• Suzanne Collins, Hunger games


    Tome 1 :
    Peeta et Katniss sont tirés au sort pour participer aux Jeux de la Faim. La règle est simple : 24 candidats pour un seul survivant, le tout sous le feu des caméras ? Dans chaque district de Panem une société reconstruite sur les ruines des États-Unis deux adolescents sont choisis pour participer au Jeu de la Faim. La règle est simple : tuer ou se faire tuer. Celui qui remporte l épreuve, le dernier survivant, assure la prospérité à son district pendant un an. Katniss et Peeta sont les « élus » du district numéro douze. Les voilà catapultés dans un décor violent, semé de pièges, où la nourriture est rationnée et, en plus, ils doivent remporter les votes de ceux qui les observent derrière leur télé... Alors que les candidats tombent comme des mouches, que les alliances se font et se défont, Peeta déclare sa flamme pour Katniss à l antenne. La jeune fille avoue elle-aussi son amour. Calcul ? Idylle qui se conclura par la mort d un des amants ? Un suicide ? Tout est possible, et surtout tout est faussé au sein du Jeu de la Faim...

    Tome 2 : Après le succès des derniers Hunger Games, le peuple de Panem est impatient de retrouver Katniss et Peeta pour la Tournée de la victoire. Mais pour Katniss, il s'agit surtout d'une tournée de la dernière chance. Celle qui a osé défier le Capitole est devenue le symbole d'une rébellion qui pourrait bien embraser Panem. Si elle échoue à ramener le calme dans les districts, le président Snow n'hésitera pas à noyer dans le sang le feu de la révolte. A l'aube des Jeux de l'Expiation, le piège du Capitole se referme sur Katniss...

    Tome 3 : Contre toute attente, Katniss a survécu une seconde fois aux Hunger Games. Mais le Capitole crie vengeance. Katniss doit payer les humiliations qu'elle lui a fait subir. Et le président Snow a été très clair: Katniss n'est pas la seule à risquer sa vie. Sa famille, ses amis et tous les anciens habitants du district Douze sont visés par la colère sanglante du pouvoir. Pour sauver les siens, Katniss doit redevenir le geai moqueur, le symbole de la rébellion. Quel que soit le prix à payer.


    C'est la saga du moment, alors forcément je suis la tendance. Et ça vaut le coup. Sans être un coup de coeur, j'ai bien apprécié cette trilogie pleine d'action et d'amour. Les deux ingrédients qui rendent une série inoubliable. Collins l'a bien compris et en use à merveille.
    Katniss est un personnage qui nous est tout de suite sympathique. Elle sauve sa soeur de l'arène et fait vivre sa famille à la place de son père, comment ne pas l'apprécier ? Elle a cependant un petit côté horripilant ! Cette impression m'est restée durant les trois tomes. Elle se veut forte mais elle est très très pessismiste. Elle passe également sa vie à l'hôpital, tout le temps dans un état de douleur où elle se renferme sur elle-même. C'est surtout ça qui m'a dérangé. Un personnage qui souffre c'est attachant, un personnage qui souffre trop ça devient pénible...
    Peeta, lui en revanche, il est toujours d'un calme absolu. Il a un amour fou pour cette ingrate de Katniss ! Le trio Katniss/Peeta/Gale est intéressant à suivre. C'est assez bien ficelé !
    Beaucoup d'action dans ces trois tomes ! On a pas le temps de s'ennuyer. On assiste à rebondissements sur rebondissements ! Je n'avais encore jamais rien lu de ressemblant.
    C'est une très bonne idée lecture, vous allez forcément apprécier, voire peut-être adorer !

    De toute façon, les résumés sont suffisament alléchants pour vous donner envie de lire ces livres, non ?

    Adaptation Cinématogrpahique :
    Je me rends compte que je n'ai pas dit un petit mot sur cette adaptation ! Elle reste assez bien le bouquin, et les quelques omissions ne sont pas gênantes. Je m'imaginais la plupart des personnages de façon très différente... Je voyais Gale noir, me demandez pas pourquoi j'en ai aucune idée, et Haymitch plus gros et moche ! Je préfère garder l'image que m'a donné mon imagination. Le film ne met pas du tout l'accent sur la relation Katniss/Peeta ! On ne voit pas le fait qu'elle est obligée de faire semblant de l'aimer pour le sauver. C'est bien dommage. On perd tout l'intérêt du livre et on tombe dans une mielleuse histoire d'amour... Il y a trop de choses qu'on ne peut pas comprendre rien qu'en voyant le film parce qu'il n'est pas explicite.
    Sinon l'action est là, les décors sont bien réalisés et les acteurs jouent bien ! Une bonne réussite ! C'est un film très plaisant à voir.

    B.



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  • Peyo, Le schtroumpf financier # La menace schtroumpf

    La menace schtroumpf
    Rien ne va plus au village des Schtroumpfs. D'habitude, les petits lutins bleus vivent en parfaite harmonie, toujours farceurs et bons vivants. Mais là, on ne les reconnaît plus. Ils passent leur temps à se disputer. Un jour, ils découvrent qu'il existe d'autres Schtroumpfs, coiffés d'un chapeau gris et plutôt mal embouchés. Un conflit ne tarde pas à éclater. Heureusement, le Grand Schtroumpf a une idée… Créés par Peyo en 1958, les Schtroumpfs n'ont pas pris une ride. Et la Schtroumpfette est toujours aussi séduisante…

    Je crois qu'il est inutile que je présente cette grande BD ! Qui ne connait pas ?
    Je ne fais donc pas m'étendre parce que comme tout les tomes que j'ai déjà pu lire, celui-ci est super. Une idée de départ originale, des jolis petits hommes bleus et un peu de bonne humeur et voilà de quoi passer un super bon moment. Mon seul regret est que ça se lit toujours trop vite !

    Le schtroumpf financier
    Suite à une manipulation hasardeuse, le Grand Schtroumpf tombe malade. Afin de lui rapporter un médicament, un schtroumpf se rend dans le monde des humains et est, pour la première fois, confronté à l'argent. Fasciné, il décide d'introduire, dans le village Schtoumpf, un système monétaire. D'abord amusé par la nouveauté, les Schtoumpfs comprennent vite les inconvénients de ce système.

    J'ai trouvé l'idée super intéressante et en plus elle est très bien menée. Encore un gros bravo à Peyo pour cet autre tome. Les graphismes sont justes magnifiques et l'humour de ces petits schtroumpfs est génial. La façon qu'ils ont de répéter le verbe schtroumpfer pour dire tout et n'importe quoi, c'est irrésistible !

    B.


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  • Margot Bruyère, L'oreille d'or du Dr Laennec # Marion du Faouët

    81 pages                                         156 pages

    L'oreille d'or du Dr Laennec :
    Au XIXe siècle, alors que le nombre de morts dus aux maladies pulmonaires est considérable, un homme révolutionne la médecine : René-Théophile Laennec, génie aujourd'hui méconnu, qui invente le stéthoscope et recense toutes les maladies pulmonaires et leurs symptômes. Son travail, qui fait encore autorité à notre époque, aura permis de sauver de nombreuses vies.

    "Malade après malade, le Dr Laennec se penchait sur les lits de la salle Saint-Joseph à l'hôpital Necker. Il appliquait sur chaque poitrine l'une des extrémités d'un cahier étroitement roulé et ficelé en forme de cylindre, puis il collait son oreille à l'autre extrémité. Après chaque expérience, il se relevait, murmurait "J'entends", et passait au lit suivant.
    — Mais enfin, qu'entendez-vous ?
    — Tout, répondit-il. J'entends tout ! Échos de caverne, murmures, gargouillements, ronflements, tintements, râles, souffles, raclements, cris de rage..."

    Si vous ne saviez pas que l'inventeur du stéthoscope était René-Théophile Laennec (ce qui était mon cas), vous vous devez au moins de lire sa biographie. On apprend énormément de chose. Margot Bruyère raconte la vie de cet homme qui a changé la médecine de façon condensé. Je n'ai pas réussi à rassasier ma curiosité en refermant ce petit livre. Je n'ai qu'une envie c'est de lire le roman qu'elle a écrit sur Laennec dans une version adulte.
    Ce bouquin est très intéressant de par son contenu, mais je n'ai pas la sensation qu'il plaira au public qu'il vise, c'est-à-dire la jeunesse. Il ressemble plus à une simple biographie, qu'à un récit qui tiendrait des jeunes en haleine. L'auteur n'a pas su allié les deux. Ceci dit je peux me tromper, et j'espère me tromper car ce livre est vraiment intéressant et mérite d'être lu.

    Marion du Faouët :
    Rusée comme Cartouche, puissante comme Mandrin, généreuse comme Robin des Bois, telle fut Marion du Faouët, une des rares femmes chef de bande dont l’Histoire ait retenu le nom. En plein XVIIIe siècle, celui où dominent les lumières de la raison. Marion du Faouët attise la flamme de la déraison contre la misère et l’injustice. Petite flamme vite étouffée par l’ordre établi.

    "Marion les épiait, plaquée contre le mur du presbytère. Elle vit la lumière de la torche se teinter de rouge et de bleu derrière les vitraux. Puis l'obscurité se fit de nouveau dans l'église tandis que la torche s'éloignait sur le chemin, telle un feu follet. En un bond, Marion fut à la porte du presbytère, vite rejointe par Olivier et Henry, tandis que Louis, Corentin et La Fleur faisaient le guet.
    - Allez voir si l'argent est caché dans la sacristie, commanda Marion. Moi, je vais chercher ici.
    Son instinct lui disait que c'était au presbytère que se trouvait le butin, et elle voulait être seule pour le découvrir."
     

    J'ai un peu moins aimé que le livre précédent. Pourtant, l'histoire est plus intrigante, les rebondissements plus importants. L'action a une part plus imposante. On suit la vie de cette femme, Marion, qui lutte contre la pauvreté pour sa famille, en particulier ses enfants. On se demande à chaque nouveau coup de la bande s'ils vont finir par se faire attraper. Le livre comporte plus de pages et lorsqu'on le referme, on n'a pas cette sensation de frustration de ne pas en savoir assez. L'auteur donne beaucoup de précisions et de détails.
    Cependant les personnages m'ont assez déçu, surtout Marion pour être honnête. Le résumé la décrit comme un héroine, comme Robin des bois, pillant les riches pour donner aux pauvres, mais il faut attendre les derniers chapitres pour s'apercevoir de sa générosité. Elle est dans un premier temps très égoiste. Quand elle vole, c'est juste pour elle, et sa bande évidemment. Elle dépense à tout va, n'a pas le soucis de l'économie. Ce n'est qu'ensuite qu'elle aidera les plus démunis. Les hommes de sa bande sont eux aussi très égoistes. Ils ne font que boire ! Heureusement que Marion est là pour les canaliser.
    C'est un bon petit roman jeunesse malgré ça. Pour des gens qui n'ont connus que la misère toute leur vie et d'un coup gagnent de l'argent plus qu'il ne leur en faut, c'est une réaction plutôt logique.

    B.

     


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  • Arthur Ténor

    315 pages

    Résumé :
    Partir dans des mondes parallèles fantastiques ? C'est devenu possible ! Et certains infinimondes de l'imaginaire deviennent de nouvelles destinations touristiques ! C'est au royaume des Sept Tours que Thédric Tibert, étudiant en mal d'aventures, a choisi de vivre un raid Emotions fortes. Mais il n'était pas du tout prévu que le royaume des Sept Tours entrerait en guerre contre les forces de l'Immonde, empêchant tout retour des touristes sur Terre. Thédric est alors emporté dans la tourmente d'un conflit inimaginable...


    Critique :
    C'est la deuxième fois que je le lis et j'adore toujours autant. Ce roman fantastique est juste génialissime ! L'auteur y mêle humour, action et réflexion de façon parfaite. Les personnages sont tous très attachants. On les aime dès la première seconde où on les rencontre.
    Arthur Ténor explique chaque particularité du monde qu'il a créé avec simplicité et précision, sans alourdir le récit par de longues phrases. C'est un atout et en même temps si l'histoire pouvait durer plus longtemps... L'action se déroule parfois un peu trop rapidement à mon goût. Il ne fait pas trainer les choses en longueur mais ça manque du coup de suspens. Il rattrape cette petite lacune par une overdose d'action : il se passe en permanence quelque chose. Ce n'est pas dans ce roman qu'on verra le protagoniste se poser des questions métaphysiques. L'auteur a quand même réussit à placer une jolie histoire d'amour et des belles relations d'amitié.
    Le roman finit sur un joyeux happy end (je ne dévoile pas grand chose, ça reste assez évident non ?) ; de la joie et de la bonne humeur ça fait toujours plaisir !
    A lire et relire et relire !


    La phrase de la fin :
    "Et je suis revenu à elle, quoi qu'en pensent les elfes, les hommes, les bêtes, les arbres ou la Lune ! "

    B.


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  • Maj Sjöwall & Per Wahlöö, Le policier qui rit

    334 pages

    Résumé :
    Par une pluvieuse soirée de novembre, tous les passagers d'un autobus sont massacrés au fusil mitrailleur. Jamais la Suède n'avait connu pareille tuerie, et l'opinion publique s'affole. Parmi les neuf victimes, un flic que Beck connaissait. Que faisait-il dans ce bus, à cette heure ? D'après sa compagne, il était surchargé de travail, mais Beck sait bien, lui, qu'il était pratiquement en congé... L'identification des victimes, puis l'étude minutieuse de leur passé, apportent peu à peu des indices. Et comme souvent, derrière la façade lisse des apparences, ce sont des réalités sordides qui émergent.
    Adapté au cinéma par Stuart Rosenberg en 1973 sous le titre : The laughing policeman (Le flic ricanant).


    Critique :
    Je l'ai acheté dans un salon du livre où les polars suédois étaient à l'honneur cette année.
    Le résumé m'a tout de suite plu, ça m'a rappelé un fait divers que je ne saurais dater. Il n'est pas mensongé car j'ai vraiment apprécié cette lecture ! Elle change des policiers que je peux lire d'habitude, et puis, c'est la première fois que je suis une histoire qui se déroule à Stockholm. D'ailleurs, les noms des villes, des rues et des personnages sont difficiles à retenir et je n'ai même pas essayé de les prononcer.
    La récit suit parfaitement l'enquête, aucune piste n'est négligée. Il y a beaucoup de récapitulatif tout le long du récit. Qu'est-ce qui a déjà été trouvé ? Quelles sont les pistes qu'il reste à explorer ? Ca n'alourdit pas le roman pour autant.
    On assite aux rapports des spécialistes sur les différents éléments de l'enquête. On cherche en même temps que les personnages les solutions et les liens qui les unissent.
    Les dialogues sont très présents et surtout ils sont essentiels. Les policiers se questionnent, cherchent à trouver les erreurs dans leur raisonnement. J'ai adoré ces parties. On apprend à connaître chaque personnage à travers son travail et sa façon de raisonner, mais on voit aussi les personnages dans leur situation familliale. Ce sont des policiers, mais également des pères ou des maris, et le roman le met bien en évidence.
    Le temps est détestable dans ce livre. Il fait toujours froid. Il pleut. Que des raisons pour le lire bien au chaud sous la couette.
    Ce roman, c'est aussi une critique du système social et politique suédois. D'ailleurs on peut considérer que chaque victime est en fait une représentation d'une catégorie de la population. C'est donc à travers l'enquête qu'on découvre la Suède des années 1960. J'ai surtout remarqué à quel point les auteurs insistent sur la différence entre un habitant d'une petite ville et un habitant de Stockholm. Les ambiances entre la capitale et la campagne sont très différentes.
    Le titre fait référence à une chanson que je vous propose d'écouter. Vous me direz si vous trouvez que le rire est contagieux !


    La phrase de la fin :
    "Tiens, voilà une couronne."

    B.


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