• Alice Valière, La guerre des écoles
    125 pages

    Résumé :
    Il y avait deux villages séparés par quelques kilomètres. En bas, Verneuil-le-Bas et Margaux la jeune institutrice. En haut, c'était Verneuil-le-Haut et Arnaud Clairvaux son maire. Margaux et Arnaud aimaient se voir pour parler et partager les choses de l'amour. Un jour il fut question de regrouper les deux écoles en une seule, à Verneuil-le-Haut. Ce fut la guerre.


    Critique :
    Une petite histoire bien sympa à lire un dimanche d'hiver devant la cheminée. On se prend facilement au jeu de "Qui va l'emporter ?". Deux personnages s'opposent alors même qu'il existe une histoire d'amour entre eux. J'aime bien le style d'écriture, et l'histoire tient la route. Assez court, il se finit vite. Le bémol c'est que je crois qu'on ne le trouve plus. Peut-être dans certaines bibliothèques ?


    La phrase de la fin :
    "Plus elle ne pense plus à rien."

    B.

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  • Luis Sepúlveda, Le vieux qui lisait des romans d'amour
    121 pages
    Film

    Résumé :
    Lorsque les habitants d'El Idilio, petite ville d'Amazonie, découvrent dans une pirogue le cadavre d'un homme blond assassiné, ils n'hésitent pas à accuser les Indiens de meurtre. Le maire, surnommé la limace, est l'un des plus virulents accusateurs. Seul Antonio José Bolivar, un vieil homme, déchiffre dans l'étrange blessure la marque d'un félin. Un matin de pluie, on entend des cris. Un deuxième homme est victime de la folie du tigre. Quelque temps après , le maire d'El Idilio organise une expédition dans le but de tuer cet animal. Le maire, mort de peur, demande à Antonio de finir de traquer le tigre tout seul et de le tuer. Antonio accepte. Il traque la bête pendant plusieurs heures et arrive dans une clairière où il voit le mâle à l'agonie. Antonio comprend qu'il doit l'achever.


    Critique :
    Un tout petit livre, que j'ai trouvé trop court, mais qui envoute dès les premières lignes. Malgré le titre qui me fait plus pensé à un roman à l'eau de rose, l'histoire est assez dure, bien qu'elle soit écrite de manière légère. On y apprend beaucoup, sur l'Amazonie, les Indiens, les animaux, la forêt, etc. Il y a peu d'actions mais bien d'autre chose, et c'est ça que j'aime dans ce roman. Le personnage d'Antonio m'émeut. Un aspect chez lui me touche. Sûrement le fait qu'il s'accroche à ses romans d'amours alors que je l'imagine dur et costaud. Je ne sais pas.
    Ce livre se veut aussi écologique en parlant de nature et des hommes. Peut-être qu'il en fera réfléchir certain sur leur comportement.
    En deux mots, c'est un régal.


    La phrase de la fin :
    "Antonio José Bolivar ôta son dentier, le rangea dans son mouchoir et sans cesser de maudire le gringo, responsable de la tragédie, le maire, les chercheurs d'or, tous ceux qui souillaient la virginité de son Amazonie, il coupa une grosse branche d'un coup de machette, s'y appuya, et prit la direction d'El Idilio, de sa cabane et de ses romans qui parlaient d'amour avec des mots si beaux que, parfois, ils lui faisaient oublier la barbarie des hommes."

    B.

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  • Guillaume Musso, Parce que je t'aime
    307 pages

    Résumé :
    Layla, une petite fille de cinq ans, disparaît dans un centre commercial d'Orange County, au sud de Los Angeles. Ses parents sont brisés et finissent par se séparer. Cinq ans plus tard, elle est retrouvée à l'endroit exact où on avait perdu sa trace. Elle est vivante, mais reste plongée dans un étrange mutisme. A la joie des retrouvailles succèdent alors les interrogations. Où était Layla pendant cette période ? Avec qui ? Et surtout, pourquoi est-elle revenue ?


    Critique :
    Le résumé donné donne envie de le lire. Le début de l'histoire est prenant. On pense démarrer un bon roman à suspense, et puis on se rend vite compte qu'il y a peu de rebondissements. Pourtant l'idée de départ était pas mal, je pense que ça aurait été vraiment un bon bouquin s'il y avait eu un peu plus de faits réalistes. Je crois que c'est au moment où les personnages sont dans l'avion que j'ai commencé à plus y croire du tout. La magie était définitivement rompue. En plus, il y a beaucoup de flash-back et personnellement je trouve que ça gâche toujours un peu la lecture. Il faut vraiment avoir du talent pour se permettre d'en insérer dans ses textes. Pour finir, il est vrai qu'on ne s'attend pas du tout à ce dénouement là, mais franchement, l'auteur aurait dû trouvé d'autre chose. On reste sur sa fin.
    Le petit plus du roman doit être ses citations avant chaque chapitre. Ça égaye un peu.
    Parait que ses autres romans sont différents, dommage, j'ai plus vraiment envie de m'y lancer.


    La phrase de la fin :
    "Car là où on s'aime, il ne fait jamais nuit."

    B.

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  • Hervé Bazin, Vipère au poing
    186 pages

    Résumé :
    L'histoire débute durant l'été 1922. Un enfant, surnommé Brasse-Bouillon, découvre une vipère. Il la saisit et l'étouffe de ses mains. Lorsque il a huit ans, sa grand-mère meurt d'une maladie des reins. Ses parents doivent rentrer de Chine. Son frère ainé et lui ont hâte de revoir leurs parents et de découvrir ce petit frère, Marcel, qu'ils ne connaissent pas. Malheureusement leur père est un passionné d'insectes qui se laisse dominer par sa femme. Sa femme, un monstre de cruauté qui ne vie que pour les faire souffrir.


    Critique :
    Ce livre est une autobiographie ce qui est d'autant plus touchant. C'est le combat mené par un enfant contre sa mère. Le pire c'est que la méchanceté de la mère se transmet. D'abord sain, l'enfant devient ignoble et abject. Comme il le dit lui même, il a besoin de cette confrontation. Ça lui devient vitale. Ce personnage nous dégoute et nous émeut à la fois.
    L'écriture est compliquée. J'étais toujours en train de me concentrer pour ne pas décrocher.
    C'est sûrement ce roman qui a permit à l'auteur de s'exprimer et de se libérer. Du coup c'est bourré d'émotion. Un bon bouquin pour les lecteurs avertis.


    La phrase de la fin :
    "Je suis celui qui marche, une vipère au poing."

    B.

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  • Amélie Nothomb, Acide sulfurique
    213 pages


    Résumé :
    Concentration est une émission de télé-réalité. On enlève des gens pour les mettre dans des camps, et on les filme. Les surveillants, appelés kapos, ont même le droit de les frapper. CKZ 114 est une jeune étudiante prit dans ce "jeu". Elle est extrêmement belle et devient très vite l'élue des téléspectateurs. La kapo Zdena, bête et méchante, la prend en admiration. D'abord cruelle, elle finit par comprendre qu'elle l'aime. L'audience de cette émission grimpe en flèche, pour finalement être totale. Espérant garder cet audimat, les organisateurs autorisent le public à voter pour la mise à mort de prisonniers.


    Critique :
    Dès les premières pages, j'ai cru que je lisais un livre sur les camps de concentrations nazis. Quand je me suis aperçue que l'histoire se déroulait à notre époque, j'ai stoppé ma lecture. Cela m'a vraiment choqué. Le pire c'est qu'en émission de télé-réalité, on est déjà rendu très loin. Combien de ces émissions ne servent qu'à ridiculiser ou à pousser ses acteurs à bout ? La façon dont l'auteur traite ce sujet pas si irréaliste que ça est formidable. On ressent toute la souffrance de la prisonnière CKZ 114. Elle a le rôle de la parfaite victime. Mais on ressent aussi son courage, sa légèreté et sa pureté d'âme. Elle nous fait pitié et en même temps nous énerve à être en fait presque parfaite. Le rapport qu'elle fait entre elle et Dieu est finalement pas si risible que ça. C'est bien elle qui sauvera les prisonniers de ce camp.
    C'est vraiment bien écrit et dans ce roman aussi on finit la lecture trop vite.
    J'ai autant détesté que aimé ce livre. Je serais incapable de lui délivrer une note, et quant à le recommander ou pas, à vous de voir.


    La phrase de la fin :
    "Parce que c'est l'instrument qui ressemble le plus à la voix humaine."

    B.

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