• Jean Giono, Le hussard sur le toit

    Jean Giono, Le hussard sur le toit
    499 pages
    Résumé :
    Le hussard sur le toit : avec son allure de comptine, ce titre intrigue. Pourquoi sur le toit ? Qu'a-t-il fallu pour l'amener là ? Rien moins qu'une épidémie de choléra, qui ravage la Provence vers 1830, et les menées révolutionnaires des carbonari piémontais.
    Le Hussard est d'abord un roman d'aventures : Angelo Pardi, jeune colonel de hussards exilé en France, est chargé d'une mission mystérieuse. Il veut retrouver Giuseppe, carbonaro comme lui, qui vit à Manosque. Mais le choléra sévit : les routes sont barrées, les villes barricadées, on met les voyageurs en quarantaine, on soupçonne Angelo d'avoir empoisonné les fontaines ! Seul refuge découvert par hasard, les toits de Manosque ! Entre ciel et terre, il observe les agitations funèbres des humains, contemple la splendeur des paysages et devient ami avec un chat. Une nuit, au cours d'une expédition, il rencontre une étonnante et merveilleuse jeune femme. Tous deux feront route ensemble, connaîtront l'amour et le renoncement.


    Critique :
    La couverture m'a tout de suite attiré. Comme d'habitude, je n'avais aucune idée de l'histoire avant de me lancer dans la lecture. C'est sublimement écrit ! J'ai eu du mal à tenir le livre dans mes mains par peur d'attraper le choléra. On ressent bien cette peur de la contagion. La description des cadavres est exquise mais répugnante !
    Avec le titre du roman, on s'attend assez à ce que le personnage passe la majorité du roman sur les toits et il n'en n'est rien. C'est en effet un moment crucial dans l'histoire mais qui ne dure pas beaucoup de chapitres. Je n'ai pas spécialement apprécié le personnage bien qu'il soit courageux et généreux. Il n'a rien d'attachant.
    Enfin je ne peux pas parler de ce roman sans évoquer La peste de Camus. Il y a la même peur de la maladie, la fuite, le rejet de ses semblables. La grande différence réside quand même dans le fait qu'Angelo dans le roman de Giono n'est pas cloitré dans une ville mais va justement se déplacer de ville en ville. En tout cas cette lecture m'a rappelé beaucoup de passage du livre de Camus.


    La phrase de la fin :
    "Il était au comble du bonheur."

    B.

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