• John Steinbeck, Les raisins de la colère
    639 pages

    Résumé :
    Tom Joad rentre à la ferme familiale après avoir purgé une peine de 4 ans de prison pour homicide involontaire. La Grande Dépression sévit alors et comme beaucoup d'autres fermiers, sa famille est chassée de son exploitation. Ensemble, ils partent pour un périple éprouvant à travers le pays dans l'espoir de trouver, un jour, du travail en Californie. Ils survivent de camps de réfugiés en bidonvilles de fortune. La résistance à l'oppression commence, Tom devient rapidement un véritable chef de file.


    Critique :
    C'est un roman très poignant qui montre la misère et la souffrance d'une famille américaine dans les années 30. Cette famille fait preuve d'un courage incroyable. Elle essaye de rester souder et de continuer à vivre. Chaque personnages apporte une aide à un moment donné et on s'attache vite à eux. J'ai adoré la mère qui est d'une bonté rare et son fils Tom dont le caractère est parfois difficile à cerner. J'avoue que c'est un roman long à lire où il faut prendre le temps d'apprécier. Les descriptions de la Californie sont nombreuses. Steinbeck intercale des chapitres de narration avec des chapitres qui expliquent la vie à cette époque. Il met le doigts sur toutes les inégalités et les injustes. Certains passages sont révoltants.
    Un roman que je recommande.


    La phrase de la fin :
    "Alors ses lèvres se rejoignirent dans un mystérieux sourire."

    B.

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  • Charles Exbrayat, Pour Belinda
    191 pages

    Résumé :
    Pas de doute, Newcombe a la poisse. D'abord Pete, son meilleur copain, est abattu de trois balles dans le dos au cours d'une planque, et c'est lui qu'on soupçonne. Simplement parce que la femme de Pete lui a toujours plu. Un peu gros, non ? Mais il y a mieux. Lorsque Abe se fait descendre à son tour, on le regarde de travers. N'a-t-il pas menacé Abe, la veille au soir ? Curieuse coïncidence... Et cette enveloppe pleine de dollars qu'un truand lui a fourrée dans la main, pourquoi l'a-t-il acceptée ? Bigre ! S'il continue sur sa lancée, Newcombe ne fera pas de vieux os au F.B.I...


    Critique :
    Ce n'est pas encore ce roman qui me fera adorer le genre policier. J'ai deviné de suite l'assassin. Les personnages sont sympa mais tout au long du récit ils m'ont fait penser à des marionnettes. Je les imagine très caricaturés avec de grands gestes et des paroles toutes faites. C'est pourtant pas désagréable. Ca m'a un peu fait penser à un théâtre où les acteurs amplifient leurs actions, leurs sentiments. L'intrigue est bien menée, on se prend vite au jeu. Donc, en bref, c'est un petit roman plutôt agréable à lire et qui m'a fait découvrir la plume d'un auteur.

    B.

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