• Stephenie Meyer, Fascination
    524 pages
    Film

    Résumé :
    Bella, dix-sept ans, décide de quitter l'Arizona ensoleillé où elle vivait avec sa mère pour s'installer chez son père, affectueux mais solitaire et qu'elle n'a pas vu depuis son enfance. Celui-ci est chef de la police de Forks, une petite ville de l'état de Washington. Dès son arrivée au lycée, elle remarque un groupe de cinq lycéens, les Cullen, qui restent toujours à l'écart des autres lycéens. Tous les cinq sont d'une beauté irréelle et leur comportement est souvent étrange. Parmi eux, un des adolescents, Edward Cuellen, l'attire particulièrement. Une fabuleuse histoire d'amour commence.


    Critique :
    Tout simplement magnifique. On m'a offert ce livre alors qu'il était déjà bien connu. Je pense pas que j'aurais eu l'occasion de le lire sinon. Je n'ai jamais été fan des romans à l'eau de rose. Mais là je dois avouer que Meyer réussit à faire passer milles émotions. Bien que je le trouve extrêmement cliché, l'histoire est si bien écrite qu'on l'adore quand même. Dans le fantastique, l'idée de vampire a pas trop été développé, en tout cas je ne me rappelle pas avoir lu beaucoup de bouquins sur ce sujet.
    Je conseille vraiment ce livre, même si ce genre de romans ne vous attire pas, parce moi j'ai été totalement séduite.


    La phrase de la fin :
    "Sur ce, il se pencha et posa une nouvelle fois ses lèvres glacées contre mon cou."

    B.

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  • Anna Gavalda, Ensemble c'est tout
    574 pages
    Film


    Résumé :
    Camille est technicienne de surface dans les bureaux le soir et est aussi une dessinatrice hors pair. Passionné d'histoire, Philibert est un aristocrate timide et émotif qui habite un immense appartement. Franck, cuisinier, a une grand-mère qui ne peut plus vivre seule et qu'il doit se résoudre à placer dans une maison de retraite. Ces quatre personnages sont quelque peu éclopés. Ils traînent des passés douloureux et de profondes blessures. Ils vont se retrouver tout les quatre dans le grand appartement de Philibert et surtout ils vont découvrir le bonheur d'être ensemble.


    Critique :
    Du bonheur à l'état pur. Anna Gavalda sait nous transporter. On est plus emmitouflé dans notre couette sur le canapé, nan, on est parmi ces personnages dans un appartement de Louis XI. Ils sont tellement attachants que dès qu'on a poser les yeux sur la première ligne on ne peut plus s'empêcher de penser à eux. On se retrouve à travers eux, après tout nous aussi on traine de vieilles blessures. Tout simplement génial. Quelle bonheur de les voir se relever, doucement mais sûrement.
    Le seul reproche que j'aurais à faire c'est l'écriture. C'est assez vulgaire. Peut-être l'auteur voulait-elle toucher un public plus large ? Mais d'un autre côté c'est ce qui fait le charme du roman. Au moins ce livre ne fait pas partie de ceux où on ne comprend pas la moitié du vocabulaire.
    "Leur histoire c'est la théorie des dominos mais à l'envers."


    La phrase de la fin :
    "Il finit de servir Mathilde, soupira ... putain, faut vraiment que je fasse tout, ici, moi ... reposa la louche dans le plat, dénoua son tablier, le posa sur le dossier de sa chaise, prit le bébé, le remit dans les bras de sa maman, souleva son amoureuse, la cala sur son épaule comme un sac de patates ou une demi-carcasse de boeuf, gémit ... c'est qu'elle avait grossi, la petite ... ouvrit la porte, traversa la place, entra dans l'hôtel d'en face, tendit la main à Vishayan, son pote concierge qu'il nourrissait entre deux fax, prit la clef, le remercia et monta les escaliers en souriant."

    B.

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  • Jacques Yves Cousteau, L'homme, la pieuvre et l'orchidée
    425 pages

    Résumé :
    Cette autobiographie a été écrite avec Susan Schiefelbein. Elle traite de nombreux sujets qui ne se limitent pas seulement à la mer : la passion pour l'exploration, le gaspillage de l'eau, la pêche excessive, le gestion du risque, le nucléaire, la destruction des forêts et de la couche d'ozone, etc. Cousteau était avant tout un passionné mais aussi un grand océanographe. Il commanda la Calyspo. Ce livre parle de ces coups de gueules, ponctués d'une multitude d'anecdotes.
    "Un livre où l'aventure d'un homme se confond avec une longue et formidable réflexion sur notre présent et notre avenir. Le livre choc d'un homme dont la vision est fondée sur une connaissance personnelle et approfondie des grands problèmes de notre monde. Le livre puissant d'un révolté perpétuel qui n'a jamais cessé d'en appeler à notre conscience comme à la part du rêve en nous."


    Critique :
    J'ai mis près de six mois à le lire. L'écriture est compliquée, les phrases sont longues et les sujets sont parfois difficiles à comprendre. J'ai eu dû mal à lire plus d'une dizaine de pages à chaque fois. Si vous n'aimez ni la nature ni la lecture, alors je ne pense pas qu'il puisse vous plaire. Cependant si ce n'est pas le cas, alors ce livre vous passionnera autant qu'il vous révoltera. On détruit le monde et on ne fait rien pour changer ça.
    J'ai énormément appris à travers cette autobiographie. Même si les explications sont complexes, ça vaut le coup de s'accrocher. En plus les anecdotes sont plutôt sympa, Cousteau nous fait partager un bout de son expérience.


    La phrase de la fin :
    "Les vagues et les ressacs de l'humanité qui viennent se fracasser sur la grève nous incitent à y bâtir des jetées à l'abri desquelles se construira l'avenir."

    B.

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  • Kazuo Ishiguro, Auprès de moi toujours
    441 pages


    Résumé :
    Jadis, Kath, Ruth et Tommy ont été élèves à Hailsham ; une école idyllique, nichée dans la campagne anglaise, où les enfants étaient protégés du monde extérieur et élevés dans l'idée qu'ils étaient des êtres à part, que leur bien-être personnel était essentiel, non seulement pour eux-mêmes, mais pour la société dans laquelle ils entreraient un jour. Mais pour quelle raison les avait-on réunis là ? Bien des années plus tard, Kath s'autorise enfin à céder aux appels de la mémoire et tente de trouver un sens à leur passé commun. Une histoire d'une extraordinaire puissance, au fil de laquelle Kath, Ruth et Tommy prennent peu à peu conscience que leur enfance apparemment heureuse n'a cessé de les hanter, au point de frelater leurs vies d'adultes.


    Critique :
    Que dire à part que c'est extrêmement spécial. J'ai eu beaucoup de mal à me lancer dans la lecture de ce roman, mais quand j'y suis enfin parvenue je n'arrivais plus à m'en défaire. L'ambiance créée par l'auteur est énigmatique. Je crois que c'est ce qui m'a gêné. C'est toute une intrigue qui s'explique au fur et à mesure. Quand on finit par réellement comprendre ce qui se trame, on est vraiment touché, peut-être même un peu dégouté. Cela ressemble un peu à Acide sulfurique d'Amélie Nothomb : est ce qu'on a le droit de disposer de la vie des gens ? C'est un sujet qui me touche beaucoup et je pourrais en parler des heures. C'est un bon bouquin, admirablement écrit, et qui nous prend facilement aux tripes. A lire.


    La phrase de la fin :
    "J'attendis juste un moment, puis je retournais à la voiture, pour repartir là où j'étais censée me trouver."

    B.

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  • François Bégaudeau, Entre les murs
    290 pages
    Film


    Résumé :
    Une jeune professeur de lettres tente de transmettre son amour du français à des élèves d'origines différentes. Le français n'étant ni leur langue natale, ni leur culture. Il enseigne dans une classe difficile du collège Mozart dans une ZEP de Paris. La plupart des élèves se rebellent et ne connaissent pas l'autorité. Parmi eux se trouve : la boudeuse Khoumba, la gouailleuse Esméralda et l'impétueux Souleymane. Lorsque ce dernier se retrouve devant le conseil de discipline, François, retissant par rapport aux politiques punitives de l'école, tente de lui venir en aide.


    Critique :
    Première chose : Je n'aime pas du tout sa façon d'écrire. C'est déplaisant. Les yeux sont sans cesse couper par des points, et du coup la lecture n'est pas fluide. Il y a beaucoup trop de phrases nominales à mon goût. Le style est simple. Pour autant j'apprécie le sujet. Se retrouver de l'autre côté de la barrière, à la place d'un professeur, est original. On pense pas forcément à essayer de comprendre les profs, nous, les élèves. Grâce à ce roman, on se rend compte que ce n'est pas facile non plus. Ça ouvre les yeux sur certaines choses et ça soulève des questions sur l'éducation. Mais on trouve beaucoup plus derrière le texte, c'est sûrement mon principal reproche.


    La phrase de la fin :
    "Julien plié en deux reculait l'échéance, Baidi sautillait pour divertir son énergie."

    B.

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