• Lauren Tarshis, I survived the japanese tsunami, 2011

    Titre français : pas traduit


    Résumé :
    Visiting his dad's hometown in Japan four months after his father's death would be hard enough for Ben. But one morning the pain turns to fear: first, a massive earthquake rocks the quiet coastal village, nearly toppling his uncle's house. Then the ocean waters rise and Ben and his family are swept away-and pulled apart-by a terrible tsunami.

    Now Ben is alone, stranded in a strange country a million miles from home. Can he fight hard enough to survive one of the most epic disasters of all time?


    Critique :
    Court et détaillé. Si je m'arrête là, ce livre rempli sa fonction. Mon problème c'est que l'auteur a décidé d'ajouter au récit des éléments qui viennent le perturber.

    Déjà le petit garçon est ... américain ! Je comprends bien que la cible ce sont les jeunes américains et qu'il est plus facile pour eux de s'identifier à ce personnage mais pour moi, française, c'est juste de l'égocentrisme pur et dur. A la fin du roman le petit garçon rentre chez lui et quoi, chacun son problème ? Bravo la mentalité ! Sérieux si le but c'est de rendre conscient et de donner de l'empathie envers le Japon, le héros ne peut pas partir au milieu des difficultés ! Les dégâts causés par le tsunami sur la centre nucléaire de Fukushima ils sont encore valables aujourd'hui et c'est à peine abordé dans le livre.

    Deuxièmement, pourquoi rajouter que le père est mort quelques mois avant la catastrophe ? C'est pas déjà assez horrible un tsunami ? Si l'auteur voulait rajouter de la tristesse elle n'avait qu'à faire mourir quelqu'un LORS de la catastrophe. Son frère s'en sort "sans une égratignure", évidemment. De plus les deux parents étaient dans l'armée, surentraînés et parés à faire face à toutes les épreuves. Quel intérêt ? Ils peuvent pas être comme tout le monde non ?

    Si on veut raconter ce qui s'est passé au Japon ce jour-là il faut faire un minimum d'effort pour se mettre dans la peau de la population qui vit là depuis des années et qui continue à y vivre. L'angle d'attaque est mauvais. Pourquoi ne pas avoir donné la chance au héros de rencontrer un enfant japonais qui a vécu le drame, tout simplement ? On n'aurait toujours eu le lien auquel le lecteur peut se rattacher et un tout petit peu plus d'empathie envers ceux qui ont VRAIMENT vécu ce drame.

    B.


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  • Titre français : Outsiders

    Résumé :
    According to Ponyboy, there are two kinds of people in the world : greasers and socs. A soc (short for "social") has money, can get away with just about anything, and has an attitude longer than a limousine. A greaser, on the other hand, always lives on the outside and needs to watch his back. Ponyboy is a greaser, and he's always been proud of it, even willing to rumble against a gang of socs for the sake of his fellow greasers--until one terrible night when his friend Johnny kills a soc. The murder gets under Ponyboy's skin, causing his bifurcated world to crumble and teaching him that pain feels the same whether a soc or a greaser.


    Critique :
    Enormissime coup de coeur ! J'ai la sensation de lire de moins en moins et c'est en grande partie dû au fait que je n'apprécie plus autant mes lectures. Ce livre c'est juste ce qui me fallait pour remonter la pente ! Vous en avez sûrement entendu parler par l'adaptation de Francis Coppola sortie en 1983 plus que par le texte original.

    Qu'on ne se méprenne pas, cette histoire est atrocement triste. On suit Ponyboy, un môme de 14 ans qui a perdu ses parents et vit avec ses deux frères. Ils font tous parti d'un gang, les greasers. Évidemment qui dit gang, dit ennemi et pour eux ce sont les socs, les riches des quartiers ouest de la ville. Ça reste de la guerre de quartier, vous ne verrez pas de trafic ou de mafia. Chaque caractère de la bande apporte sa touche : le rigolo, le sensible, le dur, le bosseur, etc. Impossible de ne pas se prendre d'affection !

    Le drame arrive quand une simple bagarre va un peu trop loin... C'est tellement injuste. On le voit arriver depuis le début mais c'est inévitable. J'avais tellement envie de rentrer dans le roman pour venir à la rescousse de ses pauvres petits personnages !

    Ce que j'ai adoré c'est que, bien que l'auteur prenne parti en racontant l'histoire du point de vue de Ponyboy, elle ne blâme pas pour autant le camp adverse. Il y a une recherche du pourquoi et comment est-ce qu'on en est arrivé là.

    J'ai appris ensuite que l'auteur était une femme alors que j'aurais juré qu'il n'y avait qu'un homme pour écrire avec tant de violence sur ce sujet. J'étais encore plus choquée d'apprendre que l'auteur n'avait que 16 ans quand elle a écrit ce roman. J'appelle ça le talent !

    B.


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  • Jack Kerouac, Les anges vagabonds

    Résumé :
    Un jour, à Mexico j'ai emmené chez moi cinq fumeurs de " thé " qui me vendaient la camelote, mais ils se révélèrent être des voleurs. Ils me chipèrent mon couteau scout pendant que j'avais le dos tourné. Je ne dis rien, bien que je m'en fusse aperçu. A un moment donné, le chef est resté trente secondes bien sonnées derrière moi sans ouvrir la bouche et l'idée m'est alors venue qu'il allait me poignarder...


    Critique :
    Je vais être honnête. Ce roman attend sa critique depuis près d'un an et si je n'arrive pas à m'y mettre c'est que je n'arrive pas à me résoudre à écrire une "mauvaise critique". Je me dis que j'étais censée apprécier et qu'il m'est inconcevable d'écrire quelque chose de négatif sur Kerouac...

    Le problème c'est qu'effectivement je n'ai pas aimé. Ce n'était peut-être pas le bon roman pour commencer avec Kerouac. Du moins j'aurais sûrement dû essayer d'en apprendre plus sur l'auteur avant de commencer un livre où il parle beaucoup de lui-même. L'écriture part un peu dans tous les sens et il est difficile de suivre si on ne connait pas un minimum son parcours et ses œuvres.

    L'ambiance est désespérée. La drogue, l'alcool, les filles, etc. Quelle atmosphère malsaine ! Cette lecture vous plombe, c'est incroyable...

    D'après ce que j'en ai lu ce roman est caractéristique du travail de Kerouac donc je ne sais pas si je dois m'attaquer à un autre de ses romans. Je risque de m'être encore plus longtemps à en écrire un avis !

    B.


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  • Charlaine Harris, La communauté du sud (T1)

    Résumé :
    Les vampires vivent désormais parmi les humains grâce à un substitut leur permettant de se nourrir sans tuer. Mais la méfiance règne toujours à Bon Temps, petite ville de l'Amérique profonde. L'arrivée de Bill, ténébreux vampire du 19e siècle va bouleverser la vie de la jeune serveuse télépathe, Sookie, d'autant qu'une vague de crimes s'abat sur la ville.


    Critique :
    Entre Twilight et Fifty shades of Grey : aucune originalité. Je suis très déçue. Tout est creux : les personnages, l'histoire, les dialogues, l'écriture, etc. Je ne saurais pas trouver un seul point positif à ce roman. J'aurais eu autre chose sous la main j'aurais purement et simplement abandonné cette lecture (ce qui ne m'arrive jamais).

    Je lis beaucoup moins qu'avant mais quand je vois ce qu'il me reste de "non lu" sur ma liseuse j'ai pas tellement envie de m'y mettre. Il est grand temps que je fasse le plein de "vrais romans" pour éviter d'avoir à lire ce genre de brouillon pareil.

    B.


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  • Nelson Demille, L'île des fléaux

    607 pages

    Résumé :
    John Corey, détective de la police de New York, se remet d'une mauvaise blessure dans la maison de son oncle, une grande demeure victorienne du sud de Long Island où il a passé tous les étés de son enfance. Il profite de cette convalescence forcée pour observer, avec une ironie élégante et cette sorte de nonchalance désabusée caractéristique de ceux qui côtoient quotidiennement la mort, la comédie humaine de la haute société new-yorkaise sûre de sa bonne fortune et de ses privilèges.

    Mais ce petit jeu est bien vite interrompu par un double meurtre : deux jeunes scientifiques sont retrouvés morts sur leur terrasse, tués d'une balle dans la tête tirée à bout portant. Corey avait sympathisé avec ce couple de chercheurs, promis à un avenir brillant sur Plum Island, île mystérieuse située au large de Long Island qui a abrité (réellement) un laboratoire spécialisé dans les maladies animales. La rumeur veut qu'on y crée aussi des armes bactériologiques.


    Critique :
    Une lecture dans l'ère du temps ! En effet on suit John Corey, personnage principal, dans une enquête policière haletante mêlant intrigue et menace d'épidémies mortelles, dont l'ebola !

    J'ai été complétement plongé dans cette histoire. Je n'ai pas réussi à décrocher le livre avant de connaître la fin. L'auteur a su mettre des tas de rebondissements, si bien qu'on ne s'ennuie jamais. Je ne m'attendais vraiment pas à ce dénouement !

    Adoré est le mot ! Ce "petit" roman de 600 pages est original, drôle, touchant et palpitant. Une critique courte et concise parce que quand c'est bien, c'est bien.

    B.

     


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