• Tracy Chevalier, Prodigieuses créatures

    Tracy Chevalier, Prodigieuses créatures

    376 pages

    Résumé :
    "La foudre m'a frappée toute ma vie. Mais une seule fois pour de vrai." Dans les années 1810, à Lyme Regis, sur la côte du Dorset battue par les vents, Mary Anning découvre ses premiers fossiles et se passionne pour ces "prodigieuses créatures" dont l'existence remet en question toutes les théories sur la création du monde. Très vite, la jeune fille issue d'un milieu modeste se heurte aux préjugés de la communauté scientifique, exclusivement composée d'hommes, qui la cantonne dans un rôle de figuration. Mary Anning trouve heureusement en Elizabeth Philpot une alliée inattendue. Celte vieille fille intelligente et acerbe, fascinée par les fossiles, l'accompagne dans ses explorations. Si leur amitié se double peu à peu d'une rivalité, elle reste, face à l'hostilité générale, leur meilleure arme. Avec une finesse qui rappelle fane Austen, Tracy Chevalier raconte, dans Prodigieuses Créatures, l'histoire d'une femme qui, bravant sa condition et sa classe sociale, fait l'une des plus grandes découvertes du XIXe siècle.


    Critique :
    En lisant le titre puis vaguement le résumé, j'ai d'abord cru que "prodigieuses créatures" se référait à Mary Anning et son amie Elizabeth Philpot, alors qu'en fait il se rapporte à leur passion, les fossiles. Le titre est donc extrêment bien choisi je trouve. Il convient autant à ces deux grandes dames qu'aux fossiles. En effet, ces personnes sont fascinantes. Elle brave leur statut et vont à l'encontre de leur époque. Elles se battent pour ce qu'elles aiment et défendent leurs découvertes. Elles sont des exemples.
    J'aime de plus en plus lire des biographies ou des romans historiques et ce roman ne fait que conforter ce sentiment. C'est un plaisir de savoir que notre lecture est basée sur des faits réelles, bien qu'elle soit romancée.
    On retrouve vraiment l'écriture anglaise dans ce roman, alors que l'auteur est américaine et ne vit à Londres que depuis 1984. Je ne sais pas trop comment m'expliquer sur cette "écriture anglaise", une impression d'être dans un salon de thé pendant toute la durée du récit peut-être. Elle est très agréable et rapide à lire en tout cas.
    J'aurais aimé en savoir davantage sur les fossiles, avoir des explications plus détaillées. On n'a que celles qu'ont les personnages à leur époque. Il y a quelques pages à la fin de détails sur la vie de Anning et sur l'écriture du roman.
    C'est donc un roman que j'ai lu avec grand plaisir et une écrivain que je relirai.


    La phrase de la fin :
    "Nous sommes silencieuses ensemble, chacune dans son propre univers, consciente que l'autre est tout près d'elle."

    B.


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