• Autriche

    355 pages

    Résumé :
    Le bâtard qui voit le jour dans le quartier le plus nauséabond de Paris s'appellera Grenouille, étrange nom guttural dont Gaillard (sa nourrice) et Grimal (le tanneur qui l'emploie à des tâches répugnantes) se font les échos, comme si la marginalité appelait forcément la marginalité. C'est donc dans la fange parisienne du XVIIIe que Grenouille, né sans parents ni amour, sans racines ni odeur, mène une vie de nomadisme olfactif, volant les odeurs, les imaginant, les recréant pour les infuser au monde entier. Sans distinction hiérarchique, il se pénètre de la moindre senteur, tout d'abord frénétiquement, puis avec méthode, pour finalement se livrer à un projet démiurgique et vampirique. Dans ce voyage jusqu'aux confins de l'imagination à la fois poétique et morbide, Süskind nous entraîne sans repos à la suite de son héros monstrueux, véritable buvard des essences dont l'ultime expérience revêt presque un caractère généreux et mystique.


    Critique :
    Cela fait une éternité que je voulais lire ce livre et j'ai finalement réussi à l'avoir sous la main ! Dommage ce n'est pas un coup de coeur, juste un très bon moment passé. Je m'attendais à être dégouté par le personnage de Grenouille mais finalement ça n'a pas été le cas. Sans aller jusqu'à dire que j'admire ce personnage, on ne peut qu'avoir du respect pour lui. Quelqu'un avec un si grand don est d'une certaine manière extraordinaire. Grenouille arrive, malgré les atrocités qu'il commet, à nous toucher. Il est tellement différent et pense d'une façon tellement étrangère à nous. C'est la magie de l'écriture : un auteur peut nous faire aimer le pire monstre qui soit selon comment il nous le décrit.
    Ce livre ouvre les yeux sur les odeurs de façon impressionante ! Après cette lecture, je peux vous assurez que vous sentirez plus de chose, du moins que vous allez faire attention à ce que vous sentez. De là à dire qu'en lisant ce roman j'ai senti toutes les odeurs qu'il contient, rien qu'en les imaginant, ce serait mentir. C'est donc une petite déception de ce côté-là. L'auteur n'a pas réussi à me transporter totalement dans son histoire, car toutes les parties de descriptions d'odeurs sont de simples mots à la suite des autres.
    On peut remarquer que les explications d'extraction de parfum sont simples. C'est sympa de comprendre le procédé.
    Le livre est découpé en partie, chacune étant une phase de la vie de Grenouille.
    J'avais entendu beaucoup de réserves sur la fin de ce roman. Je dois avouer que la fin m'a beaucoup surprise. Enfin on ne peut pas dire qu'elle manque d'originalité !


    La phrase de la fin :
    "Pour la première fois, ils avaient fait quelque chose par amour."

    B.


    1 commentaire
  • Autriche
    pages

    Résumé :
    Moïse, «Momo», est un petit garçon de 12 ans qui s’ennuie à l’école et à la maison, auprès de son père, un avocat juif neurasthénique. Mais dans la rue Bleue où il habite, il y a des dames peu farouches qui ont bien des bontés pour lui, et surtout Monsieur Ibrahim, l’épicier arabe du quartier, musulman ,soufi exactement, originaire d’un Orient Lointain. Or, M. Ibrahim semble connaître les secrets du bonheur et du sourire dont Momo fait vite son profit. Et quand son triste père l’abandonne pour aller se jeter sous un train, M. Ibrahim adopte un Momo enchanté de devenir son fils. Ensemble, ils fermeront boutique, achèteront une automobile et s’en iront vers le pays natal du vieil homme, celui des derviches tourneurs qui savent tout de la contemplation, du coran, de ses fleurs et de la poésie du monde. Au retour, M. Ibrahim étant mort avant la fin du voyage, Momo, devenu Mohammed, retrouvera sa mère et apprendra que son vrai père, un professeur d’anglais, n’était pas juif du tout.
    Ce conte à dire et à lire est un enchantement de légèreté et d’intelligence, d’humour et de gravité. C’est une leçon de sagesse, de tolérance, de fatalisme et de bonté. Une fable complice pour tous les âges, d’un charme irrésistible.


    Critique :
    Encore un roman de Schmitt qui se dévore à tout allure. On a seulement le droit à une petite heure en compagnie de sa plume, et de Moïse, un petit garçon trop grand pour son âge. La lecture est toujours aussi fluide et agréable. La relation entre le petit garçon et l'épicier est marrante et touchante. Il n'y a que le père qui fait tâche dans le décor.
    C'est une histoire qui se veut ouverte et tolérante, entre juifs et arabes notamment. Une jolie leçon de vie.
    Ce n'est pas le roman que j'ai préféré de Schmitt mais il n'en reste pas moins très bon !


    La phrase de la fin :
    "Arabe, ça veut dire ouvert la nuit et le dimanche, dans l'épicerie."

    B.

     


    votre commentaire
  • 574 pages

    Résumé :
    Un éminent spécialiste de symbologie de Harvard est convoqué au Louvre pour examiner une série de pictogrammes en rapport avec l'œuvre de Vinci. En déchiffrant le code, il met au jour l'un des plus grands mystères de notre temps... et devient un homme traqué.


    Critique :
    Une chasse au trésor haletante qui nous tient pendant 574 pages ! Je suis fascinée par l'imagination de l'auteur. Il utilise des faits historiques pour créer son histoire et ils s'imbriquent parfaitement. C'est juste extraordinaire. C'est vrai qu'il y a justement un grosse polémique par rapport à la liberté que prend Dan Brown pour modifier ces faits historiques. J'ai du coup vérifié certaines informations et toutes ont des bases réelles (le nombre PHI, l'Opus dei, etc.). Cependant là où réside des mystères, l'auteur réinvente totalement l'histoire. Qui lit Da vinci code comme un manuel d'histoire ? Bien sûr que c'est une fiction mais elle a quand même l'avantage d'avoir des bases concrètes. Il suffit juste d'avoir conscience en démarrant ce livre, que c'est belle et bien une histoire inventée !
    Les personnages ne sont pas spécialement marquant. On pourrait même aller jusqu'à dire qu'ils sont banales et assez "évidents" finalement : un professeur, la petite-fille de la victime, un prête poussé à l'extrême dans ses croyances, un chercheur excentrique, etc. Je ne crois pas que ça soit le point fort de ce roman.
    Mais j'ai aussi bien aimé le décor dans lequel se déroulait le récit. On voyage de Paris à Londres en survolant de grands monuments.
    Bref, ce fut une bonne lecture, une bonne énigme à résoudre même si tout n'est pas à prendre pour véridique !


    La phrase de la fin :
    "Il lui sembla un instant entendre le chant d'une femme... une voix de sagesse très ancienne, issue du fond des âges, dont le murmure montait des entrailles de la terre."

    B.


    votre commentaire
  • 26 pages

    Résumé :
    Qu'arrive-t-il à un adorable chien en peluche quand son propriétaire grandit et oublie son vieux compagnon au bord d'une rivière ? Pauvre Tom va subir ce terrible sort et sa fin pourrait bien être désastreuse...


    Critique :
    Une histoire toute mignonne à lire aux tout-petits avant de s'endormir. Je devrais désapprouver le fait qu'il n'y est pas beaucoup de textes, mais pour une fois je trouve que cela va bien aux livres. Il est fait pour ça. Les dessins sont super jolis et suffisent à remplir les pages. Mais ce bouquin reste destiné aux enfants très jeunes à qui l'on fait la lecture !
    Tout les bambins s'y retrouveront. On a tous eu un doudou qui nous a suivit partout : une peluche pour certains, un chiffon pour d'autres. Puis on a tous grandit et délaissé notre mascotte. Ce livre est l'histoire d'un doudou, mais qui a le droit a une seconde vie.
    La petite fille m'a fait penser au petit chaperon rouge à cause de ses vêtements. Cet album ne vaut peut-être par le conte de Charles Perrault mais il risque fortement de vous plaire.

    B.


    votre commentaire
  • Autriche

    128 pages

    Résumé :
    Imaginez un livre qui serait comme un ami de papier.
    Imaginez un livre qui vous aide à explorer votre propre esprit.
    Imaginez un livre qui vous entraîne vers le plus beau, le plus simple et le plus étonnant des voyages.
    Un voyage dans votre vie.
    Un voyage dans vos rêves.
    Un voyage hors du temps.
    Ce livre vous le tenez entre vos mains.


    Critique :
    Je survole généralement le résumé dans les grandes lignes pour connaître le sujet du livre. Mais celui-ci m'a tellement intrigué que j'ai dû le lire en entier. J'ai été totalement séduite par ce résumé. Impossible de passer à côté de ce bouquin !

    Ce livre nous prend par la main pour un fabuleux voyage. On passe dès le début un contrat... Je n'en dirais pas plus ! On doit suivre des consignes pour pouvoir commencer l'aventure. Il faut se prendre un minimun au jeu, sinon ça ne vaut même pas la peine d'ouvrir le livre.

    Cet objet qui se dit vivant va ensuite nous emmener à travers les quatre éléments de la Terre : l'air, la terre, le feu et l'eau. Cela m'a fait penser à un retour aux sources et c'est dans l'idée de la détente et de la découverte de soi. On doit affronter ses peurs mais aussi partager ses joies !

    L'intérêt principal de ce livre est sa façon de pousser notre imaginaire et de développer les images qu'on se crée en lisant. Je pense que c'est un fabuleux roman pour apprendre à réellement lire. J'entends par là, voir un film dans sa tête en lisant un livre, se transporter à l'intérieur de l'histoire. Je me suis rendue compte que beaucoup de personnes n'avaient jamais appris à le faire et donc n'arrivaient pas à aimer la lecture. A toutes ces personnes-là, lisez le !

    Par contre, ça m'a au contraire un peu perturbé cette insistance de devoir imaginer. C'est tellement naturel, que ça m'a presque gêné que cela soit répété et répété.

    Il se lit très très vite, en un peu plus d'une heure. Le lire d'une traite est donc conseillé pour rester dans le voyage. Il faut prendre quand même son temps. Fermer les yeux pour matérialiser les choses est plus facile et très agréable.

    La phrase de la fin :
    "Au revoir."

    B.


    votre commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires