que j'ai encore une fois dévoré ses bouquins !

    Une plume fluide, des histoires passionnantes, des personnages attachants, bref je ne taris jamais d'éloges quand il s'agit de Schmitt. Il revisite ici à sa façon des grands classiques de littérature et il le fait avec style.

    Je ne peux pas faire une critique beaucoup plus longue car ces lectures sont très anciennes. Je crois bien que ça fait plus d'un an que je dois m'y atteler ! Ceci dit ça prouve que ce sont de bons romans car je me rappelle encore de l'histoire et de l'impression qu'elles m'ont laissée. Je ne peux pas en dire autant pour tous les livres que j'ai lu !

    B.


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  • E.L. James, Cinquante nuances de Grey

    560 pages

    Résumé :
    Romantique, libérateur et totalement addictif, ce roman vous obsédera, vous possédera et vous marquera à jamais.

    Lorsqu’Anastasia Steele, étudiante en littérature, interviewe le richissime jeune chef d’entreprise Christian Grey, elle le trouve très séduisant mais profondément intimidant. Convaincue que leur rencontre a été désastreuse, elle tente de l’oublier – jusqu’à ce qu’il débarque dans le magasin où elle travaille et l’invite à un rendez-vous en tête-à-tête.
    Naïve et innocente, Ana ne se reconnait pas dans son désir pour cet homme. Quand il la prévient de garder ses distances, cela ne fait que raviver son trouble.
    Mais Grey est tourmenté par des démons intérieurs, et consumé par le besoin de tout contrôler. Lorsqu’ils entament une liaison passionnée, Ana découvre ses propres désirs, ainsi que les secrets obscurs que Grey tient à dissimuler aux regards indiscrets…


    Critique :
    Je ne fais pas vraiment dans l'originalité puisque c'est LE roman du moment. Alors, que dire ? Évidemment ça se lit bien et on reste facilement accroché à l'histoire. Est-ce que pour autant ça en vaut objectivement le coup ? Pas une seule seconde ! C'est typiquement le livre qui tient les lecteurs en haleine avec une fiction qui ne vaut pas un clou. Grâce à quoi ? A un peu d'amour et beaucoup de sexe, tout simplement j'ai envie de dire.

    Ce texte est bourré de clichés. Pourquoi est-ce que l’héroïne est forcément vierge ? Il n'y a que moi que ça choque que Christian Grey soit un étalon infatigable ? D'ailleurs pourquoi est-il si riche ?
    Je pourrais continuer longtemps comme ça. J'ai plus eu l'impression de lire un porno que une vraie histoire d'amour sado maso.

    Pourtant je dois bien l'avouer : j'ai terminé le roman. J'avais envie de savoir si Anastasia finirait avec Christian ! Je me suis bien fais avoir parce qu'à la fin on a un putain de suspens (oui ça m'a vraiment énervé). J'ai plus qu'à lire le 2ème tome pour connaître la suite. Et après on va me dire que c'est pas du marketing. J'ai bien envie de dire à Anastasia d'aller se faire m%@# mais je crois que ça serait de circonstance...

    B.


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  • Stieg Larsson, Millenium

    Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes :
    Depuis quarante-quatre ans, Harriet Vanger, la nièce bien aimée de l'industriel Henrik Vanger a disparu. Il est persuadé qu'un membre de sa famille l'a assassinée. En parallèle, le célèbre journaliste Mikaël Blomkvist est condamné pour diffamation dans l'affaire Wennerstrom. Vanger convainc Blomkvist d'enquêter sur l'assassinat de Harriet. Au cours de son enquête, Mikaël Blomkvist va faire la rencontre d'une jeune fille atypique aux multiples talents, Lisbeth Salander, qui va l'aider à élucider le mystère.

    La Fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette :
    Un an après la double affaire Vanger/Wennerstrom, nous retrouvons Lisbeth Salander et Mikaël Blomkvist dans une nouvelle histoire. Lisbeth est accusée d'un double homicide d'une rare violence à Stockholm, dont les victimes se trouvent être des connaissances de Blomkvist. Rapidement, elle se trouve accusée d'un troisième meurtre et un avis de recherche national est lancé. Lisbeth entame alors une longue cavale pour d'une part échapper à la police et d'autre part résoudre cette énigme : qui a tué ces gens et pourquoi ? Elle sera soutenue par son ami journaliste ainsi que par son ami et ancien employeur, Dragan Armanskij.

    La Reine dans le palais des courants d'air :
    Ce troisième tome est la suite directe du précédent. Dans cet ultime volet, on retrouve Lisbeth Salander à l'hôpital, isolée et sous mandat d'arrêt. De son côté, Mikaël Blomkvist s'attaque à une nouvelle enquête de taille dans le but d'aider son amie : trouver qui, dans la police de sécurité, tient à détruire une fois encore la vie de Lisbeth Salander. L'ennemi est colossal cette fois-ci, mais les soutiens envers Lisbeth plus nombreux aussi, saura-t-on enfin pourquoi et comment ?


    Critique :
    Une excellente trilogie ! Toutes les conditions sont réunies pour nous faire passer de superbes moments avec ce polar : personnages attachants, intrigue haletante, enquêtes policières et journalistiques, faits historiques suédois, etc. La liste est longue.

    Si je devais résumer en une phrase, je vous dirais que j'ai été captivé du début à la fin et je vous recommanderais ces lectures. Cependant si je cherche à être un tant soit peu critique, je dois bien avouer que l'intrigue s'essouffle au fil des tomes. Le dernier tome en particulier s'emmêle profondément la plume en rajoutant des récits au récit. Il est d'ailleurs un peu long à lire car l'histoire est répétée selon le point de vue de chaque personnage (histoire d'être sûr qu'on a bien compris) mais nous, tout ce qu'on veut, sait connaître le fin mot du polar ! Mis à part ça (et une fin bâclée au niveau des relations amoureuses) je reste très enthousiaste sur ces romans.

    Un autre point que j'aimerais aborder dans ma critique est que Stieg Larsson fait une éloge du métier de journaliste, du moins selon mon interprétation. J'ai eu envie de me reconvertir et de moi aussi commencer à mener de grandes enquêtes sur les grandes puissances de ce monde et les magouilles des états. Il faudrait vraiment être candide et influençable pour voir là une vérité. Comme s'il suffisait d'être animé de hautes valeurs et d'une morale irréprochable pour faire un travail journalistique de qualité... Je vous invite à regarder le documentaire Les nouveaux chiens de garde qui vous expliquera l'envers du décor. Reste que la meilleure qualité d'un journaliste reste son esprit critique et sa capacité à étayer ses sources. A bon entendeur !

    B.


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