• Victor Hugo, Les misérables

    Autriche

    1 611 pages

    Résumé :
    Toujours on sera emporté par la tension romanesque du livre, ses figures inoubliables, ses langues multiples - n'oublions pas que Hugo est le premier à introduire l'argot et la langue populaire dans le français écrit -, ses histoires et son temps. De la récidive malheureuse de Jean Valjean, frais libéré du bagne, à sa progressive rédemption, de l'enfance désastreuse de Cosette à son idylle avec Marius, de la figure sacrificielle de Fantine aux personnages sinistres de Thénardier et de Javert, le roman propose une belle leçon d'humanité vivante. "Je viens détruire la fatalité humaine, écrit Hugo, je condamne l'esclavage, je chasse la misère, j'enseigne l'ignorance, je traite la maladie, j'éclaire la nuit, je hais la haine. Voilà ce que je suis et voilà pourquoi j'ai fait Les Misérables."


    Critique :
    Je viens de finir une grande oeuvre, tant par son nombre de pages que par son contenu. J'ai adoré. Victor Hugo est définitivement un auteur hors norme. Ses oeuvres méritent d'être lues et je compte bien remédier à mon manque de culture en lisant ses autres romans.
    Tout les personnages sont construits, complexes, en un mot, vivants. On suit surtout la vie de Jean Valjean, son repentir et la façon dont il va se racheter. On ne peut qu'avoir de la peine pour lui, qui est un homme tellement bon mais marqué par la société. L'histoire d'amour de Marius et Cosette est très touchante, un peu dépassée aussi, mais ça fait du bien de croiser deux personnages qui n'ont besoin que de se voir pour s'aimer. En revanche les Thénardier font horreur. Ceux sont les véritables misérables de ce livre. J'ai eu du mal à comprendre pourquoi les autres personnages sont finalement si conciliant avec eux. Gavroche est un gamin plein d'espoir. Je l'ai toujours senti loin dans le récit, comme si je ne pouvais pas l'attraper. Javert, lui, représente l'homme de loi, qui ne peut pas faillir à son devoir. Je le détestais au début, puis j'ai appris à le comprendre et à l'apprécier.
    Là où Victor Hugo est très fort, c'est qu'il réussit à faire un roman rempli d'histoire (Waterloo, les barricades, les égouts de Paris, l'argot, les couvents, etc.) qui nous tient en haleine jusqu'à la fin. On tourne chaque page en se demandant ce qui va se passer. Il arrive en plus à rajouter quelques digressions très intéressantes. Il faut avouer que par moment on fait face à quelques longueurs et qu'on a dû mal à rester dans le livre.
    Je reste bouche bée devant les magnifiques, que dis-je, sublimes phrases de l'auteur ! Ses textes sont à en couper le souffle. Les descriptions sont poussées à l'extrême. Chaque couleur, chaque odeur, chaque mouvement d'air est décrit.
    C'est vrai que lire la version complète prend du temps mais cela en vaut vraiment la peine. J'avais déjà lu une version abrégée des Misérables. On y trouve les parties les plus connus mais c'est dommage de passer à côté de certains passages tout aussi intéressants.
    Je n'ai pas chercher ici à faire une analyse complète de l'oeuvre, les sites de français sont faits pour ça. J'espère juste vous avoir donner envie de lire cette fresque du XIXème siècle.

    B.


  • Commentaires

    1
    Lundi 20 Juin 2011 à 09:51

    J'ai seulement lu la version abrégée quand j'étais au collège et je sais que j'avais vraiment aimé (comme tous les romans d'Hugo que j'ai lus !).



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