• Marie-Aude Murail, Baby-sitter blues
    120 pages

    Résumé :
    Comment faire quand on veut absolument le même magnétoscope que les copains, et qu'on ne dépasse pas les cent francs d'argent de poche par mois ? Émilien décide de se lancer dans le baby-sitting. À vingt francs de l'heure, il a calculé qu'il serait bientôt au bout de ses peines. Il se fait une réputation de raconteur d'histoires et potasse sa nouvelle bible : Comprendre et aimer son enfant. Seulement voilà, avec l'entrée en troisième, la situation se corse, et la mère d'Émilien supprime télévision et baby-sitting. Émilien se reconvertit, donne des cours de français à une fille qui fait plus de fautes qu'on ne peut en inventer, même exprès, prépare des rédactions idiotes, ce qui le mène tout droit dans le grenier d'Amandine. Et là, ça se complique, parce qu'Amandine est vraiment une fille bizarre.


    Critique :
    Une histoire toute mignonne qui se lit très vite. On s'attache vite aux personnages. C'est sympa, drôle et rapide. Même s'il ne restera pas dans mes mémoires.

    B.

    votre commentaire
  • Sylvie Testud, Gamines
    320 pages


    Résumé :
    - Qu'est-ce que tu faisais dans la chambre de maman ?
    - J'ai volé une photo. Une toute petite photo.
    - Tu lui ressembles tellement, a dit ma soeur.
    J'ai mis la photo dans la poche de mon jean. Je me suis assise dessus pendant trente ans.
    - La photo est ressortie de ma poche! j'ai dit à mes soeurs. J'ai vu l'homme de la photo !
    - Qui ?
    - Celui qui porte le même nom que nous, le même nom que moi. Ce n'est pas une photo, c'est un homme !
    J'ai donc un père. Que dois-je faire? Trente ans que je réponds: « Je n'ai pas de père. Je n'ai qu'une photo. » Devant les mines compatissantes, je réponds depuis trente ans : « Je n'ai pas de père, mais je m'en fiche, c'est comme ça. »


    Critique :
    J'ai beaucoup aimé l'histoire. On se retrouve dans pas mal de chose. Par contre l'écriture est assez désagréable, malgré le fait que ça se lise rapidement. Certains passages sont très drôles et les personnages sont vivants. C'est la couverture qui m'a sauté au yeux, je n'ai même pas cherché à comprendre, je l'ai pris. Je ne connais pas trop cette actrice, je serais même incapable de citer un de ses films, mais son livre est sympa.

    B.

    votre commentaire
  • Émile Zola, La Fortune des Rougon
    460 pages

    Résumé :
    La Fortune des Rougon inaugure l'oeuvre géante et visionnaire, " histoire naturelle et sociale d'une famille sous le second Empire ", que Zola situe au confluent de Hugo et de Balazc.
    Issus de la paysannerie enrichie, les Rougon portent en eux l'avidité du pouvoir et de l'argent.
    Une des branches de la famille, les Macquart, sera marquée par l'hérédité de l'alcoolisme, du vice et de la folie.
    Le coup d'Etat du 2 décembre 1851 entraîne les Rougon dans la conquête de Plassans, la capitale provençale du roman. La haine de l'empereur pousse Silvère, petit-fils de la matriarche, et Miette, sa femme, dans l'insurrection républicaine. De ces passions et de ces fureurs naîtront cent personnages, et celui, aux mille visages anonymes, de la foule et de la collectivité qui préfigure le Xxe siècle.


    Critique :
    Ce livre place tout les personnages de la série Rougon-Macquart. Donc c'est plutôt pas mal de l'avoir lu pour la suite. C'est le fondement, le livre qui définit et met bien en place tout le reste. En plus de ça, c'est un bon bouquin méconnu. J'ai beaucoup aimé le style d'écriture. Il est très plaisant à lire.

    B.

    1 commentaire
  • Eric-Emmanuel Schmitt, Lorsque j'étais une ½uvre d'art
    252 pages


    Résumé :
    Un homme désespéré souscrit un pacte très faustien avec un artiste démoniaque. Tu me donnes ta vie, en échange je lui donnerai un sens puisque aujourd'hui elle n'en a pas. Le candidat au suicide devient donc un objet dans les mains de l'artiste qui décide d'en faire l'oeuvre d'art la plus étonnante et la plus parachevée au monde, à savoir Adam bis, une statue qui possèderait le mérite et la supériorité incontestables d'être vivante. Succès garanti. Adam bis devient plus célèbre que La Joconde. Mais qu'on le prive de sa liberté et du droit à la conscience, et tout de suite l'homme commence à résister. Un peu cette fois-ci à la façon de Frankenstein, la créature décide d'échapper à son créateur afin de reconquérir sa liberté perdue.


    Critique :
    Un livre complément loufoque, macabre et stupéfiant. Pourtant j'ai tout de suite adhéré. Dès les premières lignes on est absorbé dans l'histoire. J'aime beaucoup Schmitt et son style. C'est d'un agréable à lire ! Je m'attendais à ce qu'il décrive son "oeuvre d'art" mais en fait l'imagination le fait très bien. Le thème est plutôt sympa : il amène à beaucoup de réflexions. J'ai lu plus de mauvaises critiques que de bonnes sur ce livre mais au final je retire du positif de ma lecture. Mais visiblement il est loin de plaire à tout le monde.

    B.

    votre commentaire
  • Marie-Aude Murail, L'assassin est au collège
    174 pages


    Résumé :
    Nils Hazard, professeur d'histoire, et Catherine Roque, sa secrétaire, sont appelés par l'inspecteur Berthier pour mener une enquête au collège Saint-Prix. En effet, des événements inquiétants agitent ce collège : des copies sont notées avec du sang humain, des lettres anonymes sont envoyées au directeur et les élèves ont tous des comportements un peu "étranges". Nils et Catherine réussiront-ils à résoudre ces énigmes ? Parviendront-ils à démasquer le véritable coupable ?


    Critique :
    Je lis très rarement des policiers car, la plupart du temps, ils me tiennent en haleine tout le long de l'intrigue et le dénouement me parait fade et trop simpliste. Bon ce livre se situe plus au milieu : je ne m'attendais pas à la fin mais elle ne m'a pas ébloui non plus. Murail a un humour assez mordant dans son bouquin. Les personnages m'ont plu dès le début. L'histoire est vite commencée et vite terminée. Je me laisserai sûrement encore tenter par cette auteur.

    B.

    1 commentaire