• Luis Sepúlveda, Le vieux qui lisait des romans d'amour
    121 pages
    Film

    Résumé :
    Lorsque les habitants d'El Idilio, petite ville d'Amazonie, découvrent dans une pirogue le cadavre d'un homme blond assassiné, ils n'hésitent pas à accuser les Indiens de meurtre. Le maire, surnommé la limace, est l'un des plus virulents accusateurs. Seul Antonio José Bolivar, un vieil homme, déchiffre dans l'étrange blessure la marque d'un félin. Un matin de pluie, on entend des cris. Un deuxième homme est victime de la folie du tigre. Quelque temps après , le maire d'El Idilio organise une expédition dans le but de tuer cet animal. Le maire, mort de peur, demande à Antonio de finir de traquer le tigre tout seul et de le tuer. Antonio accepte. Il traque la bête pendant plusieurs heures et arrive dans une clairière où il voit le mâle à l'agonie. Antonio comprend qu'il doit l'achever.


    Critique :
    Un tout petit livre, que j'ai trouvé trop court, mais qui envoute dès les premières lignes. Malgré le titre qui me fait plus pensé à un roman à l'eau de rose, l'histoire est assez dure, bien qu'elle soit écrite de manière légère. On y apprend beaucoup, sur l'Amazonie, les Indiens, les animaux, la forêt, etc. Il y a peu d'actions mais bien d'autre chose, et c'est ça que j'aime dans ce roman. Le personnage d'Antonio m'émeut. Un aspect chez lui me touche. Sûrement le fait qu'il s'accroche à ses romans d'amours alors que je l'imagine dur et costaud. Je ne sais pas.
    Ce livre se veut aussi écologique en parlant de nature et des hommes. Peut-être qu'il en fera réfléchir certain sur leur comportement.
    En deux mots, c'est un régal.


    La phrase de la fin :
    "Antonio José Bolivar ôta son dentier, le rangea dans son mouchoir et sans cesser de maudire le gringo, responsable de la tragédie, le maire, les chercheurs d'or, tous ceux qui souillaient la virginité de son Amazonie, il coupa une grosse branche d'un coup de machette, s'y appuya, et prit la direction d'El Idilio, de sa cabane et de ses romans qui parlaient d'amour avec des mots si beaux que, parfois, ils lui faisaient oublier la barbarie des hommes."

    B.

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