• Cornelia Funke, Le prince des voleurs

    462 pages

    Résumé :
    Dans le dédale des canaux et des ruelles glacées de Venise, deux orphelins cherchent un abri. Ils sont recueillis par des gamins des rues qui se cachent dans un cinéma abandonné. La petite bande survit grâce aux larcins de leur chef, le fascinant Scipio, appelé le Prince des Voleurs.
    Tout se passerait bien si un détective n'était à leurs trousses, et si le Prince des Voleurs ne les avait entraînés dans un curieux cambriolage. Peuvent-ils imaginer qu'en dérobant l'aile en bois d'un étrange manège chacun sse retrouvera face à un choix incroyable : rester enfant ou devenir adulte?
    Un grand roman attachant aux multiples rebondissements, écrit par la plus célèbre des romancières allemandes.


    Critique :
    C'est un roman que j'ai découvert étant petite. Quand je l'ai vu à la bilbiothèque j'ai eu envie de le relire. La magie agit toujours. C'est peut-être un livre jeunesse mais il peut visiblement se lire à tout âges. Les personnages sont super attachants. Je me rappelle avoir eu un coup de coeur pour ces orphelins et ça a encore été le cas.
    C'est surtout le cadre de l'histoire qui me plait énormément. Venise est une ville qui me fait rêver et l'auteur réussit parfaitement à faire de cet endroit un idylle. J'ai pris plaisir à suivre les protagonistes dans les dédales des rues et sur les places bondées de foule. Le détective mérite à se faire connaître. C'est quelqu'un de vraiment bien en définitive.
    Et puis c'est une histoire toute jolie, toute mignonne ! Des enfants qui voudraient tant grandir et devenir adultes alors que les plus âgés rêvent de revenir en enfance. Tout ça grâce à un mystérieux manège... Ce roman présente un univers des plus charmant ! On a en plus le droit à une petite dose d'humour toujours bien placée.
    Il me semble qu'il existe une adaptation cinématographique. Je n'ai pas spécialement envie de la regarder pour le moment (pour garder la magie du roman) mais ça peut-être une autre façon de découvrir ce récit.
    Je me suis également aperçue après avoir fini ce bouquin que Cornelia Funke est aussi l'auteur de la série Coeur d'encre. Il me tarde de lire cette trilogie !


    La phrase de la fin :
    "Ernesto Barbarossa se faisait appeler « Prince des voleurs »."

    B.


    1 commentaire
  • Autriche

    355 pages

    Résumé :
    Le bâtard qui voit le jour dans le quartier le plus nauséabond de Paris s'appellera Grenouille, étrange nom guttural dont Gaillard (sa nourrice) et Grimal (le tanneur qui l'emploie à des tâches répugnantes) se font les échos, comme si la marginalité appelait forcément la marginalité. C'est donc dans la fange parisienne du XVIIIe que Grenouille, né sans parents ni amour, sans racines ni odeur, mène une vie de nomadisme olfactif, volant les odeurs, les imaginant, les recréant pour les infuser au monde entier. Sans distinction hiérarchique, il se pénètre de la moindre senteur, tout d'abord frénétiquement, puis avec méthode, pour finalement se livrer à un projet démiurgique et vampirique. Dans ce voyage jusqu'aux confins de l'imagination à la fois poétique et morbide, Süskind nous entraîne sans repos à la suite de son héros monstrueux, véritable buvard des essences dont l'ultime expérience revêt presque un caractère généreux et mystique.


    Critique :
    Cela fait une éternité que je voulais lire ce livre et j'ai finalement réussi à l'avoir sous la main ! Dommage ce n'est pas un coup de coeur, juste un très bon moment passé. Je m'attendais à être dégouté par le personnage de Grenouille mais finalement ça n'a pas été le cas. Sans aller jusqu'à dire que j'admire ce personnage, on ne peut qu'avoir du respect pour lui. Quelqu'un avec un si grand don est d'une certaine manière extraordinaire. Grenouille arrive, malgré les atrocités qu'il commet, à nous toucher. Il est tellement différent et pense d'une façon tellement étrangère à nous. C'est la magie de l'écriture : un auteur peut nous faire aimer le pire monstre qui soit selon comment il nous le décrit.
    Ce livre ouvre les yeux sur les odeurs de façon impressionante ! Après cette lecture, je peux vous assurez que vous sentirez plus de chose, du moins que vous allez faire attention à ce que vous sentez. De là à dire qu'en lisant ce roman j'ai senti toutes les odeurs qu'il contient, rien qu'en les imaginant, ce serait mentir. C'est donc une petite déception de ce côté-là. L'auteur n'a pas réussi à me transporter totalement dans son histoire, car toutes les parties de descriptions d'odeurs sont de simples mots à la suite des autres.
    On peut remarquer que les explications d'extraction de parfum sont simples. C'est sympa de comprendre le procédé.
    Le livre est découpé en partie, chacune étant une phase de la vie de Grenouille.
    J'avais entendu beaucoup de réserves sur la fin de ce roman. Je dois avouer que la fin m'a beaucoup surprise. Enfin on ne peut pas dire qu'elle manque d'originalité !


    La phrase de la fin :
    "Pour la première fois, ils avaient fait quelque chose par amour."

    B.


    1 commentaire
  • Goethe, Les Souffrances du jeune Werther
    221 pages

    Résumé :
    Le jeune Werther, quitte sa mère et la ville, à la recherche d'une charge chez un marquis. En se rendant à un bal de campagne, il fait la connaissance de la belle Charlotte, la fille aînée du bailli du prince. Il tombe aussitôt sous le charme de Charlotte.


    Critique :
    C'est le roman que l'on prendrait sur une île déserte : on pourrait le relire à l'infini sans jamais s'en lasser. Il est impressionant. L'écriture est juste magique. Pourtant j'ai finis pas mal de temps à le finir. Les sentiments sont superbement décrit. Sincèrement lisez-le. Il est écrit sous forme de lettres, ce qui est assez agréable.

    B.

    votre commentaire