• Cécile Fraboul, Le Messager

    Cécile Fraboul, Le Messager

    290 pages

    Résumé :
    Quand Matthias Keller apprend qu’il est condamné par un cancer, ce qu’il envisageait de son existence se réduit à peau de chagrin. Décidé à profiter du mois qu’il lui reste à vivre, il met de l’ordre dans ses affaires et entreprend de réussir son départ.
    C’est compter sans les autres, ligués pour lui pourrir la vie : une petite amie qui s’évanouit dans la nature avec ses économies, une sœur qui a anticipé son rôle d’héritière, une juge qui veut lui coller un meurtre sur le dos, un tueur à gage qui le poursuit de ses assiduités et, pour finir, un laboratoire qui s’est trompé : il ne meurt plus.
    Maîtriser son avenir quand le présent se corse peut devenir un exercice de haute voltige.
    Entre la France, le Kenya, l’Italie et la Suisse, l’itinéraire mouvementé d’un égoïste patenté.


    Critique :
    Je remercie pour la dernière fois les administrateurs du site Les agents littéraires puis ce qu’ils passent le relais, en espérant que leurs successeurs seront aussi sympathiques et efficaces !

    Merci également à l’auteur Cécile Fraboul pour m’avoir permis de découvrir son roman et j’en profite pour m’excuser du retard que j’ai pris pour publier cet avis !

    J’ai trouvé qu’il y avait plusieurs tons différents dans son livre, qui se suivent par phases. On a d’abord un côté dramatique, puis le genre policier fait son apparition, on passe aussi par une phase un peu thriller, ou encore romantique. C’est un assez gros mélange de genre et au final j’ai eu l’impression d’avoir lu plus qu’un seul livre ! Pour autant la trame du récit est très claire et on arrive bien à suivre. Même si l’auteur réussi à varier son style, elle déroule le fil de son histoire de façon très ordonnée. Cette diversité est vraiment un bon point pour moi, ça ne fait qu’enrichir le roman.

    Il y a différentes actions dans le roman que l’auteur relie au fur et à mesure. Ces liens entre les différentes parties, qui n’ont pas forcément de rapport au premier abord, m’ont surprise. Ils sont parfois un peu tirés par les cheveux… Je ne suis pas sûr d’avoir tout compris pour être honnête, mais il y a un peu trop de petites choses qui vont bien parce que l’auteur à écrit que ça collerait alors qu’il existe mille autres possibilités d’écrire les choses. C’est très souvent le cas dans les romans, mais c’est un peu trop flagrant ici.
    Par exemple quel est le rapport au final entre les trompettes de la mort et le complot ? Je ne vois pas trop non plus ce que vient faire le suicide de Danièle dans le roman, même si c’est un passage qui m’a touché et que j’ai énormément apprécié !

    C’est peut-être le résumé aussi qui m’a un peu trompé parce que je m’attendais à suivre quelqu’un qui se croit condamné puis retrouve une vie « normale » alors que finalement l’histoire se concentre plus sur l’acharnement que des personnes ont à lui faire porter le chapeau d’un crime qu’il n’a pas commis. Pour le coup le résumé n’est pas tellement représentatif du bouquin… C’est un peu la faute au principe du partenariat parce que je suis obligée de lire le résumé alors que je préfère commencer un roman sans avoir aucune attente.

    Les personnages m’ont énormément plu. Ils sont vivants, expression que j’utilise souvent mais qui pour moi veut tout dire. On y croit tout simplement en fait. Ils ont des réactions censées et logiques face à ce qu’ils leur arrivent. Suffisamment de peine, de paranoïa, de douleur, de petites joies, etc. sans tomber dans l’excès ! Pourtant ce n’était pas évident avec le thème de la mort imminente et du complot.

    On voyage beaucoup avec ce livre. On va en Suisse, en Italie ou encore en Afrique. Fraboul change de décor avec aisance et crée d’emblée une atmosphère où l’on a envie de rester. Là non plus ce n’est pas évident de changer aussi souvent de lieu et de point de vue sans risquer de perdre le lecteur.

    Vous l’aurez compris c’est un livre que j’ai lu avec grand plaisir et qui m’a captivé du début à la fin. En plus quelle joie de recevoir le bouquin et de voir une magnifique couverture ! (Gros point noir des livres peu connus je trouve, car les couvertures sont souvent désagréables à regarder.)

    Un roman recommandable par tous et pour tous !


    La phrase de la fin :
    "J'avais une demi-heure pour attraper mon train, je ne suis pas remonté."

    B.


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