• Stephen King, La ligne verte

    Stephen King, La ligne verte

    509 pages

    Résumé :
    "Ça s'est passé en 1932, quand le pénitencier de l'État se trouvait encore à Cold Mountain. Naturellement, la chaise électrique était là. Ils en blaguaient de la chaise, les détenus, mais comme on blague des choses qui font peur et auxquelles on ne peut échapper. Ils la surnommaient Miss Cent Mille Volts, la Veuve Courant, la Rôtisseuse."

    Dans le bloc des condamnés à mort, au bout d'un long couloir que les prisonniers appellent la ligne verte, la chaise électrique attend John Caffey. Le meurtrier des petites jumelles Detterick, jadis découvert en larmes devant leurs cadavres ensanglantés.
    Paul Edgecombe, le gardien-chef, l'accueille comme les autres, sans état d'âme. Pourtant, quelque chose se trame... L'air est étouffant, la tension à son comble. Un rouage va lâcher, mais pourquoi ? Les provocations sadiques d'un maton dérangé, la présence d'une souris un peu trop curieuse, l'arrivée d'un autre condamné ?
    Aux frontières du roman noir et du fantastique, ce récit est avant tout une brillante réflexion sur l'exécution capitale.


    Critique :
    J'avais déjà vu plusieurs fois le film avant de commencer cette lecture. Cette adaptation était un total coup de coeur. Quand je suis tombée sur le roman, je n'ai pas hésité pour le prendre, même si on est souvent déçu en comparant film et livre. Pour le coup, c'est exactement la même chose dans le roman donc pas de déception possible. Enfin pas exactement... On a dans le roman le droit a une autre trame derrière l'histoire de la ligne verte. Voilà pourquoi ça vaut le coup de connaître l'oeuvre originale ! Je laisse un peu de suspens en ne disant rien sur cette histoire parallèle pour ceux qui seraient tentés !
    Je connaissais déjà les personnages et avais donc déjà un a priori sur eux avant de démarrer ma lecture. Mes avis sont restés les mêmes. King a créé des personnages fabuleux comme des personnages de la pire espèce. Ils sont tellement vivants qu'on a l'impression qu'ils existent, là, quelque part.
    Dire que j'ai adoré cette histoire serait un peu déplacé vu le sujet mais King l'aborde vraiment avec talent. Il joue entre le réel et l'imaginaire. Il fait un magnifique plaidoyer contre la peine de mort. Le rythme nous tient en haleine jusqu'au bout. On retrouve toujours ce petit côté frisson qu'a l'écriture de King.
    Il faut aussi savoir qu'à la base King a publié ce récit sous forme de feuilleton. On peut imaginé qu'il a commencé à écrire sans savoir comment cela se terminerait. Au cours de cette lecture, tout peut donc arriver !


    La phrase de la fin :
    "Mais parfois, ô Dieu, que la ligne verte est longue !"

    B.

     


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