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174 pages
Résumé :
Septembre, la rentrée des classes. Pour Ana, le lycée marque le début d'une nouvelle aventure. La petite Espagnole pense enfin être comme ses camarades, mais c'est sans compter une nouvelle forme de rejet : si elle n'est plus l'étrangère, elle est la fille d'ouvrier, que les filles de notable regardent de haut. En digne héritière de Libertad, son indomptable mère courage, Ana répond à cette nouvelle injustice et se rebelle contre sa condition. À la broderie, elle ne s'intéressera pas. Ses règles, elle ne les aura pas. Et l'âge adulte, elle y échappera.
Critique :
Une belle histoire qui est en plus de cela extrêmement bien écrite. L'auteur arrive à décrire les émotions de façon à ce qu'on les ressente vraiment. Les héroïnes sont touchantes. Elles se rebellent et se battent pour ce qu'elles croient juste. Le livre parle surtout de la guerre et des femmes. Mais j'ai eu beaucoup de mal à suivre le déroulement de l'action. En fait j'ai pas trouvé qu'il y avait réellement "d'histoire". C'est plutôt écrit à la manière d'un journal intime. On passe du point de vue de la mère à celui de la fille d'un chapitre à l'autre. C'est déroutant, on finit par ne plus savoir qui raconte. En plus de cela la narration fait des bonds dans le temps. La fille raconte son enfance ou sa vie d'adulte, là encore selon les chapitres.
La phrase de la fin :
"Fille de rouge."B.
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215 pages
Résumé :
En ce jour de décembre 1356, Garin croise un homme mourant qui lui confie une boîte à faire parvenir au plus célèbre habitant d'Avignon : le pape en personne ! Mais il se passe des choses étranges au palais de Sa Sainteté. Garin aimerait notamment bien découvrir qui a dérobé l'herbe du diable, un puissant poison, et surtout pourquoi...
Critique :
A la hauteur de la série des Garin Trousseboeuf. L'histoire est peut-être cette fois-ci plus dans le genre "policier". Une enquête, des preuves, des accusés, des coupables et des innocents. Elle est super bien tournée. On est toujours en suspense bien qu'on sache par avance que le héros s'en sortira. J'adore toujours autant. En plus ça se lit assez vite.
La phrase de la fin :
"-Crééédiou !"B.
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201 pages
Résumé :
Au milieu du XIVe siècle, en Bretagne. Poursuivi par les loups qui pullulent en cet hiver très froid, Garin trouve refuge dans une maison isolée où vit Jordane, seule avec ses deux petites s½urs. Qui est-elle? Garin se rend compte que les villageois en ont peur, presque autant que des loups qui les encerclent. Mais il découvre bientôt que, dans le village, bien des gens ont intérêt à voir Jordane disparaître. Malgré les conseils de prudence, il prend pension dans la maison solitaire. Il ne peut pas savoir que, du haut de la colline, des yeux épient...
Critique :
Encore un petit bijou de cet auteur. J'adore ! Le personnage de Garin est génial : drôle, émouvant, courageux, etc. Je m'y suis attaché. L'histoire est super bien écrite : elle s'adresse à tout le monde. Le petit plus de ces bouquins : l'humour omniprésent qui donne tout leur charme.
A lire de toute urgence.B.
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295 pages
Critique :
Je ne suis pas vraiment fan de poèmes. J'entends pas toujours la musicalité on va dire. Je vois même pas le sens parfois. Je pense que j'aurais jamais lu Apollinaire si je n'y avait pas été forcé. Bon, il faut avouer que certains poèmes de ce recueil sont sympa. Malheureusement c'est pas la majorité. J'imagine que les personnes qui aiment la poésie apprécieraient certainement beaucoup plus que moi ce recueil. Peut-être qu'en faisant des recherches, en étudiant vraiment très en détails la vie d'Apollinaire, je remarquerais et comprendrais plus de choses. Je trouve que la poésie est un genre très personnel. C'est beaucoup plus fort qu'un roman ou qu'une pièce de théâtre mais ça ne se partage pas. Enfin c'est mon point de vu. Dites moi ce que vous pensez de la poésie en général et comment vous la ressentez. Peut-être que ça m'aiderait à mieux l'apprécier.
________Le pont Mirabeau
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
______-Et nos amours
____-Faut-il qu'il m'en souvienne
La joie venait toujours après la peine
___Vienne la nuit sonne l'heure
___Les jours s'en vont je demeure
Les mains dans les mains restons face à face
______-Tandis que sous
____-Le pont de nos bras passe
Des éternels regards l'onde si lasse
___Vienne la nuit sonne l'heure
___Les jours s'en vont je demeure
L'amour s'en va comme cette eau courante
______-L'amour s'en va
____-Comme la vie est lente
Et comme l'Espérance est violente
___Vienne la nuit sonne l'heure
___Les jours s'en vont je demeure
Passent les jours et passent les semaines
______-Ni temps passé
____-Ni les amours reviennent
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
___Vienne la nuit sonne l'heure
___Les jours s'en vont je demeure
________________________________Apollinaire (1880 - 1918)
Autres poèmes du même auteurB.
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356 pages
Résumé :
“Je m'appelle Renée, j'ai cinquante-quatre ans et je suis la concierge du 7 rue de Grenelle, un immeuble bougeois. Je suis veuve, petite, laide, grassouillette, j'ai des oignons aux pieds et, à en croire certains matins auto-incommodants, une haleine de mammouth. Mais surtout, je suis si conforme à l'idée que l'on se fait des concierges qu'il ne viendrait à l'idée de personne que je suis plus lettrée que tous ces riches suffisants.
Je m'appelle Paloma, j'ai douze ans, j'habite au 7 rue de Grenelle dans un appartement de riches. Mais depuis très longtemps, je sais que la destination finale, c'est le bocal à poissons, la vacuité et l'ineptie de l'existence adulte. Comment est-ce que je le sais ? Il se trouve que je suis très intelligente. Exceptionnellement intelligente, même. C'est pour ça que j'ai pris ma décision : à la fin de cette année scolaire, le jour de mes treize ans, je me suiciderai.”
Critique :
Magnifique. Je le trouve assez compliqué. Le langage est très soutenu et les idées ne sont pas toujours simples à comprendre. Pourtant l'histoire est magnifique. Les personnages sont hors norme, mais on ne peut s'empêcher de s'y attacher. Ce livre m'a d'une certaine façon révolté et passionné. Enfin le dénouement est particulièrement triste. Même l'auteur veut donner à la fin un côté optimiste, je la trouve au contraire très pessimiste. On ne change pas d'où l'on vient.
La phrase de la fin :
"La beauté dans ce monde."B.
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