• Isabelle Alonso, Fille de rouge
    174 pages

    Résumé :
    Septembre, la rentrée des classes. Pour Ana, le lycée marque le début d'une nouvelle aventure. La petite Espagnole pense enfin être comme ses camarades, mais c'est sans compter une nouvelle forme de rejet : si elle n'est plus l'étrangère, elle est la fille d'ouvrier, que les filles de notable regardent de haut. En digne héritière de Libertad, son indomptable mère courage, Ana répond à cette nouvelle injustice et se rebelle contre sa condition. À la broderie, elle ne s'intéressera pas. Ses règles, elle ne les aura pas. Et l'âge adulte, elle y échappera.


    Critique :
    Une belle histoire qui est en plus de cela extrêmement bien écrite. L'auteur arrive à décrire les émotions de façon à ce qu'on les ressente vraiment. Les héroïnes sont touchantes. Elles se rebellent et se battent pour ce qu'elles croient juste. Le livre parle surtout de la guerre et des femmes. Mais j'ai eu beaucoup de mal à suivre le déroulement de l'action. En fait j'ai pas trouvé qu'il y avait réellement "d'histoire". C'est plutôt écrit à la manière d'un journal intime. On passe du point de vue de la mère à celui de la fille d'un chapitre à l'autre. C'est déroutant, on finit par ne plus savoir qui raconte. En plus de cela la narration fait des bonds dans le temps. La fille raconte son enfance ou sa vie d'adulte, là encore selon les chapitres.


    La phrase de la fin :
    "Fille de rouge."

    B.

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  • Evelyne Brisous -Pellen, L'herbe du diable
    215 pages


    Résumé :
    En ce jour de décembre 1356, Garin croise un homme mourant qui lui confie une boîte à faire parvenir au plus célèbre habitant d'Avignon : le pape en personne ! Mais il se passe des choses étranges au palais de Sa Sainteté. Garin aimerait notamment bien découvrir qui a dérobé l'herbe du diable, un puissant poison, et surtout pourquoi...


    Critique :
    A la hauteur de la série des Garin Trousseboeuf. L'histoire est peut-être cette fois-ci plus dans le genre "policier". Une enquête, des preuves, des accusés, des coupables et des innocents. Elle est super bien tournée. On est toujours en suspense bien qu'on sache par avance que le héros s'en sortira. J'adore toujours autant. En plus ça se lit assez vite.


    La phrase de la fin :
    "-Crééédiou !"

    B.

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  • Evelyne Brisous -Pellen, L'hiver des loups
    201 pages

    Résumé :
    Au milieu du XIVe siècle, en Bretagne. Poursuivi par les loups qui pullulent en cet hiver très froid, Garin trouve refuge dans une maison isolée où vit Jordane, seule avec ses deux petites s½urs. Qui est-elle? Garin se rend compte que les villageois en ont peur, presque autant que des loups qui les encerclent. Mais il découvre bientôt que, dans le village, bien des gens ont intérêt à voir Jordane disparaître. Malgré les conseils de prudence, il prend pension dans la maison solitaire. Il ne peut pas savoir que, du haut de la colline, des yeux épient...


    Critique :
    Encore un petit bijou de cet auteur. J'adore ! Le personnage de Garin est génial : drôle, émouvant, courageux, etc. Je m'y suis attaché. L'histoire est super bien écrite : elle s'adresse à tout le monde. Le petit plus de ces bouquins : l'humour omniprésent qui donne tout leur charme.
    A lire de toute urgence.


    B.

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  • Apollinaire, Alcools
    295 pages


    Critique :
    Je ne suis pas vraiment fan de poèmes. J'entends pas toujours la musicalité on va dire. Je vois même pas le sens parfois. Je pense que j'aurais jamais lu Apollinaire si je n'y avait pas été forcé. Bon, il faut avouer que certains poèmes de ce recueil sont sympa. Malheureusement c'est pas la majorité. J'imagine que les personnes qui aiment la poésie apprécieraient certainement beaucoup plus que moi ce recueil. Peut-être qu'en faisant des recherches, en étudiant vraiment très en détails la vie d'Apollinaire, je remarquerais et comprendrais plus de choses. Je trouve que la poésie est un genre très personnel. C'est beaucoup plus fort qu'un roman ou qu'une pièce de théâtre mais ça ne se partage pas. Enfin c'est mon point de vu. Dites moi ce que vous pensez de la poésie en général et comment vous la ressentez. Peut-être que ça m'aiderait à mieux l'apprécier.



    ________Le pont Mirabeau

    Sous le pont Mirabeau coule la Seine
    ______-Et nos amours
    ____-Faut-il qu'il m'en souvienne
    La joie venait toujours après la peine

    ___Vienne la nuit sonne l'heure
    ___Les jours s'en vont je demeure

    Les mains dans les mains restons face à face
    ______-Tandis que sous
    ____-Le pont de nos bras passe
    Des éternels regards l'onde si lasse

    ___Vienne la nuit sonne l'heure
    ___Les jours s'en vont je demeure

    L'amour s'en va comme cette eau courante
    ______-L'amour s'en va
    ____-Comme la vie est lente
    Et comme l'Espérance est violente

    ___Vienne la nuit sonne l'heure
    ___Les jours s'en vont je demeure

    Passent les jours et passent les semaines
    ______-Ni temps passé
    ____-Ni les amours reviennent
    Sous le pont Mirabeau coule la Seine

    ___Vienne la nuit sonne l'heure
    ___Les jours s'en vont je demeure

    ________________________________Apollinaire (1880 - 1918)



    Autres poèmes du même auteur

    B.

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  • Muriel Barbery, L'élégance du hérisson
    356 pages


    Résumé :
    “Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bougeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'idée que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.
    Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai.”


    Critique :
    Magnifique. Je le trouve assez compliqué. Le langage est très soutenu et les idées ne sont pas toujours simples à comprendre. Pourtant l'histoire est magnifique. Les personnages sont hors norme, mais on ne peut s'empêcher de s'y attacher. Ce livre m'a d'une certaine façon révolté et passionné. Enfin le dénouement est particulièrement triste. Même l'auteur veut donner à la fin un côté optimiste, je la trouve au contraire très pessimiste. On ne change pas d'où l'on vient.


    La phrase de la fin :
    "La beauté dans ce monde."

    B.

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