• Stieg Larsson, Millenium

    Stieg Larsson, Millenium

    Les Hommes qui n'aimaient pas les femmes :
    Depuis quarante-quatre ans, Harriet Vanger, la nièce bien aimée de l'industriel Henrik Vanger a disparu. Il est persuadé qu'un membre de sa famille l'a assassinée. En parallèle, le célèbre journaliste Mikaël Blomkvist est condamné pour diffamation dans l'affaire Wennerstrom. Vanger convainc Blomkvist d'enquêter sur l'assassinat de Harriet. Au cours de son enquête, Mikaël Blomkvist va faire la rencontre d'une jeune fille atypique aux multiples talents, Lisbeth Salander, qui va l'aider à élucider le mystère.

    La Fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette :
    Un an après la double affaire Vanger/Wennerstrom, nous retrouvons Lisbeth Salander et Mikaël Blomkvist dans une nouvelle histoire. Lisbeth est accusée d'un double homicide d'une rare violence à Stockholm, dont les victimes se trouvent être des connaissances de Blomkvist. Rapidement, elle se trouve accusée d'un troisième meurtre et un avis de recherche national est lancé. Lisbeth entame alors une longue cavale pour d'une part échapper à la police et d'autre part résoudre cette énigme : qui a tué ces gens et pourquoi ? Elle sera soutenue par son ami journaliste ainsi que par son ami et ancien employeur, Dragan Armanskij.

    La Reine dans le palais des courants d'air :
    Ce troisième tome est la suite directe du précédent. Dans cet ultime volet, on retrouve Lisbeth Salander à l'hôpital, isolée et sous mandat d'arrêt. De son côté, Mikaël Blomkvist s'attaque à une nouvelle enquête de taille dans le but d'aider son amie : trouver qui, dans la police de sécurité, tient à détruire une fois encore la vie de Lisbeth Salander. L'ennemi est colossal cette fois-ci, mais les soutiens envers Lisbeth plus nombreux aussi, saura-t-on enfin pourquoi et comment ?


    Critique :
    Une excellente trilogie ! Toutes les conditions sont réunies pour nous faire passer de superbes moments avec ce polar : personnages attachants, intrigue haletante, enquêtes policières et journalistiques, faits historiques suédois, etc. La liste est longue.

    Si je devais résumer en une phrase, je vous dirais que j'ai été captivé du début à la fin et je vous recommanderais ces lectures. Cependant si je cherche à être un tant soit peu critique, je dois bien avouer que l'intrigue s'essouffle au fil des tomes. Le dernier tome en particulier s'emmêle profondément la plume en rajoutant des récits au récit. Il est d'ailleurs un peu long à lire car l'histoire est répétée selon le point de vue de chaque personnage (histoire d'être sûr qu'on a bien compris) mais nous, tout ce qu'on veut, sait connaître le fin mot du polar ! Mis à part ça (et une fin bâclée au niveau des relations amoureuses) je reste très enthousiaste sur ces romans.

    Un autre point que j'aimerais aborder dans ma critique est que Stieg Larsson fait une éloge du métier de journaliste, du moins selon mon interprétation. J'ai eu envie de me reconvertir et de moi aussi commencer à mener de grandes enquêtes sur les grandes puissances de ce monde et les magouilles des états. Il faudrait vraiment être candide et influençable pour voir là une vérité. Comme s'il suffisait d'être animé de hautes valeurs et d'une morale irréprochable pour faire un travail journalistique de qualité... Je vous invite à regarder le documentaire Les nouveaux chiens de garde qui vous expliquera l'envers du décor. Reste que la meilleure qualité d'un journaliste reste son esprit critique et sa capacité à étayer ses sources. A bon entendeur !

    B.


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