• Eric-Emmanuel Schmitt, L'enfant de Noé

    Eric Emmanuel Schmitt, L'enfant de Noé

    150 pages

    Résumé :
    Un enfant de sept ans est arraché à ses parents pour pouvoir survivre.
    1942. Les rafles commencent. André, parce qu’il est juif, se trouve confié à des inconnus qui l’obligent à travestir la vérité. Virtuose du mensonge comme tous les enfants cachés, il apprend à taire son nom, son histoire, ses sentiments.
    Dissimulé dans un pensionnat catholique, il va grandir auprès d’un prêtre, le père Pons, un homme simple qui est cependant habité par la folie des justes. Sous son église, dans la crypte, le père Pons a aménagé une synagogue secrète. La nuit, il y étudie la Torah, la Kabbale, les textes des rabbins et il y collectionne les objets de culte. Dans un univers en apparence chrétien, il s’attache à faire survivre la culture juive pour la transmettre à ces enfants sauvés afin qu’ils ne perdent pas leur identité.
    Tel Noé pendant le déluge, il a décidé de sauver l’humanité. Malgré elle. Contre elle.
    Qu’adviendra-t-il d’André et de tous ces enfants de Noé pendant la guerre ? Et surtout que deviendront-ils, une fois la paix revenue, avec cette double identité : juifs et chrétiens ?


    Critique :
    Encore une fois, je suis sous le charme de l'écriture de Schmitt ! Ses romans sont devenus une valeur sûre, je ne suis jamais déçue. Et celui-ci vaut vraiment le détour ! L'histoire m'a beaucoup touché, ainsi que les personnages. Le père Pons et André sont des protagonistes géniaux, émouvants et généreux. Le père Pons a une façon bien a lui d'aborder la religion, avec tact et liberté. J'ai vraiment un coup de coeur pour lui !
    Le roman se lit vite, en deux petites heures si je me souviens bien, et cela grâce à l'écriture de Schmitt qui sait raconter tellement de choses en si peu de mots. C'est fluide parce que le récit est toujours proche de nous. Peu importe qui on est et quelles croyances on a, on se sent forcément concerné par les romans de Schmitt.
    Je ne vais pas écrire une longue critique, ça ne servirait à rien. Qu'une seule chose à dire : j'aime et j'en redemande !


    La phrase de la fin :
    "- Je commence une collection."

    B.


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