• Dennis Lehane, Shutter Island
    393 pages


    Résumé :
    Nous sommes dans les années cinquante. Au large de Boston, sur un îlot nommé Shutter Island, se dresse un groupe de bâtiments d'allure austère. On dirait une forteresse. C'est un hôpital psychiatrique. Mais les pensionnaires d'Ashecliffe Hospital ne sont pas des patients ordinaires. Ils souffrent de graves troubles mentaux et ont tous commis des meurtres particulièrement horribles. D'où la présence de gardes armés sur l'île. Lorsque le ferry assurant la liaison entre Shutter Island et le continent aborde ce jour-là, deux hommes en descendent : le marshal Teddy Daniels et son coéquipier Chuck Aule. Ils sont venus à la demande du directeur de la prison-hôpital et du médecin chef, le docteur Cawley, car l'une des patientes, Rachel Solando, manque à l'appel. Il s'agit d'une dangereuse schizophrène qui a tué ses trois enfants dans un moment de crise et demeure convaincue qu'ils sont vivants.
    Son évasion est inexplicable, elle semble s'être volatilisée. Comment a-t-elle pu sortir d'une cellule fermée à clé de l'extérieur et franchir les barrages de sécurité ? Pour aller où ? L'île est totalement inhospitalière, bordée de falaises abruptes, baignée par de violents courants ; or, malgré les recherches entreprises sur place, Rachel n'a toujours pas été retrouvée.


    Critique :
    C'est un genre de roman que je lis très rarement. J'avoue que c'est l'adaptation cinématographique qui m'a poussé à l'acheter (le seul depuis plus d'un an soit dit en passant.) J'ai peut-être fais une erreur en allant le voir non pas avant ou après ma lecture mais pendant. Du coup je connaissais toute la moitié du film avant l'avoir vu et la fin du livre était comme déjà lu. D'ailleurs à noter que le film est très bien adapté et qu'il respecte pour une fois parfaitement le livre ! Donc je vous conseille d'aller le voir. Quant au livre j'ai beaucoup aimé, mais l'écriture est assez déroutante. La fin est logique mais inattendue. Je pense lire d'autres livres de cet auteur si j'en ai l'occasion.

    B.

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  • Sarah Dessen, Cette chanson-là...
    394 pages

    Résumé :
    Julie a toujours su quand prononcer le discours à un garçon pour le quitter : juste après l'émotion des premiers jours et avant que l'implication soit trop forte. Alors pourquoi ne parvient-elle pas à appliquer ses grands principes au beau Damien ? Il est brouillon, impulsif et, pire que tout musicien comme le père de Julie. Ce père qu'elle n'a jamais connu et qui lui a écrit une chanson célèbre avant de disparaître : " This Lullaby " qu'elle écoute quand elle a le c½ur serré. Julie serait-elle en train de découvrir ce dont parlent toutes les chansons d'amour ?


    Critique :
    Encore une fois j'ai beaucoup aimé l'écriture de Dessen. Le résumé parait toujours aussi enfantin alors que l'histoire est magnifique. Un hymne à l'amour ! J'arrive à me retrouvé un peu dans ses personnages. Ça aide à se remettre en question sur certains sujets. Ce qui me fascine c'est comment l'auteur arrive à rendre ses personnages aussi réalistes. J'ai souvent l'impression, quand je lis un livre, que ce que dit ou fait un héros est absurde, mais pas avec les livres de cette auteur. A lire.


    La phrase de la fin :
    "Elles suivaient le rythme de mon propre souffle et m'entraînèrent dans le sommeil."

    B.

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  • Jack London, Croc-blanc
    202 pages

    Résumé :
    " Mangez ou soyez mangé ", c'est la loi unique, absolue du Wild, au c½ur des terres du Grand Nord. Une réalité impitoyable qu'affronte Croc-Blanc, un jeune chien-loup courageux qui se heurte à la dure loi de la nature, comme à la cruauté des hommes. Le froid, la faim, la lutte à mort, la haine et le pouvoir : le long et éprouvant chemin de la sauvagerie à la civilisation.


    Critique :
    J'ai bien aimé. C'est sympa de voir les choses à la façon d'un loup, même si je suis pas sûr que ça soit réellement bien interprété. J'ai préféré le début, la façon dont on aborde l'histoire. J'ai lu quelques petites choses sur la vie de London. J'ai l'impression de ressentir ce qu'il a vécu pendant ses voyages.
    Une bonne histoire.


    La phrase de la fin :
    "Et ce jour-là, le maître se promena tout seul, tandis que dans les bois, Croc-blanc courait côte à côte avec Collie, comme jadis sa mère Kiche et le vieux Borgne avaient couru ensemble dans les sombres forêts silencieuses de l'immense Terre du Nord."

    B.

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  • Sarah Dessen, écoute-la
    382 pages

    Résumé :
    Annabelle a tout pour être la star du lycée. Première de la classe, aimée par ses parents et... mannequin, la jeune fille se sent pourtant désespérément seule. Abandonnée par Sophie, sa meilleure amie, elle doit aussi affronter le mal-être de sa grande soeur. Et surtout, Annabelle n'a plus personne à qui se confier. Jusqu'au jour où elle rencontre Phil, un fou de musique qui a décidé de toujours dire la vérité en face, qu'importent les conséquenses... Annabelle, qui préfère inventer des histoires pour éviter tout conflit, sera-t-elle capable d'accepter l'amitié de ce garçon si différent des autres ? Lui seul semble capable de déchiffrer son coeur comme une partition de musique.


    Critique :
    J'ai beaucoup aimé. Le résumé fait assez enfantin mais en fait l'histoire ne l'est pas du tout. C'est rare que les sentiments soit aussi bien décrits ! J'ai vraiment réussi à me mettre à la place de l'héroïne. C'est peut-être un peu dur de rentrer dans l'histoire vu que toute l'intrigue se dévoile petit à petit. Ce livre nous fait aimer la musique. La façon dont Phil en parle nous oblige à aller écouter ses musiques après avoir fini les chapitres. Bref je compte lire d'autre bouquins de cette auteur.


    La phrase de la fin :
    "Lentement, très lentement, Phil l'a fait tourner tandis que la chanson se terminait."

    B.

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  • John Steinbeck, Des souris et des hommes
    220 pages
    Film

    Résumé :
    George Milton et Lennie Small sont deux amis qui errent sur les routes de Californie en travaillant comme journaliers de ranch en ranch. George et Lennie partagent depuis toujours le même rêve: posséder un jour une petite exploitation, pour y vivre « comme des rentiers » et y élever des lapins. Lennie nourrit une passion bien enfantine : il se plaît énormément à caresser les choses douces. Doté d'une très grande force physique, il ne parvient pas à dominer sa puissance hors de l'ordinaire. Il est également intellectuellement déficient, et passe constamment pour un « idiot ».


    Critique :
    Il se lit très vite. J'ignorais totalement l'histoire en le démarrant. Je l'ai lu parce qu'il fait parti des classiques à lire. J'aime bien le personnage de Lennie ; il me fait penser à John Caffey dans La Ligne verte de King. Par contre la fin est bizarre. Je pensais pas du tout que ça terminerait comme ça.
    J'aime beaucoup le style.


    La phrase de la fin :
    "- Qu'est-ce qu'ils peuvent bien avoir qui leur fait mal, ces deux-là, t'as idée, toi ?"

    B.

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