• Jesse Martin, Lionheart

    Titre français : pas traduit


    Résumé :
    On October 31, 1999, schoolboy sailor Jesse Martin completed one of the last great adventures of the 20th century. At 18 years of age, and after 11 months at sea, he became the youngest person to sail solo, nonstop, and unassisted around the world. This is the story of why Jesse set himself such an astonishing task and how he managed to make his dream come true. A story of courage, loneliness, and danger, it also is an incredible, gripping, true-life adventure.


    Critique :
    J'adore le voyage. Au-delà de la découverte de nouveaux paysages, ce que j'affectionne le plus c'est de vivre de nouvelles expériences. Un de mes innombrables projets serait de partir durant quelques mois vivre en mer. Quelle ne fut donc pas ma joie lorsqu'à la fin de mon dernier périple on m'offre de quoi ouvrir la voie au prochain !

    J'ai lu les aventures de Jesse Martin, plus jeune navigateur solo sans assistante et c'est terrible... Je n'ai qu'une envie : repartir ! Ce jeune garçon (du moins à l'époque) est un pur aventurier. Dès son plus jeune âge il est plongé dans l'action par des parents qui le soutiendront toujours. A 16 ans il part en Nouvelle Guinée avec son frère pour une expédition en kayak. Un an plus tard il effectuera son tour du monde solo en voilier.

    Le livre est divisé en deux grandes parties. La première est sur la préparation au voyage, depuis son conditionnement à l'aventure lors de son enfance aux minutes qui précèdent son départ. C'est clairement cette partie que j'ai adoré. C'était hyper enrichissant. L'auteur a un énorme recul sur les motivations qui l'ont poussé à partir. Il décrit également tous les aspects techniques qu'il a dû surmonter avant de prendre la mer. On ne se rend clairement pas compte du travail que cela représente. J'ai aussi été surprise des effets de la médiatisation : les reproches faits aux parents pour laisser leur fils partir si jeune, les gens négatifs qui non seulement ne l'ont pas soutenu dans son projet mais en plus ont essayé de le casser, etc. 

    La deuxième partie raconte son périple. J'ai beaucoup moins accroché. L'auteur mêle des passages de son journal de bord avec des souvenirs datant d'après le voyage. C'est moins enrichissant. Finalement les seuls éléments qui sont ressortis de cette deuxième partie sont la solitude et les aléas des conditions climatiques. Même si ça reste très intéressant de voir comment un gamin de 17 ans réussit à survivre en plein océan, loin de ses proches et de toute civilisation, et n'ayant pour seules ressources que ce qu'il a emporté au tout début de son voyage, quelques longueurs se font sentir dans le récit.

    Honnêtement je suis tellement admirative devant des personnes comme Jesse Martin. Il a eu un rêve et il s'est donné tous les moyens pour y parvenir. Il a eu la chance d'avoir une famille qui l'a soutenu et aidé coûte que coûte mais sans sa résolution sans faille il n'y serait jamais parvenu. Il y avait mille et une raison pour que cela échoue mais à force de courage et de persévérance non seulement son projet a vu le jour mais en plus il a terminé son challenge et établi un nouveau record.

    Je ne prévois absolument pas ne serait-ce que d'approcher l'excellence de ce jeune navigateur mais dans tous les cas il prouve clairement que n'importe quel rêve est réalisable.

    B.


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  • Elizabeth Honey, 45 + 47 Stella Street

    Titre français : pas traduit


    Résumé :
    In the tradition of the great detective novels, Henni keeps a journal of the events on Stella Street, recounted with a battalion of zany, 11-year-old truths and insights. When the Phonies move into 45 Stella Street, the neighborhood is in for a shake-up, explains Henni. Former occupant Auntie Lillie's open-door welcome becomes Mr. and Mrs. Phonies' magazine house of swanky new appliances. Keep Away! The Phonies, through their attorneys, launch an artillery of snottily outrageous letters at the freindly folks at 47 Stella Street, complaining about garbage, blocked driveways, and a magenta fence! Zev, Henni, Danielle and Frank feel as if the sun has stopped shining on Stella Street. When the kids are called in for questioning, they decide to do a little detective work of their own.


    Critique :
    On lit le journal d'une petite fille de 11 ans qui raconte les événements de sa rue : Stella Street. Elle a de nouveaux voisins qui vont s’avérer être les pires voisins possible. Ils n'aiment pas le bruit, ils n'aiment pas le désordre, ils n'aiment pas l'ancienne clôture, bref une vraie plaie ! Ils auraient peut être mieux fait de rester tranquille parce que maintenant qu'ils ont éveillé la curiosité des enfants, ceux-ci ne vont pas pouvoir s'empêcher de mener leur enquête...

    J'ai adoré ! Les personnages sont top, la narration est rythmée, l'humour est présent. Cette lecture fut un délice du début à la fin.

    Le petit plus : le texte est coupé avec des notes manuscrites, dessins, factures, etc. On a vraiment la sensation de lire un journal et de faire partie intégrante de l'équipe de mini détective !
    Dans le même style cela me fait penser à Le bizarre incident du chien pendant la nuit qui fut également une découverte inoubliable.

    B.


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  • Markus Zusak, Fighting Ruben Wolfe

    Titre français : Combat de frères


    Résumé :
    The Wolfe family has fallen on hard times. Dad has been out of work for months, Mum works a night shift, Sarah gets drunk and Steve wants to leave his lunatic family. Cameron and Rube turn to illegal boxing for the money they need and the self-respect they want. Nothing will ever be the same.


    Critique :
    Si vous avez déjà entendu parler de cet auteur, c'est par le biais de La voleuse de livre. Ceci dit ce roman n'a rien à voir. On suit ici l'aventure de deux frères se battant dans des arènes illégales pour retrouver leur dignité familiale.

    Je me suis pris d'affection pour ces deux frères. Ils se battent entre-eux mais en même ils ne pourraient pas tenir plus l'un à l'autre. Ils se lancent dans les combats illégaux pour flatter leur égo, donner une réputation à leur nom (entre une sœur délurée et un père au chômage) mais également pour tromper l'ennui.

    On apprend les règles et les codes à tenir lors de ces combats. C'est pour ma part un livre qui sort des sujets que j'ai déjà pu aborder et m'intéresser au premier abord. Bien que le livre ne parle que de bagarres et de bleus, j'ai trouvé que l'accent était mis sur les émotions et la relation entre Cameron et Rube. J'ai vite accroché à l'ambiance malgré un anglais difficile.

    En effet, petite mise en garde pour les personnes intéressées par la lecture en V.O., c'est difficile. L'auteur emploie beaucoup d'abréviations ou d'expressions et étant australien ce n'est pas de celles qu'on peut apprendre à l'école.

    B.


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  • Jim Poulter, The secret of Dreaming

    Titre français : pas traduit


    Résumé :
    The secret of Dreaming... is the primary of the creation.

    The story of how Man inherited the secret of Dreaming and came to understand his special relationship to all living things.

    It is the story that tells why the Land is sacred and why Man must be its Caretaker.


    Critique :
    Cela faisait longtemps que je ne vous avais pas présenté un album sur le blog. Chose faite avec The secret of Dreaming de Jim Poulter !

    L'auteur a côtoyé beaucoup d'aborigènes et ce depuis des générations. Il connaît bien leur histoire et notamment les contes qui se racontent autour du feu. Il revient sur les fondements même de la croyance aborigène. Selon eux Dieu, l'esprit de la vie, a rêvé le feu, l'eau, le vent et la terre. Ce qui est important ici c'est la notion de rêve. Cet esprit donnera ensuite le pouvoir de rêver à différents animaux mais le seul qui comprendra ce pouvoir du rêve est l'Homme. C'est pourquoi l'Homme est le gardien des Terres et se doit de préserver son environnement (notamment pour les générations futurs). Je ne prétends pas être une spécialiste, je vous délivre juste ce que j'ai compris du message.

    J'ai trouvé ce conte magnifique. Si tout le monde pouvait penser avec cet état d'esprit le monde serait certainement plus en paix. De plus les illustrations sont superbes. Cet album fut un vrai bol d'air frais !

    B.


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  • Andy Griffiths, The 52-storey Treehouse

    Titre français : pas traduit


    Résumé :
    Andy and Terry's amazing treehouse has 13 new levels including a chainsaw-juggling level, a make-your-own-pizza parlour, a rocket-powered carrot-launcher, a life-size snakes and ladders game, a remembering booth, a Ninja Snail Training Academy and a high-tech detective agency, with all the latest high-tech detective technology, including a hot-donut vending machine! Well, what are you waiting for? Come on up!


    Critique :
    Je pense que cet auteur est surtout connu pour The day my bum went psycho, roman qui a également son adaptation à la télévision.

    Honnêtement la seule raison qui m'a poussé à ouvrir ce livre, c'est les 326 pages et les nombreuses illustrations. Je me suis dis que c'était ma récompense pour me tenir à lire en anglais : avoir l'impression de lire beaucoup alors qu'en mettant les phrases bout à bout on obtient sûrement à peine 40 pages.

    Je n'y ai pas trouvé d'intérêt particulier. Ce n'est pas drôle, selon mon humour du moins. Les deux personnages sont en fait l'incarnation de l'auteur et de l'illustrateur. (Ça va les chevilles ?) L'histoire tourne autour de leur éditeur qui a certainement disparu parce qu'il ne les harcèle pas pour la deadline du bouquin. On peut pas dire qu'ils se sont foulés pour chercher de l'inspiration... L'histoire part dans tous les sens, avec des énigmes qui se rajoutent à des énigmes, sauf que clairement il n'y a pas l'ombre d'un suspens. Qui a envie de savoir pourquoi un château de légumes est apparu à côté de la fenêtre alors qu'une princesse qui peut parler aux chenilles est endormie dans son assiette ??

    Oui cette histoire est totalement WTF et si vous êtes amateur d'absurde ce livre est fait pour vous. Pour ma part globalement inintéressant. Si, les illustrations sont sympas.

    B.


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