• Paul Loup Sulitzer, Les maîtres de la vie

    379 pages

    Résumé :
    Une jeune femme, Geneviève, et son fils Cédric, qu'on tente d'assassiner dans la forêt de Fontainebleau. Non loin de là, l'AMPIR, une société de protection et de renseignements à l'échelle mondiale, fondée par Julius Kopp, un ancien des services secrets. Son enquête pour protéger Geneviève le mènera au Québec, à Zurich, à Rome, sur la trace d'hommes mystérieux, accompagnés d'enfants qui disparaissent dans des cliniques de luxe...


    Critique :
    J'ai été déçu ! Le résumé était prometteur pour au final une histoire assez moyenne... Le livre est très long. Il faut du temps à l'auteur pour mettre en place ses personnages et son intrigue. Ensuite l'action met une éternité à venir, pour ne pas dire qu'elle ne vient jamais.

    La relation entre Julius et Geneviève est extrêmement étrange. Je n'y ai pas cru. C'est censé apporter une touche d'émotion mais ça n'a pas fonctionné pour moi !

    Enfin l'enquête policière (des sectes qui enlèvent des enfants à des fins atroces) est clichée et lassante. Franchement je me suis ennuyée ! Je n'arrive pas à trouver de points positifs. J'aurais dû passer mon chemin.

    B.


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  • Toine Heijmans, En mer

    156 pages

    Résumé :
    Las du quotidien de sa vie de bureau, Donald décide de partir naviguer seul pendant trois mois en mer du Nord. Maria, sa fille de sept ans, le rejoint pour la dernière étape qui doit les ramener du Danemark aux Pays-Bas, où ils retrouveront sa femme. Mer étale, complicité entre le père et la fille: la traversée s’annonce idyllique. Mais rapidement, les nuages noirs se profilent à l’horizon, et Donald semble de plus en plus tourmenté.
    Jusqu’à cette nuit cauchemardesque où Maria disparaît du bateau alors que la tempête éclate...


    Critique :
    C'est un petit bouquin qu'on m'a offert. Je n'avais jamais entendu parler de l'auteur, et encore moins de son roman. Ce fut une superbe découverte !

    L'histoire est assez triste en définitive mais elle permet de se poser des questions sur le quotidien et le ras de bol du train-train. Elle évoque aussi des interrogations de père, envers sa fille et de façon plus général envers sa famille.

    Le récit m'a remué. Littéralement. J'ai plusieurs fois arrêté ma lecture volontairement parce que je savais que la suite allait être difficile. Cependant l'auteur a réussi à me surprendre puisque je me suis complétement trompée sur les futurs événements !

    On commence ce livre en pensant faire un joli voyage en mer et finalement on est submergé par une tempête. C'est un récit extrêmement poignant alors préparez-vous à être ballotté !


    La phrase de la fin :
    "Il salue sa femme, et sa fille."

    B.


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  • Nelson Demille, L'île des fléaux

    607 pages

    Résumé :
    John Corey, détective de la police de New York, se remet d'une mauvaise blessure dans la maison de son oncle, une grande demeure victorienne du sud de Long Island où il a passé tous les étés de son enfance. Il profite de cette convalescence forcée pour observer, avec une ironie élégante et cette sorte de nonchalance désabusée caractéristique de ceux qui côtoient quotidiennement la mort, la comédie humaine de la haute société new-yorkaise sûre de sa bonne fortune et de ses privilèges.

    Mais ce petit jeu est bien vite interrompu par un double meurtre : deux jeunes scientifiques sont retrouvés morts sur leur terrasse, tués d'une balle dans la tête tirée à bout portant. Corey avait sympathisé avec ce couple de chercheurs, promis à un avenir brillant sur Plum Island, île mystérieuse située au large de Long Island qui a abrité (réellement) un laboratoire spécialisé dans les maladies animales. La rumeur veut qu'on y crée aussi des armes bactériologiques.


    Critique :
    Une lecture dans l'ère du temps ! En effet on suit John Corey, personnage principal, dans une enquête policière haletante mêlant intrigue et menace d'épidémies mortelles, dont l'ebola !

    J'ai été complétement plongé dans cette histoire. Je n'ai pas réussi à décrocher le livre avant de connaître la fin. L'auteur a su mettre des tas de rebondissements, si bien qu'on ne s'ennuie jamais. Je ne m'attendais vraiment pas à ce dénouement !

    Adoré est le mot ! Ce "petit" roman de 600 pages est original, drôle, touchant et palpitant. Une critique courte et concise parce que quand c'est bien, c'est bien.

    B.

     


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  • Elisabeth Delaigle, La fugue de Junior Lapin

    92 pages

    Résumé :
    Pourquoi la ville attire-t-elle autant un petit lapin qui vit dans une clairière de la forêt du Tronc-qui-fume ? Junior Lapin, car c’est de lui dont il s’agit, va l’apprendre à ses dépens, d’aventure en aventure et de découverte en déconvenue, au cours d’une escapade mouvementée où il fera aussi de belles rencontres.
    Junior Lapin est blanc et pour qu’autour de lui tout prenne des couleurs, il est recommandé au jeune lecteur de se munir de crayons, de pastels ou de pinceaux pour embellir et animer sa vision du monde !


    Critique :
    Merci à Elisabeth Delaigle pour ce joli conte !
    Elle m'avait déjà envoyé son précédent recueil de contes, Les contes de la Lune, que j'avais beaucoup aimé !

    Son livre est très original. J'adore le concept ! Pour une fois les enfants ont le droit de prendre leurs crayons et de gribouiller le livre. Cela leur permet de s'approprier le livre et de personnaliser l'histoire. De plus l'histoire en elle-même est sympathique. Je me suis bien amusée à suivre les péripéties de Junior Lapin. Je peux vous garantir que les enfants s'amuseront également.

    C'est un recueil que je vous recommande chaleureusement !

    B.


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  • John Brunner, Le traqueur d'étoiles

    224 pages

    Résumé :
    Dans 300 ans, une étoile allait passer si près de la Terre que les océans se mettraient à bouillir, les continents à se racornir... A moins que les hommes fussent assez sages pour entendre les avertissements de Creohan, celui qui avait su prédire la catastrophe.
    Hélas dans ce monde futur et chaotique, personne ne songeait à sauvegarder la Terre pour la descendance de l'humanité. Alors Creohan entreprit sa croisade et rassembla quelques hommes décidés... afin de faire dévier une étoile de sa course implacable.


    Critique :
    Quelle éternité ! Je viens dépoussiérer un peu ce blog avec une critique d'un roman de John Brunner, écrivain britannique de science-fiction.

    Je vous ai fait assez patienter comme ça, rentrons directement dans le vif du sujet ! C'est difficile de rentrer dans l'univers de l'auteur. L'ambiance du roman est très particulière, science-fiction oblige. Creohan vit dans une maison-arbre, le reste de la population préfère vivre pour le passé que pour le présent. Préparez-vous à chambouler tous vos codes !
    Une fois l'univers apprivoisé, l'intrigue prend le dessus. Une étoile va détruire la Terre ! Comme personne ne s'intéresse au présent, personne ne cherche à aider Créohan pour dévier cette étoile non plus. Notre héros est obligé de partir à l'aventure pour chercher un peuple qui peut-être pourra porter secours à la Terre.
    Il rencontre pleins de monde, comme vous vous en doutez, et croyez-moi ces populations sont toutes plus bizarres les unes que les autres !

    C'est une vision plutôt pessimiste de l'être humain. On aurait tout vu, tout fait. La seule occupation digne est d'apprendre du passé. C'est intéressant en tout cas !

    Un bon roman !

    B.

     


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