• Marguerite Duras, Hiroshima mon amour
    155 pages

    Résumé :
    Au cours du tournage d'une coproduction sur la paix, une comédienne française noue une relation éphémère mais passionnée avec un Japonais. Sur cette mince intrigue, Duras est chargée par Alain Resnais d'élaborer le scénario et les dialogues d'un film, Hiroshima mon amour, titre étrange et poétique malgré la référence évidente aux atrocités de la guerre. Avec un art de l'ellipse parfaitement maîtrisé, Duras orchestre une danse sensuelle entre deux personnages qui luttent contre le temps. Lui refuse d'admettre que les atrocités d'Hiroshima ont eu lieu, Elle se tait sur son passé ; pourtant, ces fantômes ressurgissent en fragments, lambeaux d'un passé qui se superposent au moment présent. Les corps des amants se confondent peu à peu et Hiroshima se fond dans Nevers, cadre de la jeunesse de l'actrice marquée par l'opprobre parce qu'elle a aimé un jeune Allemand durant la guerre. Les gros plans sur les corps amoureux sont entrecoupés de scènes de foule et de détails d'une crudité sordide, comme si l'horreur devait, elle aussi et malgré tous les films sur la paix, lutter contre le déni pour se faire entendre.


    Critique :
    Pour être sincère, je n'ai pas aimé. Je pense qu'il faut voir le film avant. Le style Duras est particulier, j'ai du mal. En fait je crois que je n'ai pas compris grand chose. Peut-être que je regarderais le film.


    La phrase de la fin :
    "Ne-vers-en-Fran-ce."

    B.

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  • Marc Levy, Vous revoir
    341 pages

    Résumé :
    Si la vie offrait à Arthur et à Lauren une seconde chance de se revoir, sauraient-ils prendre tous les risques pour la saisir ? Avec cette comédie romantique, Marc Levy retrouve les personnages de son premier roman, Et si c'était vrai ..., et nous entraîne dans une nouvelle aventure, faite d'humour et d'imprévus...


    Critique :
    A la hauteur de Et si c'était vrai ..., même si ma préférence va pour ce dernier. Les personnages sont toujours aussi attachants, peut-être que j'étais même encore plus proche d'eux. Par contre c'est très axé médecine ! Enfin n'importe qui peut comprendre le livre mais je m'attendais à une ambiance moins "hôpital". Il y a vraiment certains passages que j'ai adoré ; quand je comprenais enfin ce qui se passait. Je vous le recommande !


    La phrase de la fin :
    "Pendant quelque temps... "

    B.

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  • Marguerite Duras, Un barrage contre le Pacifique
    387 pages

    Résumé :
    Dans le sud de l'Indochine durant les années 1920. Une vieille veuve, fatiguée et malade, vit avec ses deux enfants, Joseph et Suzanne, vingt et dix-sept ans, dans un bungalow isolé de la plaine marécageuse de Kam en Indochine... La vieille femme, ignorante des coutumes coloniales qui nécessitent d'avoir recours à des pots de vin , a investi toutes ses économies dans une concession incultivable que les grandes marées du Pacifique innondent régulièrement. Elle se bat alors contre la direction générale du cadastre, puis en désespoir de cause décide de construire, avec l'aide des paysans de la région, un barrage afin de contenir les grandes marées....


    Critique :
    J'ai eu beaucoup de mal avec les personnages. Sincèrement je les ai pas aimé. Trop méchants, trop faux. J'arrive pas à comprendre toute leur haine, leur dégout de la vie. J'ai besoin de beaucoup de recul pour comprendre. Mis à part ça, ça va. Il se lit assez vite. Mais je ne reste pas sur une bonne impression.


    La phrase de la fin :
    "On entendait leurs doux piaillements sortir des cases."

    B.

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  • Émile Zola, L'Assommoir
    561 pages

    Résumé :
    Gervaise Macquart, l'héroïne, une Provençale originaire de Plassans, boiteuse, a suivi son amant le chapelier Auguste Lantier à Paris avec ses deux enfants Claude et Étienne. Très vite, Lantier, paresseux et infidèle, quitte Gervaise, ne supportant pas de vivre dans la misère pour s'enfuir avec Adèle. La jeune femme devient blanchisseuse et accepte d'épouser Coupeau, un ouvrier-zingueur auquel elle finit par céder autant par lassitude que par faiblesse. Ils auront une fille, Anna Coupeau dite Nana, héroïne d'un autre roman des Rougon-Macquart.


    Critique :
    Je vais peut-être vous surprendre mais ce n'est pas du tout ennuyeux. Au contraire. On assiste à toute la déchéance de Gervaise. Le pire dans tout ça, c'est qu'elle a connu un petit moment prospère dans sa boutique, avec un homme travailleur. Pour autant j'ai pas eu pitié d'elle une seconde. J'avais parfois envie de lui tendre la main pour la sortir de son malheur et des fois envie de l'y enfoncer encore plus tellement elle m'énervait par sa faiblesse. Elle se laisse trop faire. J'ai trouvé l'écriture simple, mis à part quelques mots d'argots de l'époque. Après avoir lu ce livre, j'ai envie de lire la série des Rougon-Macquart en entier !


    La phrase de la fin :
    "Fais dodo, ma belle ! »"

    B.

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  • Jean-Paul Sartre, Les mots

    206 pages

    Résumé :
    J'ai commencé ma vie comme je la finirai sans doute : au milieu des livres. Dans le bureau de mon grand-père, il y en avait partout ; défense était de les faire épousseter sauf une fois l'an, avant la rentrée d'octobre. Je ne savais pas encore lire que, déjà, je les révérais, ces pierres levées : droites ou penchées, serrée comme des briques sur les rayons de la bibliothèque ou noblement espacées en allée de menhirs, je sentais que la prospérité de notre famille en dépendait...


    Critique :
    Quel personnage détestable, prétentieux et finalement si malheureux ! Franchement un grand bravo à cet auteur qui a osé se critiquer. J'ai même du mal à me dire que c'est en réalité la même personne. L'enfant de ce livre est tellement pourri gâté qu'il se croit supérieur à la terre entière. Je trouve ça fascinant le travail qu'à dû faire Sartre pour produire un bouquin pareil. Je déteste le Sartre-personnage et j'admire le Sartre-auteur.
    Ce livre est assez compliqué à lire en fait. Je me suis retrouvée dans certains passages et totalement perdue dans d'autres. L'écriture est plutôt soutenue : difficile de tout comprendre pour peu de n'être pas assez concentré.


    La phrase de la fin :
    "Tout un homme, fait de tous les hommes et qui les vaut tous et que vaut n'importe qui."


    B.

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