Résumé :
La jeunesse, l'ambition, la volonté d'être aimé au-dessus de ses moyens, ces vertus s'incarnent dans Julien Sorel, dix-neuf ans aux premières pages du roman de Stendhal. Fils du charpentier, le jeune homme devient précepteur chez les Rênal. Le tendre loup est entré dans la bergerie : commence alors une des plus exaltantes histoires d'amour qui soit. Louise de Rênal, son ainée, épouse de son employeur, mère des trois enfants à qui il enseigne le latin, succombe à son charme... Première partie de son éducation sentimentale qu'il poursuivra à Paris auprès de Mathilde de La Mole. Le tout au galop, jusqu'au bout, et crânement.


Critique :
Qu'est qu'on peut être soulagé quand on referme ce livre. Il fait parti de ceux que je m'empresse de lire pour me dire "ça y est, j'ai fini". Pourtant dans l'ensemble j'ai plutôt aimé. Mais il faut avouer qu'il est d'un long et d'un ennuyeux ! Enfin ce n'est pas exact pour tout les passages. Stendhal n'a rien inventé du tout : il a tout reprit de l'affaire Berthet. Ça m'a un peu déçu. Mon avis est assez instable pour ce bouquin. Je regrette pas de l'avoir lu mais je ne le conseillerais pas. En fait je crois qu'il fait un peu parti d'une autre époque. C'est comme ça que je le vois. Si je vivais au XIXe siècle, j'aurais adoré. Voilà : je trouve Le Rouge et le Noir dépassé.


La phrase de la fin :
"Elle ne chercha en aucune manière à attenter à sa vie ; mais, trois jour après Julien, elle mourut en embrassant ses enfants."