• Raymond Queneau, Le vol d'Icare

    303 pages

    Résumé :
    À Paris, vers 1895, quelques romanciers sont en quête de leurs personnages. En effet, il advient parfois à ceux-ci de sortir du manuscrit qui les élaborait et d'aller se promener dans le vaste monde où il leur arrive d'autres aventures. D'autres ? ou les mêmes ? Quand Icare, par exemple, s'intéresse à l'avenir des moyens de transport, aura-t-il le destin que son nom peut suggérer ? Quelle fin lui prépare son auteur ? Et de quel auteur s'agit-il ?


    Critique :
    Je voulais à la base lire Zazie dans le métro ou Exercices de style de cet auteur mais c'est sur Le vol d'Icare que je suis tombée.

    Queneau a une belle plume et je me suis régalée avec ce roman ! Il sort de l'ordinaire et mélange les genres. On retrouve notamment la mise en page du théâtre mais sans découpage en acte ou en scène. J'ai donc trouvé ça facile à lire. C'est drôle et les personnages sont très attachants.
    Il y a quelques jeux de mots et des situations burlesques. Et puis des personnages qui décident eux-même de leur vie ce n'est pas commun.

    Une courte critique mais un gros coup de coeur !


    B.


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  • Renaud Ehrengardt, La brume dans la maison

    114 pages

    Résumé :
    La Brume Dans La Maison est le deuxième roman court de Renaud Ehrengardt.
    C’est un de ces thrillers noirs comme la suie dont l’ambiance vous met mal à l’aise dès les premières lignes. On y suit Aaron Cobann, avocat parisien, qui sombre lentement mais irrémédiablement dans la folie. Le monde s’écroule autour de lui sans qu’il n’y comprenne rien. Son passé reste noyé dans une brume épaisse tandis que son présent part à la dérive.
    Personne ne semble en mesure de l’aider sinon peut-être cette femme, défigurée par un cancer, qui vient le voir un jour dans son bureau pour lui laisser un sombre et funeste cadeau : une montre affichant 13 heures.
    Thriller psychologique et cauchemardesque, La Brume Dans La Maison vous plongera dans une ambiance poisseuse jusqu’à son dénouement, terrible et brutal.


    Critique :
    J'ai toujours autant apprécié la plume de Renaud Ehrengardt avec son deuxième roman. Le style est fluide et en quelques pages j'ai été totalement captivé. J'avais tellement hâte de comprendre le fin mot de cette histoire !
    Le personnage est déroutant. On ne sait pas s'il est fou ou s'il a affaire à du surnaturel. Je n'ai pas pu m'empêcher de faire le lien avec Le Horla de Maupassant. Ce n'est pas comparable en terme de récit ni même de décors mais il existe une ressemblance dans la psychologie des personnages et dans ce doute qui plane entre folie et surnaturel.

    Ce fut donc une très bonne lecture qui ne rentre cependant pas dans la catégorie des coups de coeur à cause de son dénouement. C'est l'opposé de ce que j'ai ressenti avec Chroniques de la fin d'un monde ! Ici la fin est tellement monstrueuse (c'est un thriller, ne l'oublions pas !) que je ne peux juste pas dire que j'ai aimé. Elle est logique, elle colle bien avec le récit mais elle est bien triste...
    Ca ne correspond pas à ce que je cherche dans une lecture. J'aime découvrir des choses, qu'elles soient positives ou négatives, mais du mal pur et gratuit comme il en est décrit dans ce roman on en voit suffisamment autour de nous pour ne pas en plus en remettre une couche lors des moments de détente que sont la lecture.
    Le seul point noir de ce livre est son dénouement un peu trop glauque à mon goût !

    Je remercie l'auteur et les éditions House Made of Dawn pour ce partenariat ! Je tiens également à souligner la qualité des couvertures des romans qu'ils m'ont envoyé. Je les apprécie beaucoup ce qui est relativement rare lors de mes partenariats !

    B.


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  • Renaud Ehrengardt, Chroniques de la fin d'un monde

    167 pages

    Résumé :
    Le premier roman post-apocalyptique de Renaud Ehrengardt se focalise sur l’aspect humain et psychologique d’un tel évènement. Au travers de trois journaux intimes, nous découvrons de l’intérieur une vision glaçante et cauchemardesque de l’extinction incompréhensible de la vie sur notre planète. Le pourquoi du comment restera un mystère jusqu’à la fin, pour le moins surprenante. Les amateurs de science-fiction sensible et intelligente, qui ne se cantonne pas aux clichés du genre dans la lignée de Bradbury, K.Dick ou encore Silverberg ne seront pas déçus et les méfiants vis-à-vis de la science-fiction se laisseront convaincre par le message résolument humain du livre, la trace (ici écrite) que l’on laisse en ce monde.


    Critique :
    J'ai un coup de coeur pour ce roman ! J'ai même envie de dire que pour l'instant j'ai un coup de coeur pour les éditions House made of Dawn puisque j'ai adoré l'ensemble des romans qu'ils m'ont envoyé. Je serai passée à côté de quelque chose s'ils ne m'avaient pas contacté.

    On suit trois personnages dans un monde apocalyptique à travers leurs journaux personnels. L'auteur les a choisi de façon à ce qu'ils aient des visions totalement différentes sur ce qui ce passe : un militaire, un enfant et une jeune femme. C'est le gros point fort du roman. Les points de vu se complètent. Les personnages, eux, sont courageux, fragiles et attachants. Pas de fausse note !
    Le décor est posé rapidement et on arrive facilement à se l'imaginer. L'auteur n'entre pas dans les détails et pourtant j'imaginais précisements les lieux.
    La plume d'Ehrengardt est efficace. J'ai été happé dans son histoire ! C'est vraiment un style agréable à lire.

    Mais là où ce livre passe d'une bonne histoire à un coup de coeur c'est à la fin. Juste parfaite. Je n'ose pas trop m'expliquer de peur de la dévoiler... Je peux juste vous dire que c'est une fin comme je les adore, c'est-à-dire qui pousse à se questionner.

    B.


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  • Jean Cocteau, Clair-Obscur

    184 pages

    Résumé :
    " Poèmes. Vos parfums, vos formes, vos couleurs Servent à d'autres fins que je ne l'imagine. Poèmes, fleurs cruelles, ensemble je vous range Pièges auréolés de dangereux rayons. "
    Publié en 1954, Clair-Obscur rassemble une centaine de poèmes. Ce livre chante la désillusion du poète devant le monde moderne et sa révolte devant l'altérité du temps. Fidèle à son génie, Cocteau conjugue humour et gravité. Il rend aussi hommage aux peintres et écrivains qui l'inspirèrent et à l'Espagne, pays qui lui était cher.


    Critique :
    Allons droit au but : je n'ai pas aimé. Je n'ai même pas réussi à terminer le recueil. Il faut que je me fasse une raison... La poésie et moi ça fait deux.
    Je ne sais pas pourquoi mais je n'adhère pas. Je n'arrive pas à saisir le sens, je lis juste une suite de mot. Au bout de cinq secondes j'en ai marre.
    Pourtant certains poèmes m'ont plu et m'ont même beaucoup touché (malheureusement je n'ai pas noté les titres).
    Dans l'ensemble j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps.

    Je ré-essayerai dans quelques années.

    B.


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  • Colin Manierka, Dix heures, dix jours, dix minutes

    186 pages

    Résumé :
    Que faire quand les deux colocataires qui vivaient avec vous dans un abri souterrain enfoui sous un monde en ruines disparaissent du jour au lendemain, laissant derrière eux un grondement sourd dans les murs ? Taper vos mémoires sur l'ordinateur de bord... s'il ne se transforme pas lentement en machine à écrire.
    Pour les amateurs de littérature originale et de suspense.


    Critique :
    Je remercie la maison d'édition House made of dawn de m'avoir contacté pour me proposer de lire ce roman. Ce fut une très belle découverte !

    Je me rends compte que j'ai lu assez peu de roman de science fiction et que le peu que j'ai eu l'occasion de lire ne m'a que rarement emballée... C'est pourtant un genre que j'apprécie pour son originalité et sa réflexion. En général c'est au niveau des évènements sans explication ou de la cohérence des faits par rapport aux réactions des personnages que ça ne colle pas pour moi.

    Mais je vous rassure ça n'a pas du tout été le cas avec le roman de Colin Manierka ! Il est divisé en court chapitre ce qui fluidifie la lecture. L'histoire est originale et bien pensée, j'ai beaucoup aimé l'idée de ce retour en arrière progressif.
    Le personnage se pose beaucoup de questions, en même temps que nous en fait puisqu'on ne s'est pas non plus ce qui se passe. Du coup le récit est dynamique et on s'y accroche très rapidement ! C'est une bonne technique : le personnage est au même niveau que nous.
    On se doute qu'il n'est pas fou, ou du moins qu'il ne l'a pas toujours été, mais comment il en est arrivé là, c'est ça qui rend ce livre captivant.
    J'ai également aimé le côté psychologie du roman. L'auteur développe des points tels que l'enfermement, l'isolement, la perte des repères, la promiscuité... C'est son point de vue mais ça n'en reste pas moins intéressant.
    Je ne m'attendais pas du tout au dénouement. Il est, comment dire, surprenant ! On peut le comprendre comme on veut je crois.

    N'hésiter pas à le découvrir, moi j'ai été conquise.

    (Uniquement en format numérique)


    La phrase de la fin :
    "i am the king of moles "

    B.


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