• S. E. Hinton, The Outsiders

    Titre français : Outsiders

    Résumé :
    According to Ponyboy, there are two kinds of people in the world : greasers and socs. A soc (short for "social") has money, can get away with just about anything, and has an attitude longer than a limousine. A greaser, on the other hand, always lives on the outside and needs to watch his back. Ponyboy is a greaser, and he's always been proud of it, even willing to rumble against a gang of socs for the sake of his fellow greasers--until one terrible night when his friend Johnny kills a soc. The murder gets under Ponyboy's skin, causing his bifurcated world to crumble and teaching him that pain feels the same whether a soc or a greaser.


    Critique :
    Enormissime coup de coeur ! J'ai la sensation de lire de moins en moins et c'est en grande partie dû au fait que je n'apprécie plus autant mes lectures. Ce livre c'est juste ce qui me fallait pour remonter la pente ! Vous en avez sûrement entendu parler par l'adaptation de Francis Coppola sortie en 1983 plus que par le texte original.

    Qu'on ne se méprenne pas, cette histoire est atrocement triste. On suit Ponyboy, un môme de 14 ans qui a perdu ses parents et vit avec ses deux frères. Ils font tous parti d'un gang, les greasers. Évidemment qui dit gang, dit ennemi et pour eux ce sont les socs, les riches des quartiers ouest de la ville. Ça reste de la guerre de quartier, vous ne verrez pas de trafic ou de mafia. Chaque caractère de la bande apporte sa touche : le rigolo, le sensible, le dur, le bosseur, etc. Impossible de ne pas se prendre d'affection !

    Le drame arrive quand une simple bagarre va un peu trop loin... C'est tellement injuste. On le voit arriver depuis le début mais c'est inévitable. J'avais tellement envie de rentrer dans le roman pour venir à la rescousse de ses pauvres petits personnages !

    Ce que j'ai adoré c'est que, bien que l'auteur prenne parti en racontant l'histoire du point de vue de Ponyboy, elle ne blâme pas pour autant le camp adverse. Il y a une recherche du pourquoi et comment est-ce qu'on en est arrivé là.

    J'ai appris ensuite que l'auteur était une femme alors que j'aurais juré qu'il n'y avait qu'un homme pour écrire avec tant de violence sur ce sujet. J'étais encore plus choquée d'apprendre que l'auteur n'avait que 16 ans quand elle a écrit ce roman. J'appelle ça le talent !

    B.


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