• John Green, Nos étoiles contraires

    Résumé :
    Lorsque je lisais ce livre à la plage, ma mère m’a demandé ce qu’il racontait. Et moi, complètement absorbée par ma lecture et désirant y retourner au plus vite, je lui ai dit le gros de l’histoire :
    - C’est une fille qui a le cancer, qui rencontre un gars qui avait le cancer. C’est génial !
    Alors là, elle m’a lancé un regard inquiet et m’a dit :
    -T’es sûre que ça va ?


    Critique :
    J'avais vu le film avant de lire le livre. Je connaissais déjà l'histoire (qui ne diffère pas du tout selon les formats) et malgré ça John Green a su m'émouvoir et me faire rire de nouveau. Je pourrais même le lire de nouveau et encore pleurer sur la fin !

    C'est un récit magnifique sur le cancer. Il est rempli d'espoir et pour une maladie qui touche autant de monde c'est, je crois, la meilleure façon de l'aborder.

    C'est dur, triste, horrible mais il ne faut jamais rien lâcher. C'est le message de ce livre et j'approuve totalement. John Green, si tous vos romans sont sur la même philosophie, il me tarde de continuer votre bibliographie.

    B.


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  • Jesse Martin, Lionheart

    Titre français : pas traduit


    Résumé :
    On October 31, 1999, schoolboy sailor Jesse Martin completed one of the last great adventures of the 20th century. At 18 years of age, and after 11 months at sea, he became the youngest person to sail solo, nonstop, and unassisted around the world. This is the story of why Jesse set himself such an astonishing task and how he managed to make his dream come true. A story of courage, loneliness, and danger, it also is an incredible, gripping, true-life adventure.


    Critique :
    J'adore le voyage. Au-delà de la découverte de nouveaux paysages, ce que j'affectionne le plus c'est de vivre de nouvelles expériences. Un de mes innombrables projets serait de partir durant quelques mois vivre en mer. Quelle ne fut donc pas ma joie lorsqu'à la fin de mon dernier périple on m'offre de quoi ouvrir la voie au prochain !

    J'ai lu les aventures de Jesse Martin, plus jeune navigateur solo sans assistante et c'est terrible... Je n'ai qu'une envie : repartir ! Ce jeune garçon (du moins à l'époque) est un pur aventurier. Dès son plus jeune âge il est plongé dans l'action par des parents qui le soutiendront toujours. A 16 ans il part en Nouvelle Guinée avec son frère pour une expédition en kayak. Un an plus tard il effectuera son tour du monde solo en voilier.

    Le livre est divisé en deux grandes parties. La première est sur la préparation au voyage, depuis son conditionnement à l'aventure lors de son enfance aux minutes qui précèdent son départ. C'est clairement cette partie que j'ai adoré. C'était hyper enrichissant. L'auteur a un énorme recul sur les motivations qui l'ont poussé à partir. Il décrit également tous les aspects techniques qu'il a dû surmonter avant de prendre la mer. On ne se rend clairement pas compte du travail que cela représente. J'ai aussi été surprise des effets de la médiatisation : les reproches faits aux parents pour laisser leur fils partir si jeune, les gens négatifs qui non seulement ne l'ont pas soutenu dans son projet mais en plus ont essayé de le casser, etc. 

    La deuxième partie raconte son périple. J'ai beaucoup moins accroché. L'auteur mêle des passages de son journal de bord avec des souvenirs datant d'après le voyage. C'est moins enrichissant. Finalement les seuls éléments qui sont ressortis de cette deuxième partie sont la solitude et les aléas des conditions climatiques. Même si ça reste très intéressant de voir comment un gamin de 17 ans réussit à survivre en plein océan, loin de ses proches et de toute civilisation, et n'ayant pour seules ressources que ce qu'il a emporté au tout début de son voyage, quelques longueurs se font sentir dans le récit.

    Honnêtement je suis tellement admirative devant des personnes comme Jesse Martin. Il a eu un rêve et il s'est donné tous les moyens pour y parvenir. Il a eu la chance d'avoir une famille qui l'a soutenu et aidé coûte que coûte mais sans sa résolution sans faille il n'y serait jamais parvenu. Il y avait mille et une raison pour que cela échoue mais à force de courage et de persévérance non seulement son projet a vu le jour mais en plus il a terminé son challenge et établi un nouveau record.

    Je ne prévois absolument pas ne serait-ce que d'approcher l'excellence de ce jeune navigateur mais dans tous les cas il prouve clairement que n'importe quel rêve est réalisable.

    B.


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  • Morris Gleitzman, Puppy fat

    Titre français : Mes parents se refont une beauté

    Résumé :
    What does a kid do when his mum and dad are past it?

    Get them into shape, decides Keith. And find them new partners.

    It's a brilliant plan – but he'll need help.


    Critique :
    Je suis totalement fan de cet auteur. Il peut écrire sur n'importe quel sujet ces romans restent toujours drôles et émouvants. C'est dommage que si peu de ses romans ne soient traduits d'ailleurs.

    Les parents de Keith ne sont plus ensemble et ils se laissent aller. Épaules affaissées, bedaine, sourire fade, mais comment est-ce qu'ils vont rencontrer quelqu'un dans ces conditions ? J'ai beaucoup apprécié que Keith accepte d'entrée de jeu que ses parents retrouvent quelqu'un et même qu'il veuille les aider dans leur quête d'un nouvel amour.

    Cette histoire m'a énormément touchée. Keith met en place plusieurs stratagèmes tous plus fous les uns que les autres : peindre une immense fresque murale, trouver une coach personnelle, etc.
    Il est créatif et spécialement doué en peinture. Il essaye de s'exprimer par cet intermédiaire mais tout ce qu'il rencontre c'est de l'incompréhension.

    Morris Gleitzman joue encore une fois sur le contraste vision enfant/adulte ce qui donne lieu à des situations très cocasses.

    Le livre termine sur une note positive que j'ai adorée : pas besoin d'essayer de paraître ce qu'on n'est pas, il suffit d'être soi-même.

    B.


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  • Duncan Ball, Emily Eyefinger and the Puzzle in the Jungle

    Titre français : Pas traduit


    Résumé :
    In these wonderfully warm-hearted adventures Emily Eyefinger fights her way through a tropical jungle, solves the mystery of the Kissing Clock, rescues the extremely rare music-eating mice, uncovers a horse-stealing plot, faces her brainiest challenge ever on a crooked TV quiz show, and finds the secret of a 'super-swimmer' in a swimming race.


    Critique :
    Il y a en fait plusieurs petites histoires dans ce livre et elles n'ont pas forcément de rapport entre elles. Seul le personnage d'Emily est récurrent. Chaque histoire fait une dizaine de pages. Elles se lisent dont très rapidement. C'est le genre de lecture parfaite pour se mettre à l'anglais : court, facile à lire et à comprendre.

    Les histoires ne sont pas extraordinaires. Emily fait face à un problème et la solution fait toujours appel à son doigt magique muni d'un œil à son extrémité.

    Je ne l'aurais jamais lu en français (et encore moins présenté sur ce blog) mais je pense que c'est intéressant d'en faire un article pour que vous puissiez voir quel genre de livre est parfaitement adapté à quelqu'un avec un niveau assez faible en anglais mais qui souhaiterait s'y mettre. Visez la jeunesse et choisissez un roman dont le thème vous parle.

    Conseils tirés de mon expérience :
    Niveau débutant en lecture en anglais => livres recommandés pour un âge de 10 ans max
    Au risque de vous dégouter, commencez par un livre vraiment simple (quitte à ce qu'il soit largement en-dessous de vos capacités) et augmentez au fur et à mesure la difficulté.
    Ne pas comprendre 1 ou 2 mots par page de façon formelle (c'est-à-dire que vous comprenez quand même le sens dans le contexte de la phrase mais que vous ne pouvez pas donner de traduction littérale) est parfait. Les auteurs utilisent une gamme de mots assez restreinte et c'est la répétition qui va vous permettre de vous améliorer.

    B.


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  • Morris Gleitzman, Toad Rage

    Titre français : La révolte des crapauds

    Résumé :
    Uncle Bart reckons humans don't hate cane toads, but Limpy knows they do. He's spotted the signs. The cross looks. The unkind comments. The way they squash cane toads with their cars.

    Limpy is desperate to save his family from ending up as placemats. Somehow he must make humans see how nice cane toads really are. Risking everything, he sets off on a journey that is mucus-chillingly dangerous and wart-tinglingly daring. It's also very funny.


    Critique :
    Un petit bijou ! Ce livre est à mourir de rire. Pourquoi les humains détestent les crapauds ? C'est une question toute simple mais absolument géniale. En tout cas l'auteur la traite avec beaucoup d'humour et du point de vue surprenant des crapauds.

    Petite parenthèse pour préciser une nouvelle fois que Morris Gleitzman a un talent hors norme pour écrire selon des angles très différents et avec une justesse incroyable.

    Limpy est adorable, malgré qu'il soit un crapaud répugnant. Il est touchant au possible parce qu'il cherche à comprendre pourquoi, nous, êtres humains on le déteste tant et on cherche à l'écraser à tout prix sur la route. Je ne serais pas sûr d'avoir la même pensée en le rencontrant en réalité mais dans le roman on a qu'une envie c'est de le prendre dans nos bras pour un énorme câlin.

    Au-delà de sa propre personne Limpy part à la quête de réponses pour sauver son espèce d'une mort écrasante (c'est le cas de le dire). Il affronte mille dangers. Il a un cœur grand comme ça et une âme remplie de courage.

    Cette histoire est drôle parce qu'elle est totalement improbable. Qui a assez d'imagination pour imaginer qu'un crapaud se déguiserait en papillon pour s'attirer le regard admiratif d'un humain ?

    Vous allez passer quelques heures merveilleuses et plus globalement je recommande chaudement cet auteur.

    B.


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