• René Barjavel, Ravage

    René Barjavel, Ravage

    313 pages

    Résumé :
    De l'autre côté de la Seine une coulée de quintessence enflammée atteint, dans les sous-sols de la caserne de Chaillot, ancien Trocadéro, le dépôt de munitions et le laboratoire de recherches des poudres. Une formidable explosion entrouvre la colline. Des pans de murs, des colonnes, des rochers, des tonnes de débris montent au-dessus du fleuve, retombent sur la foule agenouillée qui râle son adoration et sa peur, fendent les crânes, arrachent les membres, brisent les os. Un énorme bloc de terre et de ciment aplatit d'un seul coup la moitié des fidèles de la paroisse du Gros-Caillou. En haut de la Tour, un jet de flammes arrache l'ostensoir des mains du prêtre épouvanté.


    Critique :
    Je ne peux m'empêcher d'écrire immédiatement ma critique après avoir refermé ce livre. Il est génial !

    Depuis quelques temps je lis pas mal de roman "catastrophe" où tout ce qu'on connait du monde part en cacahuète. Il y a tellement de possibilité dans la façon dont la Terre peut s'écrouler que je ne m'en lasse pas. A chaque fois mes lectures sont différentes et mon imagination n'en est que décuplée !

    Aucune fausse note avec Barjavel ! Tout m'a semblé si réaliste... Les hommes sont devenus totalement assistés, ne faisant plus rien eux-même. Ils ont développé des technologies incroyables. Ravage a été écrit en 1943 mais possède une vision pas toujours si éloignée de la réalité d'aujourd'hui. Ca fait froid dans le dos (encore plus quand on voit comment ça finit selon lui).
    Quand le chaos survient c'est l'anarchie, chacun pensant d'abord à sauver sa peau. Barjavel ne fait pas dans la fine dentelle quand il décrit les actes de ces hommes qui ne sont plus des hommes. C'est également un roman plein d'amour, de tendresse et de vie. L'auteur a su allier ces deux éléments avec brio.
    Les personnages franchissent les épreuves en laissant un nombre impressionant de personnes derrière eux. Ils sont entiers et passent par toutes sortes d'émotions. Ils en viennent même à s'oublier quand la soif les assèchent tellement qu'ils ne peuvent plus avancer.

    La fin est à double tranchant. D'un côté elle se veut optimiste puisque la vie repart de rien, mais d'un autre côté Barjavel considère la vie comme un cercle vicieux qui se repètent inlassablement... C'est, pour moi, un dénouement absolument parfait !

    J'ai tellement aimé que je repars directement sur un autre roman de Barjavel : Les chemins de Katmandou.

    B.


  • Commentaires

    2
    Mardi 3 Septembre 2013 à 16:07

    J'enrage : la bibliothèque près de chez moi n'a pas le livre de Barjavel... Suis-je flemmard (!)

    1
    Mardi 20 Août 2013 à 15:41

    Bonjour,

    Il y a une éternité que je désire découvrir ce livre de Barjavel... sans passer à l'acte ! Merci de relancer mon désir de cette lecture.



    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :