• Fred Uhlman, L'ami retrouvé

    122 pages

    Résumé :
    « Je ne puis me rappeler exactement le jour où je décidai qu'il fallait que Conrad devînt mon ami, mais je ne doutais pas qu'il le deviendrait. Jusqu'à son arrivée, j'avais été sans ami. Il n'y avait pas, dans ma classe, un seul garçon qui répondît à mon romanesque idéal de l'amitié, pas un seul que j'admirais réellement, pour qui j'aurais volontiers donné ma vie et qui eût compris mon exigence d'une confiance, d'une abnégation et d'un loyalisme absolus. »


    Critique :
    J’en entends tellement parler de ce livre qu’il a bien fallu que je le lise ! Je m’attendais à plus de pages, je l’ai fini très rapidement.

    Je n’ai pas pu m’empêcher de faire tout de suite le rapprochement avec La cicatrice de Lowery. Les duo d’ami se ressemblent tellement ! Ils ont la même notion d’amitié forte et unique, la même jalousie. Dans les deux cas, un des deux ami reste inaccessible à l’autre et l’histoire se termine par un drame. Et pourtant ces deux romans ne se situent pas du tout dans le même contexte ! L’ami retrouvé se situe durant la seconde Guerre Mondiale mais j’ai accroché tout de suite et n’ai pas trouvé de longueur, contrairement à la plupart des récits sur cette époque que je lis.

    Il n’y a pas grand chose à dire sur ce tout petit roman, mis à part qu’il est simple et intéressant à lire. Je ne vois pas trop pourquoi il a tel succès, si ce n’est qu’il est accessible à tous.


    La phrase de la fin :
    "Exécuté."

    B.


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  • Ole Könnecke, Anton et les filles

    30 pages

    Attirer l'attention des filles, ce n'est pas du gâteau. Anton est prêt à tout. Il a des accessoires, des idées et de grands projets. Mais les filles ne le regardent pas. Les filles ne le regardent jamais. Anton a du courage, Anton est persévérant, il prend des risques, fait tout comme un grand, veut croire à l'impossible jusqu'à... LA CATASTROPHE ! Mais cette fois, c'est gagné, les filles n'ont d'yeux que pour lui !

    C'est un des album jeunesse les plus marrant que j'ai eu l'occasion de lire ! C'est une histoire tellement adorable ! Les garçons ont toujours besoin d'attirer l'attention sur eux pour que les filles les regardent, mais pas forcément de la façon qu'ils pensent...
    En plus les dessins sont superbes. C'est agréable à lire et à regarder, que demander de plus ?

    Approuvé par les enfants !

    B.


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  • Bernhard Schlink, Le liseur

    202 pages

    Résumé :
    A quinze ans, Michaël fait par hasard la connaissance, en rentrant du lycée, d'une femme de trente-cinq ans dont il devient l'amant. Pendant six mois, il la rejoint chez elle tous les jours, et l'un de leurs rites consiste à ce qu'il lui fasse la lecture à haute voix. Cette Hanna reste mystérieuse et imprévisible, elle disparaît du jour au lendemain. Sept ans plus tard, Michaël assiste, dans le cadre de des études de droit, au procès de cinq criminelles et reconnaît Hanna parmi elles. Accablée par ses coaccusées, elle se défend mal et est condamnée à la détention à perpétuité. Mais, sans lui parler, Michaël comprend soudain l'insoupçonnable secret qui, sans innocenter cette femme, éclaire sa destinée, et aussi cet étrange premier amour dont il ne se remettra jamais. Il la revoit une fois, bien des années plus tard. Il se met alors, pour comprendre, à écrire leur histoire, et son histoire à lui, dont il dit : "Comment pourrait-ce être un réconfort, que mon amour pour Hanna soit en quelque sorte le destin de ma génération que j'aurais moins bien su camoufler que les autres ? "


    Critique :
    C'est un roman un peu spécial. J'ai été plutôt surprise par cette lecture, tant par l'histoire que par l'écriture.
    Le style est très épuré. Ce sont des phrases courtes avec des mots simples. Ca donne toujours une drôle d'impression ce genre d'écriture je trouve. Mais ce n'est pas désagréable !
    L'histoire d'amour entre un gamin de quinze ans et une femme de trente-cinq est un peu surprenante au début. Rien que la différence d'âge peut paraître bizarre à la base, mais leur relation l'est encore plus ! Leur amour est réaliste mais complétement décalé. Les personnages ont des comportements étranges.

    Ce n'est qu'au bout de la moitié du roman qu'on rentre dans le récit de l'Holocauste. L'atmosphère du roman change du tout au tout. Le récit passe du léger au tragique sans prévenir. On suit durant toute cette deuxième partie un procès pour des crimes commis contre les juifs. J'ai trouvé ce passage très long et pessimiste.

    Ce livre amène à réfléchir, c'est vrai, mais pas beaucoup plus que les autres romans sur l'Allemagne d'après-guerre. Je n'ai pas trouvé qu'il apportait quelque chose en plus, par rapport aux autres romans j'entends. Le roman a une ambiance très triste et monotone. C'est vraiment pas le genre de lecture qui diverti. Il se lit rapidement, environ un dimanche après-midi près du feu.

    En bref, une bonne découverte que j'ai plutôt apprécié dans l'ensemble mais qui rend maussade, voire déprime un peu.


    La phrase de la fin :
    "Ce fut la première et la seule fois que j'allai sur sa tombe."

    B.


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  • Krista Ruepp, Le poney d'Anna

    28 pages

    Résumé :
    L’hiver se termine enfin en Islande, et les fermiers mènent leurs chevaux dans la montagne vers les pâturages d’été. Pour la première fois cette année, Anna va devoir se séparer de Prince, son jeune poney, qui doit apprendre à vivre librement avec les autres bêtes du troupeau.
    Que va-t-il devenir, tout seul là-haut ? Anna a peur pour lui. Et le danger guette : un jour, un étalon s’attaque à Princeau bord d’un ravin...


    Critique :
    Un nouveau coup de coeur pour cet album ! Rien que la couverture présage de la beauté des illustrations. Elles sont sublimes ! Je remercie Ulrike Heyne pour son magnifique coup de pinceau. Tout est très aérien et léger. Ce sont des dessins de paysages grandioses et de chevaux, un peu "floutés" mais qui gardent un soucis du détail. Ne parlons pas des représentations de la fille et de sa grand-mère... Ils faut les voir pour le croire. Les personnages sont tellement vivants !
    Ces illustrations sont en plus agrémentées d'une jolie histoire d'amitié qui m'a énormément fait penser au livre de Mary O'Hara, Le fils de Flicka. C'est la même chose, dans la version plus compacte. Et puis, le cadre est sympathique. L'Islande se prête totalement à ce récit.
    Je n'ai rien à redire sur ce livre ! Il ne présente que des bons points !

    B.


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  • Anne Frank, Le journal d'Anne Frank

     350 pages

    Résumé :
    Anne Frank est née le 12 juin 1929 à Francfort. Sa famille a émigré aux Pays-Bas en 1933. À Amsterdam, elle connaît une enfance heureuse jusqu'en 1942, malgré la guerre. Le 6 juillet 1942, les Frank s'installent clandestinement dans " l'Annexe " de l'immeuble du 263, Prinsengracht. Le 4 août 1944, ils sont arrêtés sur dénonciation. Déportée à Auschwitz, puis à Bergen-Belsen, Anne meurt du typhus en février ou mars 1945, peu après sa sœur Margot.
    La jeune fille a tenu son journal du 12 juin 1942 au 1er août 1944, et son témoignage, connu dans le monde entier, reste l'un des plus émouvants sur la vie quotidienne d'une famille juive sous le joug nazi.


    Critique :
    Ce livre c'est le récit tragique et poignant témoignage d'une gamine qui a eu la malchance de naître à la mauvaise période. C'est le récit du génocide des juifs par les nazis. C'est un cri déchirant d'espoir. Mais surtout c'est une histoire réelle. C'est devenu un devoir que de lire ce journal intime, en souvenir de toutes les victimes du génocide et même de la seconde Guerre Mondiale.
    Cependant même après cette seconde lecture, je me sens toujours aussi mal à l'aise. On lit les pensées les plus intimes de Anne. Elle souhaitait le faire publier c'est vrai, mais c'est impossible de ne pas se sentir comme un intrus. Je ne me suis jamais plongée dans son journal car j'avais toujours ce sentiment de curiosité malsaine. Elle critique énormément sa famille, ce qui est normal quand on vit en permanence avec des gens, mais est-ce qu'elle aurait eu un jugement aussi sévère si elle avait survécu ? Elle parle aussi librement de ses sentiments pour Peter. Je ne peux pas m'empêcher de me demander si elle aurait voulu que tout ça soit dévoilé. Mis à part ses petits secrets divulgués, c'est un magnifique hommage que son père lui a fait. Elle ne restera jamais dans l'oubli.
    J'ai beaucoup de mal avec les écrits sur la deuxième Guerre Mondial de façon générale, et ce récit n'en fait pas exception. Je ne peux pas dire que j'ai aimé, mais encore moins que ça n'a pas été le cas. C'est plus une oeuvre que chacun se doit d'avoir lu en mémoire aux victimes et pour ne jamais oublier ce que l'Homme est capable de faire. Donc si ce n'est pas encore fait, lisez-le !


    La phrase de la fin :
    "Bien à toi,
                                                                                                    Anne M. Frank "

    B.


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