• Maj Sjöwall & Per Wahlöö, Le policier qui rit

    Maj Sjöwall & Per Wahlöö, Le policier qui rit

    334 pages

    Résumé :
    Par une pluvieuse soirée de novembre, tous les passagers d'un autobus sont massacrés au fusil mitrailleur. Jamais la Suède n'avait connu pareille tuerie, et l'opinion publique s'affole. Parmi les neuf victimes, un flic que Beck connaissait. Que faisait-il dans ce bus, à cette heure ? D'après sa compagne, il était surchargé de travail, mais Beck sait bien, lui, qu'il était pratiquement en congé... L'identification des victimes, puis l'étude minutieuse de leur passé, apportent peu à peu des indices. Et comme souvent, derrière la façade lisse des apparences, ce sont des réalités sordides qui émergent.
    Adapté au cinéma par Stuart Rosenberg en 1973 sous le titre : The laughing policeman (Le flic ricanant).


    Critique :
    Je l'ai acheté dans un salon du livre où les polars suédois étaient à l'honneur cette année.
    Le résumé m'a tout de suite plu, ça m'a rappelé un fait divers que je ne saurais dater. Il n'est pas mensongé car j'ai vraiment apprécié cette lecture ! Elle change des policiers que je peux lire d'habitude, et puis, c'est la première fois que je suis une histoire qui se déroule à Stockholm. D'ailleurs, les noms des villes, des rues et des personnages sont difficiles à retenir et je n'ai même pas essayé de les prononcer.
    La récit suit parfaitement l'enquête, aucune piste n'est négligée. Il y a beaucoup de récapitulatif tout le long du récit. Qu'est-ce qui a déjà été trouvé ? Quelles sont les pistes qu'il reste à explorer ? Ca n'alourdit pas le roman pour autant.
    On assite aux rapports des spécialistes sur les différents éléments de l'enquête. On cherche en même temps que les personnages les solutions et les liens qui les unissent.
    Les dialogues sont très présents et surtout ils sont essentiels. Les policiers se questionnent, cherchent à trouver les erreurs dans leur raisonnement. J'ai adoré ces parties. On apprend à connaître chaque personnage à travers son travail et sa façon de raisonner, mais on voit aussi les personnages dans leur situation familliale. Ce sont des policiers, mais également des pères ou des maris, et le roman le met bien en évidence.
    Le temps est détestable dans ce livre. Il fait toujours froid. Il pleut. Que des raisons pour le lire bien au chaud sous la couette.
    Ce roman, c'est aussi une critique du système social et politique suédois. D'ailleurs on peut considérer que chaque victime est en fait une représentation d'une catégorie de la population. C'est donc à travers l'enquête qu'on découvre la Suède des années 1960. J'ai surtout remarqué à quel point les auteurs insistent sur la différence entre un habitant d'une petite ville et un habitant de Stockholm. Les ambiances entre la capitale et la campagne sont très différentes.
    Le titre fait référence à une chanson que je vous propose d'écouter. Vous me direz si vous trouvez que le rire est contagieux !


    La phrase de la fin :
    "Tiens, voilà une couronne."

    B.


  • Commentaires

    1
    Mercredi 21 Décembre 2011 à 11:39

    Je le note de suite, les polars nordiques me déçoivent rarement !

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