• Mark Haddon, Le bizarre incident du chien pendant la nuit
    345 pages


    Résumé :
    Qui a tué Wellington, le grand caniche noir de Mme Shears, la voisine ? Christopher Boone, " quinze ans, trois mois et deux jours ", décide de mener l'enquête. Christopher aime les listes, les plans, la vérité. Il comprend les mathématiques et la théorie de la relativité. Mais Christopher ne s'est jamais aventuré plus loin que le bout de la rue. Il ne supporte pas qu'on le touche, et trouve les autres êtres humains... déconcertants. Quand son père lui demande d'arrêter ses investigations, Christopher refuse d'obéir. Au risque de bouleverser le délicat équilibre de l'univers qu'il s'est construit...


    Critique :
    Enfin une bonne critique à publier ! J'ai complètement adoré le style de l'auteur. C'est fluide, simple et sans s'en rendre compte on arrive à la moitié du roman. L'écriture est super originale, avec plein de digressions mais en accord avec le reste du roman. On y trouve des dessins, des schémas, des listes, etc. Ludique est peut-être le bon mot. En plus le personnage de Christopher est touchant. Malgré une histoire triste en définitive, l'auteur réussit à l'aborder avec émotions et humour. Nan sincèrement un bon bouquin, très agréable, parmi plusieurs lectures ennuyeuses. Je ne peux que vous le recommander.

    B.

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  • Ken Follett, Les Piliers de la terre
    1081 pages


    Résumé :
    Dans l'Angleterre du XIIe siècle ravagée par la guerre et la famine, des êtres luttent chacun à leur manière pour s'assurer le pouvoir, la gloire, la sainteté, l'amour, ou simplement de quoi survivre. Les batailles sont féroces, les hasards prodigieux, la nature cruelle. Les fresques se peignent à coups d'épée, les destins se taillent à coups de hache et les cathédrales se bâtissent à coups de miracles... et de saintes ruses. La haine règne, mais l'amour aussi, malmené constamment, blessé parfois, mais vainqueur enfin quand un Dieu, à la vérité souvent trop distrait, consent à se laisser toucher par la foi des hommes.


    Critique :
    « Quoi tu ne connais pas Ken Follett ? Mais il faut absolument que tu le lises ! » Et me voilà à lire un pavé de plus de 1000 pages, que l'on ne voit pas passer. Sa lecture est tellement agréable que l'on dévore des pages sans s'en rendre compte. On découvre tout l'univers du XIIeme siècle, avec simplicité. L'auteur rappelle facilement les évènements ou les explications ce qui permet de ne pas se perdre dans le fil de l'histoire, sans que cela devienne redondant. L'histoire est très tournée vers l'architecture : je ne regarde plus un bâtiment de la même façon. Certaines descriptions sont un peu longues et difficiles à s'imaginer mais l'auteur y met tellement de coeur que ça passe plutôt bien au final. Les personnages sont attachants et réalistes. Mon préféré reste Philip (à lire pour comprendre). En bref, un régal où on peut s'attendre à tout à chaque page !


    Adaptation cinématographique :
    J'ai récemment vu la série en huit épisodes réalisée par John Pielmeier. Ce n'est pas aussi génial que le roman mais ça vaut le détour ! Il y a beaucoup de changement par rapport aux livres, mais les caractères des personnages sont respectés. Les décors sont superbes, en particulier la cathédrale. Bref si vous êtes plutôt cinéphile cette courte série est faite pour vous !

    B.

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  • George Orwell, 1984
    391 pages

    Résumé :
    De tous les carrefours importants, le visage à la moustache noire vous fixait du regard. Il y en avait un sur le mur d'en face. Big Brother vous regarde, répétait la légende, tandis que le regard des yeux noirs pénétrait les yeux de Winston... Au loin, un hélicoptère glissa entre les toits, plana un moment, telle une mouche bleue, puis repartit comme une flèche, dans un vol courbe. C'était une patrouille qui venait mettre le nez aux fenêtres des gens. Mais les patrouilles n'avaient pas d'importance. Seule comptait la Police de la Pensée.


    Critique :
    Ce livre, après avoir été refermé, nous laisse une impression d'incompréhension. Qui a raison ? On ne peut s'empêcher de trouver le système du Parti ridicule et complètement absurde. Mais quand on réfléchit à tout ce que dit O'Brien, on se rend compte qu'il n'a pas tort sur tout. 1984 m'a sincèrement bouleversé ! Il est tordu et déroutant, mais pour autant j'ai adoré. Je ne me suis pas attachée aux personnages qui me paraissaient lointains. Aussi, je ne pensais pas qu'Orwell parlait autant de politique ! Plusieurs chapitres traitent de ce sujet.


    La phrase de la fin :
    "IL AIMAIT BIG BROTHER."

    B.

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  • Malorie Blackman, Le choix d'aimer
    474 pages

    Résumé :
    Imaginez un monde. Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé.
    Dans ce monde, une enfant métisse est pourtant née, Callie Rose. Une vie entre le blanc et le noir. Entre l'amour et la haine. Entre des adultes prisonniers de leurs propres vies, de leurs propres destins.
    Viendra alors son tour de faire un choix.
    Le choix d'aimer, malgré tous, malgré tout ...


    Critique :
    A la hauteur des deux premiers tomes. Donc toujours un avis positif sur les personnages, les sentiments et l'histoire.
    C'est une belle saga, qui se lit assez vite et où on rentre vraiment dans l'histoire. En plus l'idée est original, c'est bizarre de mettre le monde à l'envers. J'aurais juste aimé avoir plus d'explications à la fin, moins de "pensez ce que vous voulez". Je vous la recommande.
    Il me semble qu'il existe un quatrième tome, mais je n'en sais pas plus.


    La phrase de la fin :
    "Et dans mon coeur, Papa souriait."

    B.

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  • Malorie Blackman, La couleur de la haine
    390 pages

    Résumé :
    Imaginez un monde. Un monde où tout est noir ou blanc. Où ce qui est noir est riche, puissant et dominant. Où ce qui est blanc est pauvre, opprimé et méprisé. Noirs et Blancs ne se mélangent pas. Jamais.
    Pourtant, Callie Rose est née. Enfant de l'amour pour Sephy et Callum, ses parents. Enfant de la honte pour le monde entier. Chacun doit alors choisir son camp et sa couleur. Mais pour certains, cette couleur prend une teinte dangereuse ... celle de la haine.


    Critique :
    Je crois que j'ai presque préféré au premier tome. Les personnages sont toujours aussi bien. Et dans ce tome aussi, les sentiments sont très bien décrits. On rentre vraiment dans la peau des protagonistes. Il y a plus d'action, de suspens dans ce livre. J'attaque la fin de cette trilogie.


    La phrase de la fin :
    "Respire ..."

    B.

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