• Boris Vian, Le loup-garou

    177 pages


    Résumé :
    Cette nuit-là, Denis, le paisible loup du bois de Fausses-Reposes, s'aperçoit avec stupeur qu'il s'est transformé en homme. C'est une nuit de pleine lune, et il va vivre dans Paris des aventures singulières... Tout l'art de Boris Vian consiste à retourner ou subvertir toutes les conventions - celles de la société, celles de la littérature -, que ce soit par l'humour, la farce ou le fantastique. Ainsi, il suffit qu'un mystérieux brouillard s'abatte sur une ville (L'amour est aveugle) et ses habitants, dans l'impossibilité de se voir ou de se reconnaître, vont libérer leurs instincts sexuels au point de ne plus vouloir jamais recouvrer la vue... Mais le jeu avec l'imaginaire et le réel peut aussi déboucher sur des pulsions morbides ou homicides, ainsi qu'on le voit dans Les Chiens, le désir et la mort, signé de Vernon Sullivan. De la gouaille à l'absurde, de la féerie à la noirceur, le romancier de L'Ecume des jours joue ici sur toute la gamme, en treize récits brefs dédiés à l'imprévisible.


    Critique :
    Difficile de dire que j'ai aimé. Les nouvelles ne manquent pas d'originalité mais j'ai parfois eu du mal à savoir où l'auteur voulait en venir. Ce livre commence par Le loup-garou qui m'a d'abord intrigué, un loup se transforme en homme les jours de pleine lune, puis finalement l'histoire tombe à plat et se termine brusquement. La plupart des autres nouvelles m'ont donné ce sentiment. Cependant d'autres sont surprenantes et toujours aussi déconcertantes mais elles laissent une bonne impression : le penseur, une pénible histoire, un coeur d'or... On reste au final plutôt perplexe. Le livre en lui-même a une ambiance particulière et assez dérangeante. On reconnait bien le style de Vian. Dans chaque page on voit un peu de cette folie si particulière à l'écrivain. Même si ces nouvelles ne m'ont pas particulièrement emballé, elles ont réussi à faire jouer mon imagination.

    B.

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  • John Grisham, La loi du plus faible
    382 pages

    Résumé :
    Il avait toutes les cartes en main pour devenir l'un de ces riches associés sans états d'âme qui font prospérer les gros cabinets juridiques de Washington. Une prise d'otages commise par un S.D.F désespéré va totalement bouleverser sa vie... Le mettre face à la réalité de ces milliers d'exclus que personne n'écoute. Faire voler en éclats son existence de jeune avocat d'affaires ambitieux et talentueux. Et l'entraîner dans un bras de fer à hauts risques contre son ancien employeur afin que triomphe une certaine idée de la justice : la défense du plus faible.


    Critique :
    Si je devais décrire ce roman en un seul mot se serait extraordinaire. C'est une belle surprise ! Je ne m'attendais pas à être autant emballé. Les personnages de Michael et de Mordecai m'ont totalement conquise ! Le retournement de Michael, son changement brutal de mode de vie sont admirables. C'est un roman qui nous ferait presque culpabiliser : et nous, qu'est qu'on fait pour aider les nécessiteux ? Ce livre m'a profondément touché. C'est une magnifique histoire de justice et de don de soi. Je ne crois pas que beaucoup de gens soient capables d'autant de générosité.


    La phrase de la fin :
    "Je n'osais penser à l'avenir ; le passé était toujours présent."

    B.

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