• Cormac McCarthy, La route

    244 pages

    Résumé :
    L’apocalypse a eu lieu. Le monde est dévasté, couvert de cendres et de cadavres. Parmi les survivants, un père et son fils errent sur une route, poussant un caddie rempli d’objets hétéroclites. Dans la pluie, la neige et le froid, ils avancent vers les côtes du Sud, la peur au ventre : des hordes de sauvages cannibales terrorisent ce qui reste de l’humanité. Survivront-ils ?


    Critique :
    J'ai d'abord vu le film avant d'avoir l'occasion de parcourir le livre. Les deux m'ont profondément remué.

    L'ambiance est noire, faite de cendre et de mort. Elle m'a pesée tout au long du roman. J'avais envie de me débarasser de cette profonde sensation de tristesse. Aucun optimisme n'en ressort, si ce n'est à la fin mais il faut vraiment avoir envie d'y croire !

    Les personnages sont tristes, complétements détruits. Il ne reste plus grand chose d'eux, qu'une part humaine qui veut rester en vie coûte que coûte. C'est en grande partie pour ça que j'ai eu beaucoup de mal avec ce roman : on suit l'histoire de fantômes qui errent dans un univers en noir et blanc. En même temps c'est aussi ce qui le rend intéressant et différent.

    Je vous conseille de le lire. C'est une bonne vision d'un monde apocalyptique et en plus c'est très bien écrit puisqu'on s'y croit ! Qu'on n'aime ou qu'on n'aime pas cette lecture va forcément vous enrichir.


    La phrase de la fin :
    "Dans les vals profonds qu'elles habitaient toutes les choses étaient plus anciennes que l'homme et leur murmure était de mystère."

    B.


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  • Kami Garcia & Margaret Stohl, 16 lunes

    640 pages

    Résumé :
    J’ai longtemps rêvé de cette fille. Elle apparaissait dans un cauchemar où, malgré tous mes efforts, elle tombait sans que je ne puisse la sauver. Je me savais lié à elle d’une façon particulière. Et puis un jour, elle est arrivée en chair et en os au lycée de Gatlin, notre petite bourgade du Sud des Etats-Unis. Elle était belle et mystérieuse. Si j'avais su qu'en même temps que cette fille surgirait aussi une malédiction... J'étais éperdument amoureux, mais cet amour était perdu d'avance.


    Critique :
    J'écris mes ressentis sur mes lectures depuis un bout de temps maintenant et de plus en plus souvent j'ai l'impression de dire la même chose. C'est encore plus vrai avec ce genre de roman. Donc je vous préviens, je vais radoter !

    Comme d'habitude je l'ai lu très rapidement et j'ai pris énormément de plaisir à le faire. Comme d'habitude je ne sais absolument pas comment j'ai pu aimé un tel roman, si ce n'est que la part niaise en moi prend le dessus. Parce que il faut l'avouer c'est un peu crétin, romantique à l'écoeurement et stéréotypé à en mourir ! Et pourtant le charme est bel et bien là, j'adhère, j'accroche et il me tarde de lire le second tome...
    Ca détend tellement ce genre de lecture ! Un évènement surviendra toujours au moment où on si attend le moins (ou pas, puisqu'on sait qu'il va se passer quelque chose mais bon...). Il y aura toujours une magnifique histoire d'amour torturée avec des personnages si mystérieux et charismatiques. On aura toujours à faire à de la magie ou des faits inexpliqués (avec des explications qui tiennent rarement la route mais, oui, on y croit !).

    Bref les auteurs et les éditeurs ont bien compris le filon et l'exploitent jusqu'au jour où les lecteurs finiront par s'en lasser... Ce qui n'est pas vraiment près d'arriver pour ma part !
    Lisez 16 lunes (sans oublier de débranchez votre cerveau) mais par pitié n'allez pas voir l'adaptation cinématrographique Sublimes créatures sous peine d'irréversibles dommages...

    (Prochainement un commentaire du film.)

    B.


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  • Tracy Chevalier, La jeune fille à la perle

    313 pages

    Résumé :
    La jeune et ravissante Griet est engagée comme servante dans la maison du peintre Vermeer. Nous sommes à Delft, au dix-septième siècle, l'âge d'or de la peinture hollandaise. Griet s'occupe du ménage et des six enfants de Vermeer en s'efforçant d'amadouer l'épouse, la belle-mère et la gouvernante, chacune très jalouse de ses prérogatives. Au fil du temps, la douceur, la sensibilité et la vivacité de la jeune fille émeuvent le maître qui l'introduit dans son univers. À mesure que s'affirme leur intimité, le scandale se propage dans la ville...


    Critique :
    Suite à la révélation qu'à été Prodigieuses créatures de Tracy Chevalier, je ne pouvais que lire La jeune fille à la perle et ce fut un deuxième coup de coeur !

    Effectivement je suis de nouveau tombée sous le charme de sa magnifique plume. Du début à la fin j'ai été transporté dans la maison du grand peintre Vermeer ! Les décors sont extrêmement bien plantés et bien décrits, c'est plus vrai que nature...

    Le personnage de Griet est plein de candeur, de timidité et d'intelligence, bref c'est un régale que de suivre son histoire. Les autres personnages ne sont pas en reste d'ailleurs. Rien à redire.

    Le roman m'a souvent fait pensé au livre Le parfum de 
    Süskind mais au lieu d'aiguiser le sens de l'odorat, ici c'est la vue, ce qui rend ces deux romans formidables puisque ce sont des sens qui ne devraient pas être utilisé pendant une lecture ! 

    Surtout c'est l'histoire qui est génial. J'adore le thème et Tracy Chevalier le développe avec brio. Malgré tout les problèmes que va rencontrer Griet, l'ambiance du roman reste très douce et calme. C'est une lecture apaisante, idéal avant d'aller se coucher.

    Quel roman de cette auteur vais-je lire maintenant ?

    B.


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  • Lemony Snicket, Les désastreuses aventures des orphelins baudelaire


    Résumé :
    Cher lecteur, Je regrette fort de devoir le dire, mais le livre que voici ne contient rien de plaisant. Il raconte la triste histoire de trois enfants qui ont toutes les déveines. Ils ont beau être bien élevés, et charmants, et intelligents, il ne leur arrive que des misères. De la première page à la dernière, ils vont d'une catastrophe à l'autre et collectionnent les pires ennuis - à croire qu'ils attirent les calamités. Dans ce bref volume seulement, les enfants Baudelaire affrontent un sinistre personnage, de hideux habits qui grattent, un épouvantable incendie, un complot pour dérober leur héritage et de la bouillie froide au petit déjeuner. Pour ma part, il est de mon devoir de relater ces funestes épisodes, mais rien ne t'interdit, cher lecteur, de remettre immédiatement ce livre où tu l'as pris et d'en choisir un plus joyeux, si tu préfères les histoires gaies.

    Avec mes sentiments respectueux.


    Critique :
    Voilà encore la part de l’enfant qui est en moi qui a ressurgi au moment où j’ai décidé de commencer cette série ! Pour le coup c’est le résumé qui m’a tout de suite décidé. Me dire de reposer un livre ? Comment ne pas être assez curieux pour faire l’inverse…

    Le point fort (et je dirai même la raison pour laquelle on peut lire ces romans) c’est le style de l’auteur. Les enfants vont forcément s’attacher à la série parce qu’il existe un univers très présent. L’auteur a créé des habitudes, des répétitions, un peu comme dans les contes finalement. Il utilise des mots compliqués, ou des expressions qu’il explique, je trouve ça très pédagogue. Le narrateur (qui est soit disant l’auteur des romans) fait partie intégrante de la série, et on apprend à le connaître en même temps que les personnages principaux. Ceux-ci sont plus qu’attachants : ils deviennent nos frères et sœurs. Chacun a sa particularité, son savoir-faire et va l’utiliser pour se sortir des milles péripéties qu’il va leur arriver. Parce que oui des rebondissements il y en a ! Tous plus fous les uns que les autres, à se tordre de rire par moment. Et puis on se bat contre cet ennemi qui n’en finit pas de nous rendre la vie impossible et qui est la source de tout nos malheurs : le compte Olaf ! Lui aussi possède des particularités qui font que l’on peut le reconnaître aisément malgré ses divers déguisements. On a l’occasion de voyager énormément en compagnie des orphelins Baudelaire. On se balade dans les eaux, dans les déserts, dans les villes, dans les villages, dans les airs et même dans des hôtels, difficile de trouver le temps long !

    Chaque tome se lit plutôt rapidement, deux petites heures en moyenne. Les premiers tomes n’ont pas assez de pages mais assez vite les répétitions sont devenus trop… répétitives. Autant les enfants vont apprécier, autant les adultes vont très vite se lasser. C’est pourquoi j’ai mis du temps à terminer la série. J’avais besoin de lire autre chose entre chaque tome pour retrouver avec plus de joie Violette, Klaus et Prunille.

    Mon gros regret (et la raison pour laquelle cette série m’a finalement beaucoup déçue) c’est la fin dont on attend tant mais qui n’apporte rien. Tout au long du récit on fait face a des énigmes, des questions, des mystères qui s’éclaircissent pour certains un peu au fur et à mesure mais la plupart restent opaques. J’attendais le dernier tome comme une révélation, une conclusion. Mais non, nada. L’auteur n’a donné aucune clé pour comprendre son récit, ou alors je suis passée à côté. Pour être un peu mélodramatique je vois ça comme une trahison, l’auteur n’a tenu aucune de ses promesses.

    Grosse déception.

    B.


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  • Charles Bukowski, Au sud de nulle part

    222 pages

    Critique :
    Comme à mon habitude, je n’ai pas été fan de nouvelles mais cependant c’est une rare des fois où je vois une logique dans le classement des nouvelles dans le recueil. Ici on sent qu’on monte en intensité, en douleur, en questionnement au fur et à mesure pour finir par arriver à un certain apaisement, une petite joie de vivre quoi.

    Je savais que Bukowski était un auteur très controversé avec une écriture porté sur l’alcool, le sexe et la drogue, et effectivement le livre en est rempli jusqu’à raz bord. Ses nouvelles sont surprenantes, parfois choquantes. C’est une lecture faite pour déranger !

    Certaines nouvelles sont vraiment hors norme, des choses auxquelles je n’aurais même jamais eu l’idée de penser. Quand on se dit que c’est une espèce d’autobiographie, ça ferait presque peur…

    Une bonne découverte dans l’ensemble en somme. Je pense lire un autre recueil de Bukowski très prochainement.

    B.

     

     


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