• Melissa Kantor, L'affaire Amanda (T1)

    323 pages

    Résumé :
    Amanda Valentino est arrivée au lycée le jour d'Halloween, et elle a changé nos vies. Le 15 mars dernier, elle a disparu, et aucun de nous ne l'a revue depuis... Les indices qu'elle sème sont troublants : non seulement on a du mal à comprendre ce qu'ils veulent dire, mais ils nous donnent à penser qu'Amanda n'est pas très loin... Nous ne sommes certainement pas les seuls à l'avoir connue... Alors nous avons besoin de ton aide. Si tu connais Amanda, si tu sais quoi que ce soit à propos de sa disparition, si tu veux nous aider à comprendre ce qui s'est passé, viens participer aux recherches avec nous !


    Critique :
    C'est un peu par dépit que j'ai lu ce roman. Sa couverture rose bonbon ne m'attirait pas spécialement. Je m'attendais à un roman 100% fille avec des histoires d'amour à n'en plus finir. Heureusement que j'ai dépassé ces préjugés pour me plonger dans cette histoire ! Parce que, oui, ce roman à l'allure girly n'en est pas un du tout et qu'il est pas mal du tout ! Au premier abord l'héroïne nous apparait superficielle avec sa bande d'amie, plus pestes les unes que les autres. En plus, pour continuer dans le cliché, son père boit et déprime et sa mère n'est plus là. Elle est intelligente, jolie mais pas canon, de ce côté-là c'est donc la nana banale dans laquelle toutes les lectrices peuvent se retrouver.
    Une de ses amie (qui ne fait absolument pas partie de ses copines à la pointe de la mode) disparaît et elle se retrouve mystérieusement melée à des incidents tous les plus bizarres les uns que les autres. Je ne vais pas continuer à dévoiler l'intrigue, pour ça il faudra lire ce livre !
    Ce bouquin va faire partie d'une série de huit tomes. Là où ça devient sympa, c'est que ce sont les lecteurs qui vont participer à écrire la suite ! A la fin de ce premier tome les protagonistes construisent un site web qui existe bel et bien : laffaireamanda.fr. Je trouve ça super original comme idée. Je vous laisse donc découvrir ce site internet, et si l'envie vous en dit, de lire ces romans et de participer à l'aventure !

    B.


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  • Jesse Kellerman, Les visages

    473 pages

    Résumé :
    Lorsque Ethan Muller, propriétaire d'une galerie, met la main sur une série de dessins d'une qualité exceptionnelle, il sait qu'il va enfin pouvoir se faire un nom dans l'univers impitoyable des marchands d'art. Leur mystérieux auteur, Victor Crack, a disparu corps et âme, après avoir vécu reclus près de quarante ans à New York dans un appartement miteux. Dès que les dessins sont rendus publics, la critique est unanime : c'est le travail d'un génie.
    La mécanique se dérègle le jour où un flic à la retraite reconnaît sur certains portraits les visages d'enfants victimes, des années plus tôt, d'un mystérieux tueur en série. Ethan se lance alors dans une enquête qui va bien vite virer à l'obsession. C'est le début d'une spirale infernale à l'intensité dramatique et au coup de théâtre final dignes des plus grands thrillers.
    Bien loin des polars calibrés habituels, Jesse Kellerman, styliste hors pair, nous offre ici un roman d'une indéniable qualité littéraire qui, doublée d'une intrigue machiavélique, place d'emblée le livre au niveau des plus grandes réussites du genre, tels Mystic River, de Dennis Lehane, ou L'Analyste, de John Katzenbach.


    Critique :
    J'adhère de plus en plus au genre du thriller. J'aime me prendre au récit et ne plus pouvoir le lâcher tant que je ne saurais pas le dénouement. Ce roman s'y prête très bien. J'ai beaucoup aimé les personnages, notamment celui d'Ethan et ses relations avec son père et sa copine.
    Le livre est coupé de flash-back. Au premier interlude, je n'ai pas compris d'où il venait, en quoi il consistait. Puis j'ai compris que la famille du narrateur aurait un rôle à jouer dans cette histoire. Mais comment, là est toute la question et tout l'intérêt du roman ! Ces annecdotes du passé sont donc assez déconcertantes au début puis finalement s'intègrent parfaitement au récit. On finit même par les attendre avec impatience pour avancer dans les explications.
    Ce livre parle aussi beaucoup d'art. Souvent quand on pense à l'art comtemporain on voit un tableau blanc avec une tâche noire et ça nous parait complétement absurde. L'auteur arrive dans son livre à nous faire aimer cet art et surtout le comprendre ! Ca peut paraître surprenant mais c'est pourtant vrai. Il nous explique l'importance des galéristes dans ce milieu, ainsi que des effets de modes. Je suis ravie d'avoir lu ce bouquin pour ça !
    C'est donc un roman génial, qui mérite son titre de très bon thriller !


    La phrase de la fin :
    "Mais comme Ethan s'avance, en disant à David un mot qu'il n'a pas prononcé depuis longtemps, sur un ton que David ne se souvient pas d'avoir jamais entendu, comme il lui dit "Papa ?", alors son regard commence à se fixer."

    B.


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  • 574 pages

    Résumé :
    Un éminent spécialiste de symbologie de Harvard est convoqué au Louvre pour examiner une série de pictogrammes en rapport avec l'œuvre de Vinci. En déchiffrant le code, il met au jour l'un des plus grands mystères de notre temps... et devient un homme traqué.


    Critique :
    Une chasse au trésor haletante qui nous tient pendant 574 pages ! Je suis fascinée par l'imagination de l'auteur. Il utilise des faits historiques pour créer son histoire et ils s'imbriquent parfaitement. C'est juste extraordinaire. C'est vrai qu'il y a justement un grosse polémique par rapport à la liberté que prend Dan Brown pour modifier ces faits historiques. J'ai du coup vérifié certaines informations et toutes ont des bases réelles (le nombre PHI, l'Opus dei, etc.). Cependant là où réside des mystères, l'auteur réinvente totalement l'histoire. Qui lit Da vinci code comme un manuel d'histoire ? Bien sûr que c'est une fiction mais elle a quand même l'avantage d'avoir des bases concrètes. Il suffit juste d'avoir conscience en démarrant ce livre, que c'est belle et bien une histoire inventée !
    Les personnages ne sont pas spécialement marquant. On pourrait même aller jusqu'à dire qu'ils sont banales et assez "évidents" finalement : un professeur, la petite-fille de la victime, un prête poussé à l'extrême dans ses croyances, un chercheur excentrique, etc. Je ne crois pas que ça soit le point fort de ce roman.
    Mais j'ai aussi bien aimé le décor dans lequel se déroulait le récit. On voyage de Paris à Londres en survolant de grands monuments.
    Bref, ce fut une bonne lecture, une bonne énigme à résoudre même si tout n'est pas à prendre pour véridique !


    La phrase de la fin :
    "Il lui sembla un instant entendre le chant d'une femme... une voix de sagesse très ancienne, issue du fond des âges, dont le murmure montait des entrailles de la terre."

    B.


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  • Autriche

    186 pages

    Résumé :
    J'ai, depuis toujours, une cicatrice sur la lèvre supérieure. Les médecins disaient, sans cruauté, en triturant mon visage et en tirant sur ma lèvre comme un acheteur inspecte la gueule d'un poulain, que c'était un bon travail de "raccommodage" : J'aurais pu, j'aurais dû deviner que c'était en réalité un petit bec-de-lièvre. Mais il était tellement bien réparé qu'on parlait toujours de "cicatrice". Un roman inoubliable sur le thème de la différence.


    Critique :
    Je cherchais un roman à lire rapidement avant de m'attaquer à la dernière partie des Misérables et effectivement il se lit très vite. J'ai pour autant vraiment accroché. J'ai été pronfondément touché par ce petit garçon, Jeff. On se reconnait en lui sous certains aspects, parce qu'on a tous des cicatrices, visibles ou pas. Ce livre est extraordinaire car il est l'histoire de chacun d'entre-nous. Le récit tourne autour de timbres, de vols et de mensonges, mais également de la confiance qu'on accorde aux gens.
    Dès le début, on sent qu'un drame va arriver. Il y a une atmosphère pesante où l'on pressent un accident inévitable qui se produit pourtant assez tardivement dans le roman.
    L'ami de Jeff, Willy, est d'une grande générosité. Il connait Jeff mieux que lui même. C'est le seul qui l'accepte tel qu'il est, qui lui donne son amitié. Il va ensuite pardonner à Jeff, alors que Jeff lui-même refuse d'avouer. Il fermera les yeux sur les erreurs de son ami.
    Du coup le geste de Jeff parait encore plus absurde et haineux. C'est un geste qu'on ne peut pas expliquer, le fait de faire payer ceux qui nous aime.
    La dernière phrase de la quatrième de couverture résumé parfaitement mon avis : "L'histoire de Jeff ne se raconte pas car elle est si vraie qu'il faut la lire, c'est-à-dire la vivre."


    La phrase de la fin :
    "Et penser que je lui avais dit qu'aimer, il ne savait pas ce que cela voulait dire."

    B.


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  • 366 pages

    Résumé :
    Emmy, Leigh et Adriana sont amies depuis six ans. Belles, sexy, dans le vent, elles connaissent par coeur tous les endroits tendance de Manhattan. Pourtant, lors d'une soirée un peu trop arrosée, elles font un pacte qui va bouleverser leur existence : chacune des trois doit changer radicalement de comportement surtout à l'égard du sexe fort ! Mais si transformer une bomba latina en jeune mariée n'est pas une mince affaire, convertir une grande romantique au libertinage relève presque du miracle. Quant à faire dévier du droit chemin une workaholic sur le point d'épouser l'homme de sa vie et de s'installer dans l'appartement de ses rêves, c'est carrément mission impossible ! Sauf que, c'est bien connu, la vie est pleine de surprises.


    Critique :
    Un roman de chick lit jusqu'au bout des ongles ! Je ne suis pas spécialement fan, mais ça se laisse lire. En fait j'ai même plutôt bien aimé. Une lecture sans prise de tête s'est très agréable de temps en temps. L'histoire, les personnages et les dialogues sont un peu clichés : la belle nana qui a tout pour elle mais qui n'est pas satisfaite, la croqueuse d'hommes et la romantique à la recherche de l'âme soeur. Mais comment ne pas s'y attacher ? Je suis complétement tombée sous le charme du perroquet d'Emmy.

    Pour être honnête, on ne peut pas dire que l'intrigue soit très recherchée et en y pensant il ne se passe finalement pas grand choses en 366 pages. Je donne une image négative alors que je l'ai lu en quelques jours d'une traite.

    Pour résumé, je dirais que ce n'est pas un chef d'oeuvre de la littérature et je doute même de m'en rappeler dans un an. Pour autant j'ai passé un super moment et je me laisserai bien tenter par Le diable s'habille en Prada que j'ai déjà en tête depuis un bon bout de temps.

     

    Effectivement 4 ans après je suis tombée sur ce roman en anglais (dont le titre est complétement différent : Chasing Harry Winston) et je ne me suis pas rendue compte une seule seconde que j'avais déjà lu cette histoire... C'est dire à quel point je l'avais oublié ! Ce n'est qu'en voulant créer un article sur le blog que j'ai réalisé que c'était le même roman. Et si je devais réécrire mon avis, ça serait exactement le même. Comme quoi, on change pas.


    La phrase de la fin :
    "C'était peut-être la fin du pacte, mais quelque part, elles étaient toutes convaincues d'une chose : le meilleur était à venir."

    B.


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